Bien le Bonjou Ratousse,
Dans la vie il y a deux sorte d'hommes: ceux qui savent faire les cuni, et ceux qui savent pas.
Et c'est pas simple.
Le cuni réussi, c'est un peu comme quand tu vois un jongleur à la téloche et que tu te dis que si tu travaillais tu y arriverais, mais faut juste que tu t'y mettes sérieusement et puis ça épatera tes amis (de jongler) (enfin ça dépend dans quel milieu tu évolues mais sinon je n'évoquais pas la gaudriole là)
Ou en étais je?
Ah oui, voilà: la femme est un animal étrange qui jouit des pieds ;parfois; des narines (pas toutes) et puis surtout de l'entrecuisse mais certainement pas toujours de la même façon ni pour les mêmes raisons: les gonzesses sont compliquées, c'est pas facile d’être qualifié de langue agile, ah non alors.
Déjà les gonzesses sont livrées avec 827 sortes de clito, c'est un peu comme un PC: ils se ressemblent tous mais n'ont pas les mêmes performances et puis si tu les utilise mal ils plantent.
D'ailleurs j'ai déjà entendu une amante me dire qu'il fallait arrêter pour démarrer: si c'est pas une preuve ça; non vraiment; le cuni c'est pas simple.
Au début moi j'avais pas compris toussa, je pensais qu'il suffisait de plonger au milieu du Vé et puis de faire pareil qu'un klébar en train de boire dans sa gamelle mais pas du tout, c'est comme les tours de magie de Garcimore: des fois ça mars, des fois ça mars pas, ça m'énerf...
C'est là que j'ai rencontré une fille qui m'a dit qu'il suffisait de l'écouter me guider, alors plein de bonne volonté j'ai plongé tel Cousteau au mieux de sa forme.
J'étais tellement plein d'enthousiasme que j'avais oublié un détail. Bien que gironde la belle était dodue et ses cuisses conséquentes: de fait; une fois la tête en place; je me suis retrouvé comme un flic dans un stand de tir: les oreilles bien protégées par un casque anti bruit, j'entendais rien et elle conclut par une litanie
ah làlà les hommes font semblant de nous écouter mais il sont tous pareil, à la fin il n'en font qu'à leur tête etc etc Alors je m'en suis allé explorer d'autres fonds.
Mais en fait je n'ai pas plus trouvé le graal qu'un croisé. C'est pénible le cuni: d'abord il faut se retenir, c'est pas comme un mac Do, on peut pas se jeter dessus et s'empiffrer sous peine de passer pour un gros goinfre (par contre on peut y mettre les doigts)
On peut pas non plus aspirer le coca en faisant plein de bruits de paille, enfin si on peut mais pas trop vite, et puis pas tout de suite, enfin là si mais pas là, mais merde j'ai soiiiiiiiiif!
Finalement j'en ai conclu que j'étais mauvais.
Et puis je me suis dit: y'a pas, il faut que j'y arrive, chui Hot" quand meme!
Alors avec la suivante j'ai pris mon temps, survolant la zone avec l'air autant circonspect d'un hélicoptère Huey au dessus de la jungle Vietnamienne dans les années 70, écartant les broussailles avec la douceur d'un démineur, rapprochant le nez tel un œnologue distingué, sortant la langue avec la même lenteur qu'un distributeur de billets te ressort ta carte bleue (tu sais: ce moment ou tu flippes en te demandant si tu vas la récupérer ou pas)
....au bout d'un quart d'heure j'avais des crampes dans la nuque et puis les mâchoires crispées comme chez le dentiste, et puis je voyais pas sa tete et ses réactions par ce qu'elle avait de gros nichons, alors j'essayais de me baser sur les réactions de ses nichons.
Mais je sais pas lire dans les nichons.
Quand je me suis relevé j'ai couru dans la salle de bain chercher des anti inflamatoires et là elle m'a dit
-quoi, tu t’arrêtes déjà!?
Go Nuts!