J'ai bien compris qu'hier c'était chez toi... Et, je suis d'ac' pour dire qu'il s'y est pris pour comme un âne.
Mais j'ai cru comprendre aussi que ça ne posait pas de problème particulier à la mère quand ça se passait chez elle. C'est de ça dont je parle.
A la limite, si ça s'est tout le temps passé chez toi et que tout le monde était au courant sauf toi, alors, en effet, y' une question de com' à voir.
Je vois juste pas bien comment tu peux utiliser l'argument "ce qui se passe chez sa mère ne te regarde pas" à propos de quelque chose qui se passe chez moi.
Je peux admettre que ok, sa mère peut décider de ce genre de choses sur son territoire sans même m'informer, ok.
Mais ça ne justifie pas que je me retrouve devant le fait accompli : dans cette logique, ce qui se passe chez sa mère ne s'applique pas automatiquement à ce qui se passe chez moi, spa ?
Bref, je ne vois pas trop où tu veux en venir avec cet argument.
Par ailleurs, je ne vais pas refaire l'historique, mais en l'occurence, lorsque j'ai découvert le truc, je n'avais aucun moyen de vérifier que ça se passait effectivement chez sa mère, ni l'âge de la jeune fille, ni l'approbation de ses parents à elle, ni son statut de séropositivité, ni sa méthode contraceptive, ni d'ailleurs le temps ni l'envie de me lancer dans ce genre d'investigations, vu qu'il était minuit passé et que j'étais un peu saoul.
En fait, il n'aurait pas été minuit passé, j'aurais fichu la demoiselle dehors.
Je m'en serais voulu, mais de fait j'aurais eu raison, puisqu'ils sont passés outre mon instruction de "chacun dans sa chambre" (ce qui, quoiqu'on dise de ma réaction initiale, de la position de sa mère, de l'âge normal de baiser avec sa copine, tout ça, ce qui était inacceptable de la part de mon fils, mon instruction était claire, et j'étais chez moi).
Donc je me répète, mais bon à chaque fois j'y vois encore plus clair : il a complètement déconné dans sa façon de gérer le truc :
1 - si il m'en avait parlé avant, "à propos ma copine va venir passer la nuit, et on passera la nuit ensemble", la question est effectivement une question de savoir si c'est normal qu'un gamin de 16 ans couche avec une copine sans lendemains, "vieux con" contre "laissez faire la nature"
2 - comme il ne m'en parle pas avant, je découvre le truc à minuit, et je n'ai pas tellement d'autre choix que de faire acte d'autorité, chacun sa chambre, vu l'état des choses je n'ai pas à prendre le risque
3 - le lendemain, je découvre qu'il m'a désobéi, je n'ai pas non plus trop le choix que de faire un scandale, d'autant qu'à ce moment je n'en sais toujours pas plus sur la situation : pas question qu'elle remette les pieds chez moi puisque mon fils ne sait pas tenir ses engagements quand elle est là
4 - mais comme je ne suis quand même pas autant un gros con insensible et rigide que vous semblez le penser, je passe quand même un coup de fil à sa mère, j'appelle aussi sa soeur, je vous demande votre avis, et je constate qu'en effet, ce n'est pas la mort (elle a 17 ans, ses parents sont ok, ce n'est pas juste un truc d'un soir, elle prend la pilule, etc.) ; la question devient donc simplement que je désaprouve le principe, versus c'est leur dernière soirée en amoureux, et donc après réflexion je me dis que je n'ai pas forcément à lui imposer mes principes
5 - entretemps, coaché par sa mère et sa soeur, il fait l'effort de me rappeler et de m'expliquer et de reconnaitre qu'il a merdé dans son approche, et je lui donne donc mon ok pour le soir
Comment vous en déduisez que c'est juste un truc d'égo de ma part, et que tout ça est de ma faute ?
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