Suis partagée, là, car je ne connais pas les protagonistes de l'histoire.
Je ne trouve rien de choquant à coucher à seize ans. Rien de choquant non plus que les parents soient au courant, dès lors que c'est le jeune qui leur en parle de lui-même. S'il n'en parle pas, alors ça reste du domaine de l'intime, et les parents n'ont rien à dire. Dans tous les cas, l'info n'a pas à venir d'une tierse personne.
Je ne suis donc pas choquée que les ''au courant'' n'en aient pas parlé à celui qui ne l'était pas.
Je me demande par contre pourquoi le fils de Val n'en a pas parlé à son père, pour finir par le mettre devant le fait accompli, juste avant de partir pour longtemps. Juste parce que ça l'arrangeait, ou bien un message ?
Mon fils m'a amené des copines à la maison, et m'a demandé la permission pour qu'elles restent pour la nuit. J'ai dit oui, parce que, comme les autres, je voulais lui éviter le côté glauque du n'importe où. Aussi bien à lui qu'à la copine. Il allait aussi très officiellement dormir chez elle, avec l'accord de la mère.
Je n'aurais pas aimé non plus qu'il me mette devant le fait accompli et retrouver une donzelle chez moi au petit déj.
Par contre, une chose m'a dérangée. Le bruit. Ma maison étant conçue comme elle l'est, inévitablement, j'entendais son lit taper contre le mur. Même si j'ai été fière de constater bruitament la vigueur de mon fils (et son efficacité aussi, si j'en crois les râles de sa copine), ça m'a mise profondément mal à l'aise.
Et puis je me suis dit qu'il avait dû m'entendre aussi, malgré mes précautions de discrétion.
Finalement, je crois que j'ai pris ses invitations copinesques comme une marque de confiance. D'autant plus que ses copines étaient toujours très polies, et faisaient la vaisselle du petit déj avec lui. Lui, de son côté était assez fier de présenter sa mère.
Je n'ai jamais eu peur que ''ça dure'', à cause de ma permissivité. Au contraire. Sans banaliser, je crois qu'il faut ne donner aux choses que la place qu'elles ont.
Et je ne me suis jamais demandé s'il était bon pour lui d'avoir une vie sexuelle précoce, parce que je pensais que ça le regardait lui, et pas moi. Et aussi, que s'il le faisait, c'est qu'il était assez mur pour le faire.
On avait déjà parlé préso, grossesses, etc. Et je crois que c'était bien intégré pour lui. Et on avait aussi parlé respect de la partenaire, du plaisir féminin, etc, au fur et à mesure de ses sollicitations sur ces sujets.
Donc, oui, je trouve dommage que Val et son fils n'aient pas davantage parlé avant, mais c'est justement l'occasion de le faire, et en l'occurence, il me semble qu'il lui tend la perche pour ça (sans jeu de mots laids).