J'espère que je le serai aussi, mort.
Nan mais ce type de "raisonnement" à l'emporte pièce est l'argument ultime employé pour tout et n'importe quoi. C'est le "ben si lui il le fait pas, moi non plus je le ferai pas". Remarquez, ça commence à la maternelle, ça se poursuit à l'adolescence (une histoire de vaisselle, me semble, non?
) et apparemment ça continue à l'âge adulte.
A ce train là, on se demande pourquoi on ne torture plus (oh ben oui, après tout les autres ils le font!), pourquoi on cherche l'égalité des sexes, etc etc...
Me semble également que la loi de 1905 sépare Eglises et Etat, en France, non? L'Etat n'a donc pas pour vocation à légiférer sur quelles religions ont le droit d'exister sur son sol... Tout au plus si celles-ci tombent sous le coup des sectes (ah pardon, le Petit Timonier a fait disparaître de la liste la Scientologie, vu que y'a son (petit) copain Tom Cruise dedans...) ou sous le coup de lois diverses (incitation à la haine raciale, etc etc).
Les prières en pleine rue? Ben on autorise les processions religieuses catholiques non? Pour mémoire, les Lefebvristes de Saint-Nicolas-du-Chardonnet occupent illégalement l'église en question, et ce malgré un arrêté d'expulsion obtenu en... 1977!
Que l'on n'aime pas l'Islam, notamment dans ses principes qui visent à mélanger pouvoir temporel et pouvoir spirituel, je peux le comprendre ET je partage cet avis. Mais ne risque-t-on pas de radicaliser cette croyance si elle est systématiquement laissée de coté (pour les lieux de culte, par exemple)? Ou si elle est systématiquement associée à des pratiques condamnables? Ou si, pour la "représenter", on met sur un pied d'égalité (de voix, au sein du CFCM), les musulmans laïcs qui représentent la grand majorité des musulmans de France et les radicaux extrémistes de l'UOIF (exemple non fortuit, CFCM créé par l'ancien ministre de l'Intérieur, aujourd'hui Président)?