L'hôtel du cul tourné

[Dr. Ruth]

je rebondis :

"au lit", je prends très mal qu'on me dise non. Attention je parle de mon amant ou amoureux qui n'aurait pas envie à un moment.

Exemple d'une femme qui prend la mouche parce que le partenaire ne souhaite pas l'honorer pour X raison.

Les femmes ont la réputation de se servir du sexe comme récompense ou punition par privation. Y avez-vous été confronté ? comment le vivez-vous ?

J'ai eu une seule fois un partenaire avec peu d'appétit, je l'ai mal vécu (et j'ai enfin compris la frustration masculine). Remise en cause au bout de quelques refus de ma féminité, questionnements existentiels, avant de me dire basta et de m'occuper de moi toute seule, au grand dam de monsieur, à croire que se masturber c'est tromper. Bon, il n'a pas fait long feu, je l'ai quitté, entre autre pour devoir conjugal non accompli de façon réccurente 

[mescalero]

Les femmes ont la réputation de se servir du sexe comme récompense ou punition par privation. Y avez-vous été confronté ? comment le vivez-vous ?

Tiens, je ne suis plus le seul à le dire.
Comment je réagis ? Je zappe, je jette. Immédiatement et définitivement. Dès la première fois.
En même temps, ça explique pourquoi je ne suis pas en couple. 

[Hotllywood]

Alors oui, mais à postériori (relation éteinte depuis longtemps) je me rends compte que cela faisait suite à une suite de frustrations accumulées.

Le sexe comme récompense: évident chez certaines femmes, mais pas toutes, loin s'en faut. Disons qu'au début d'une relation c'est jamais le cas et puis qu'ensuite parfois ça apparait.
Souvent lié au besoin d'etre rassurée et d'exister autrement que par la baise. M'enfin de toute façon ce sont toujours de mauvais coups celles là 

Le sexe non pas ce soir: en couple épanoui du cul c'est très compréhensible, la fatigue ça existe.

Pour moi c'est la répétition des non qui pose problème plus le sentiment d'etre limité dans les pratiques.

[Valentine]

Ça m'arrive rarement de dire non et je ne suis pas vexée quand on me dit non de temps en temps

Par contre je déteste qu'on utilise le sexe comme une récompense ou une arme pour obtenir quelque chose donc je ne le fais pas non plus

Je ne suis pas d'accord avec l'adage de Charlie qui dit que le "hangry" sexe est le meilleur des sexes

[croquante]

Je ne me souviens pas avoir jamais utilisé le sexe comme punition/récompense parce que j'aime le sexe, et que cette façon de l'utiliser me semble plus propre aux femmes pour qui limite c'est une contrainte/devoir.

Dans un couple la fatigue ou les contrariétés peuvent toucher l'un comme l'autre c'est vrai, mais je serais quand même bètement vexée, je ne le ferai cependant pas sentir à l'autre car je sais que ma réaction n'est pas rationnelle.

J'ai eu un partenaire avec peu d'apétit aussi, je l'adorais, mais ça ne me convenait pas, alors je l'ai quitté.
Pas seulement pour cette raison, pour tout un tas d'autre qui faisait de lui un vieux garçon solitaire, dans le sens ennuyeux du terme.

[Cardamone]

Cela m'est arrivé deux fois de me sentir le mec obsédé dans une relation.
La première fois, il était très amoureux mais il avait moins envie que moi...et à la fin (3 mois donc  ), il ne bandait même plus...

Et ensuite ce fût dans les derniers temps avec Ex, il n'était plus porté sur le sexe...uniquement dans la tendresse et les câlins tactiles. J'étais horriblement frustrée, mais vraiment c'était horrible.

Je ne refuse pas le sexe quand je suis fatiguée, car même une pénétration ou des caresses quand on est nazes moi j'aime bien...par contre, quand je refuse, c'est que je n'ai plus envie du mec...sachant que j'ai connu aussi la satisfaction dans une relation et que je n'avais pas besoin/envie de baiser tout le temps.

Mais oui, un refus répété me fait me poser des questions et me fragilise oui.

[vette]

Comme pour Hot, c'est la répétition du non qui me poserait problème.
Je n'ai jamais vu les hommes comme des machines à baiser, et je leur reconnais tout à fait le droit d'être fatigués, contrariés ou de ne pas avoir envie.

Ca ne me vexe pas, parce que je sais que ça ne vient pas de moi.
Il m'est arrivé de carresser, masturber, voire sucer un homme, et de ne pas ''baiser'', parce qu'il s'endormait.
J'aime bien respecter le sommeil des autres, parce que je sais à quel point c'est terrible de ne pas dormir ou de mal dormir.

Ce qui me vexerait, c'est un homme qui refuserait tout contact, ou qui me tournerait le dos. Mais depuis le père de mon fils, ça ne m'est plus jamais arrivé.

[Célimène]

Je crois n'avoir jamais utilisé le sexe comme une récompense ou une punition, d'abord parce qu'en général j'essaie d'être un peu adulte dans ma relation aux autres et ensuite parce que ce concept me dépasse, tout comme celui de la réconciliation sur l'oreiller.

Il m'arrive de refuser parce que je suis fatiguée, que je ne suis pas d'humeur, il lui arrive de refuser pour à peu près les mêmes raisons. Comme vette, ça n'empêche pas les caresses. Et tant que ça n'est pas tout le temps, on y survit assez bien.

Enfin l'absence d'envie prolongée signe souvent pour moi la fin de la relation.

[valentin]

Avec certaines femmes pas très douées, faire l'amour est une punition.

Mais bon, on se force, quand même, il leur faut bien quand même une récompense de temps en temps.

[mescalero]

Avec certaines femmes pas très douées, faire l'amour est une punition.

Mais bon, on se force, quand même, il leur faut bien quand même une récompense de temps en temps.

Mais on n'y revient pas ...
Pas moi, en tous cas.

[vette]

Mescal,  .

[Flibette]

Quand j'ai lu le titre du topic, qui plus est lancé par Ruth, j'ai cru qu'on allait parler sodomie. 

[mescalero]

Mescal,  .

Ben quoi ...
Je préfère de loin "pas de sexe" à  "sexe nul" et même à "sexe bof".

[lolokikou]

je rebondis :

Exemple d'une femme qui prend la mouche parce que le partenaire ne souhaite pas l'honorer pour X raison.

Les femmes ont la réputation de se servir du sexe comme récompense ou punition par privation. Y avez-vous été confronté ? comment le vivez-vous ?

Je ne me suis jamais servi du sexe comme récompense ou punition. Par contre n'ayant pas un grand appétit je peux dire qu'on a connu des périodes chastes voire même de très très longues périodes très très chastes !

La "chance" que j'ai est que Léon n'avait pas non plus un trop gros appétit...

Il y avait un mélange de stress, de peur, de manque d'envie aussi. Et puis aussi énormément de culpabilité de ma part... de ne pas pouvoir le satisfaire, et moi non plus par la même occasion !
Bref j'étais un peu dans un cercle vicieux : j'ai pas envie, j'aime pas ça, je vais avoir mal, je ne suis pas "normale"...

Enfin bon pour dire que non je ne m'en servais pas comme moyen de pression ou de récompense !

[Hotllywood]

Pourquoi tu en parles au passé?