Premiers pas en club

[Dr. Ruth]

Monsieur Rhha avait évoqué que nous pourrions essayer un club, j’avais dit pourquoi pas.
Ce jeudi il m’annonce que nous passons la soirée ensemble ce samedi, mais il avait oublié que ses amis débarquaient chez lui ce week-end. Qu’à cela ne tienne, ses amis sont très branchés sexe et nous pourrions aller en club ensemble.
Gloups. Bon, euh, d’accord, soyons fous. Mais posons les choses, je ne sais pas si je serai tétanisée. Il n’est pas inquiet mais me confirme tranquille qu’il n’y a aucune obligation, et il nous emmène dans un club soft.

Ok, bon, ça c’est fait mais maintenant il faut songer à la tenue. Et les tenues sexy ce n’est pas tout à fait mon point fort. Le choix est vite vu, je n’ai qu’une seule robe du genre sexy, que je ne porte jamais. J’ai du la mettre une fois avec une épingle à nourrice pour réduire le décolleté bien trop audacieux.

J’hésite un instant entre les dim-ups voile et les résilles, j’opte pour les résilles. Mon soutien gorge qui triche expose mes seins et s’expose allègrement lui-même. Ma robe est moulante, je me sens littéralement à poil. Nous allons d’abord au restau, et dans cette tenue je ne m’y vois pas un instant, j’enfile une veste, mes seins sont toujours très dévoilés mais je me sens moins exposée.

Je me regarde à peine sinon je vais sauter dans mon jean et un gros pull. Allez, je me lance, j’envoie un texto : « je suis déguisée, je me mets en route. Prévois de l’alcool, je vais en avoir besoin ».

[Camille]

 

[Dr. Ruth]

J’ai un gentil texto en retour, pas de pression, pas d’obligation, cool. J’arrive chez lui, c’est la femme qui m’ouvre la porte. Purée, elle est belle ! Métisse, bien gaulée, et avec la robe adaptée, très courte, décolleté carré, maquillage chargé mais valorisant. Et là je me dis : « et merde ! Le maquillage, je n’ai rien fait de plus que d’habitude, et sa robe est adaptée mais la mienne bof ». Bon, je n’ai pas mieux de toutes façons, et en admettant que j’aie ce bout de tissu minimaliste dans mon placard je n’aurai pas osé.

Je m’installe tandis qu’elle retourne se tuner (mais que va-t-elle faire de plus nom d’un chien !) les mecs se préparent, Monsieur Rhhaa est sous la douche. Bizarrement je ne stresse pas plus que ça. Jusqu’à ce que le copain descende me dire bonsoir. F est grand mais imposant, assez rond. Bon il à l’air avenant, c’est déjà ça. Sauf qu’il me touche en me faisant la bise, beurk ! 

Il va chercher le champagne, je fais ajouter du cassis pour augmenter la teneur en alcool. J’enchaine un deuxième kir royal, presque cul sec car il faut y aller. Je suis ivre, c’est normal pour moi et j'en avais besoin pour me deshiniber.

F dévore mes seins du regard (honnêtement je n’ai vraiment pas l’habitude de ça  ) et c’est clair qu’il me renverserait volontiers n’importe où et le plus vite possible. Sauf que oui mais non, il ne m’inspire pas. Je ne le perçois pas comme du désir pour moi, je me sens bout de viande et trou. Donc non.

En revanche ma tenue convient tout à fait à Monsieur Rhhhaa, dans les paroles et dans le regard et ça me rassure. Je n'ai donc pas l’air tarte et je me sens moins déguisée et plus désirable, entre les réactions de monsieur Rhhaa et l'alcool.

[Hotllywood]

 

[Dr. Ruth]

quoi ?

[Dr. Ruth]

Tout le monde en voiture, Monsieur Rhhhaa conduit, F m’ouvre la portière arrière, se fend d’un très fin « tu préfères par devant ou par derrière », je suis ivre, je m’en fous, et Monsieur Rhhaa répond pour moi. Sauf que 500 mètres plus loin, je sens la nausée qui monte. Alcool + place à l’arrière ça ne va pas le faire. Monsieur Rhhhaa s’arrête immédiatement, changement de places, ça va tout de suite mieux. Sauf que F est inspiré et qu’il veut commencer à me masser les épaules. Je repousse ses mains, ça me donne la nausée en plus. Il est lourd le gars.

Ma main va spontanément sur la cuisse de Monsieur Rhhhaa, et sans y songer sur son sexe. Ca lui plait clairement. Mais ça énerve aussi F qui retente de me mettre la main sur les épaules et que je repousse encore. Lourd disais-je.

L’ambiance est tout de même joyeuse (j’ai le vin très gai) et nous arrivons sur Paris. Je pouffe de rire en passant devant un magasin bien baptisé 69, et un peu plus loin « Le petit Matelot » que je lis à la nuts bien sûr en croyant que c’est « le petit matelas ». Je trouve que cela va bien avec le thème de la soirée.

Parking, sortie. F essaie de me prendre par la taille, je le repousse et m’accroche à la main de Monsieur Rhhhaaa parce que je titube. Nous sommes quelques pas devant F et sa compagne X, je glisse à Monsieur Rhhhaaa que son copain a clairement envie de me baiser mais qu’il est lourd.

Restau, je prend un kir (ivresse quand tu nous tient !), Monsieur Rhhhaa est en face de moi et X à côté de moi, donc je suis tranquille et je me détend. X et moi matons les mecs à tout va, je n’ai plus aucune pudeur, tous seins dehors et en mode je ne me gène pas pour apprécier les hommes qui passent, même et surtout s’ils le remarquent. L’alcool c’est bien en fait.

[Dr. Ruth]

Nous nous mettons en route pour le club. F essaie encore de m’approcher, je le repousse. Lourd disais-je.
Le club se trouve en sous sol, l’apparence extérieure est complètement neutre. Si on ne connaît pas on ne trouve pas j’imagine (mais je suis embuée). Entrée filtrée par un videur, nous semblons avoir le profil puisque nous rentrons. Passage au vestiaire, on me demande mon sac à main. J’essaie de fouiller vite fait pour prendre des préservatifs, mais Monsieur Rhhhaa m’annonce en souriant qu’il y a tout ce qu’il faut à l’intérieur. Bon, ok. Je tombe la veste et en route.

Tout de suite à droite au bout du couloir, le bar. Un peu plus loin une piste de danse. Ca a l’air d’une boite standard comme ça à vue de nez. Sauf les tenues, clairement. Monsieur Rhhhaa nous entraine explorer les lieux. Un étage avec vue sur la piste de danse, des canapés partout dans le couloir, sur lesquels des couples se tripotent mais rien d’extraordinaire, puis arrivée sur une mini piste de danse avec un poteau, et un coin salon avec 3 canapés. Encore un demi étage et un autre petit salon. Les parois sont en verre, on peut voir et être vus.
Nous partons explorer la zone consacrée.

A gauche, une pièce circulaire, avec un lit rond au centre et des canapés tout autour. Deux couples se partagent le lit, les canapés sont pleins de couples occupés à deux. Première pièce avec porte fermée et miroir sans tain, deux couples s’activent allègrement. Une femme suce en même temps qu’elle se fait prendre en levrette, je ne vois pas tout. Pièce suivante, un lit sur la droite, que deux couples se partagent, et au bout du lit une cage, de la taille d’une douche dans laquelle un couple baise debout.  Demi-tour, une alcôve avec un lit, un seul couple dessus, puis une petite pièce de la taille d’une douche, avec un rebord idéal pour prendre appui pour une pipe ou un cuni. Cette pièce est vide.

[Sensualité]

 

[Dr. Ruth]

Nous passons aux choses sérieuses dans les pièces du fond. Un lit en cage, tout le monde agglutiné autour en train d’admirer une femme qui se fait brouter le minou. Il y a un autre lit juste à côté de la cage, mais personne n’y est. Pièce suivante, là c’est un très vaste lit et c’est grande partouze, beaucoup de voyeurs donc pas possible d’avoir une vue nette, mais ils sont nombreux et tous occupés à plusieurs.
Monsieur Rhhaa nous dit que c’est bien calme. Nous allons prendre un verre et nous poser. Retour au salon le plus haut qui est vide. Champagne. Des filles dansent sur la barre juste en dessous de nous, et derrière moi 3 couples occupent chacun un canapé. J’observe un couple assis côte à cote. La femme branle le mec en regardant ailleurs, elle ne transpire pas l’envie. Il lui tripote les seins, et elle se décide à le sucer. C’est rapide, il ramollit vite fait. Il la gratifie en retour d’un doigté du clito, elle semble jouir mais je ne suis pas convaincue. Il se lève et s’en va. Elle se réajuste et part à son tour. Pas très gai. Sur le canapé d’à côté c’est plus agréable, une femme suce avec envie puis se fait lécher.
F finit par comprendre que c’est plié et sur l’impulsion de X ils s’en vont chercher bonne fortune ailleurs.

[Dr. Ruth]

Je suis ivre et désinhibée, il y a du sexe et de la sensualité partout, et je suis excitée. J’embrasse Monsieur Rhhaa en lui ôtant sa ceinture, il est manifestement chaud bouillant aussi et sans y penser, en occultant tout et tout le monde, je m’empresse de le sucer.

Il m’interrompt pour m’inviter à aller ailleurs, je le suis. Je n’ai aucune appréhension, aucune gène, je suis juste excitée par cette soirée, tant dans ma fantasmagorie, que dans la réalisation que je peux franchir le pas, que par ces corps partout qui se cherchent, se frottent, donnent et prennent du plaisir.

Nous ralentissons devant la salle ronde mais il y a beaucoup de monde, nous poursuivons et portons notre choix sur la pièce qui a la taille d’une douche, qui est vide, celle qui a un rebord idéal. A ce stade je n’en peux plus, je le plaque au rebord, je baisse son pantalon et je le suce avec délectation. D’une main je vérifie ce que je sais déjà, je ruisselle d’excitation.

Il me relève et me retourne pour une levrette endiablée. Je ne sais plus où je suis, totalement à mon plaisir. Une main frôle mon bras en une légère caresse, je m’en rends compte seulement parce que Monsieur Rhaa s’interrompt. Il m’entraîne pour quitter la pièce. Nous avons visiblement depuis un moment un large public agglutiné avec beaucoup de promiscuité vu la taille de l’ouverture, et qui stationne longuement. J’ai compris plus tard que comme nous avions posé « pas d’échangisme » il me protégeait, le déclencheur a été cette invitation par cette caresse sur mon bras, il m’y a soustraite.

[Camille]

Rhololo   

[Lise]

Oh yeah 

[Moi]

 

[Flibette]

Overside, il me semble. 

[Dr. Ruth]

Nous changeons de pièce et allons dans la salle où il y a le lit suivi de la cage de douche. La pièce est assez large, nous allons au fond à proximité de la cage. Je suis chaude comme la braise, je le plaque au mur et rebelotte, lui défait le pantalon et je le suce. Je tourne le dos à un éventuel public qui de toute façon n’est absolument pas du tout dans le champ de mes préoccupations, je veux le sucer et c’est la seule chose à laquelle je pense.

Je me régale de cette position, accroupie, qui me permet de le regarder avec des yeux qui sentent le cul, de voir qu’il se délecte lui aussi du spectacle en même temps que de mes caresses. Je ne le suce pas pour le faire jouir, juste pour lui donner du plaisir. Il me relève et me retourne contre le mur, ainsi il tourne aussi le dos à l’entrée de la pièce. Je découvre une sangle qui fait office de poignée dans le mur, à hauteur de mon visage. Quelle excellente idée ! Je m’y accroche tandis qu’il s’active à grands coups de reins. Je l’entends me dire de faire moins de bruit, que mes râlent attirent le monde. Je m’efforce d’être moins bruyante et d’étouffer mes cris, mais je ne crois pas y être parvenue. Il s’arrête  après que j’ai encore eu un orgasme. Il a trop chaud. Nous quittons la pièce.

Tandis que nous allons retrouver les salons du haut qui sont plus frais, une main caresse mon sein. Je me retourne et je vois une fille qui me dévisage avec beaucoup de désir. J’hésite un bref instant à faire demi tour, mais on a dit pas d’échangisme. Une autre fois peut-être.