Je suis d'accord sur l'orientation anti syndicat très marquée donc forcément orientée.
D'un autre coté il faudrait savoir qui décide des réformes de l'enseignement (j'ignore) et pour quelles raisons.
Bon, je ne peux pas m'exprimer sur tout (notamment sur la façon dont est noté le baccalauréat) parce que je m'estime encore soumis au devoir de réserve.
Mais ...
Il me semble que la médiocrité de l'enseignement en France, de la maternelle à l'Université, ne tient pas du hasard. Au contraire, on a pratiqué une politique démagogique de baisse des exigences (jusqu'à Bac+3) entrainant la dévalorisation des diplômes.
C'est facile, car les parents se réfèrent toujours à ce que les diplômes valaient au moment où ils quittaient l'école ...
Et comme plus personne ne veut aujourd'hui que ses enfants soient ouvriers ou employés subalternes, on vend des illusions aux familles. Accessoirement, l'allongement des études diminue artificiellement le chômage des jeunes, c'est tout bénéfice à condition que ça ne coûte pas trop.
Aujourd'hui, donc, les diplômes que tout le monde a ne valent plus rien du tout. Ou, autrement dit, un diplôme vaut ce que vaut socialement celui qui le porte.
Vive le sul titre réellement efficace, celui qui donne accès aux bons emplois (payés plus que le SMIC), aux bonnes carrières, je veux dire :
l'acte de naissance.
Le 14 juillet, vous avez le droit d'être pliés de rire.