J'ai laissé les choses décanter après vous avoir écrit tout ça hier, et vous avoir lu, histoire de voir ce qu'il en resortirait spontanément dans mon esprit.
C'est un sujet tellement délicat, que l'aborder avec lui est impossible, d'autant plus qu'il n'encaisse pas la moindre reflexion.
Effectivement, ça n'est pas son poids le soucis.
Le dégoût je ne le ressens que lors de ces scènes.
Et ce que tu dis Lise est vrai aussi, il est du genre à se dévaloriser tout le temps. D'où son orgueil démesuré, la moindre remarque, il la vit comme une remise en question totale de son être tout entier.
Depuis plusieurs mois je pense qu'il est en depression parce que ces comportements sont démultipliés.
Il revendique le droit à toucher le fond pour pouvoir soit disant s'en sortir mieux ensuite, et pour tester mon amour. Mais c'est trop lourd à porter pour moi.
J'avais rompu, pour ces raisons, et pour régler certains de mes propres fardeaux.
On s'est revus cette semaine, et je réalise que je ne peux tout simplement plus.
Le poids qu'il a pris encore en plus durant la rupture n'est que le symbole de ce qui me pèse justement à le regarder se détruire. Et je ne supporte pas d'en être le témoin.
Je ne veux, ni ne peux plus être l'infirmière de personne.
J'ai perdu mon admiration, et ma confiance en sa solidité et ça n'a rien avoir avec les kilos en trop.
Merci pour vos éclairages.
Fallait que je crache tout ça quelque part