Ce qui leur donne une vue particulièrement incomplète du monde. Par contre, ils l'expliquent un peu trop volontiers aux autres.
Ils ne donnent pas un avis, ils énoncent une vérité qu'on doit noter dans son cahier.
Je trouve ça très chiant.
Finement vu. Je trouve cette propension à expliquer des trucs en permanence avec la capacité d 'écoute d'une huitre assez pénible.
Bon cessons de taper sur les profs c'est trop facile.
Sur les codes sociaux, je résume ma position à quelque chose de simple : on en est ou pas.
cessez de vous gondoler vous avez mauvais esprit.Dans tous les milieux, on attend de vous un certain nombre de choses pour montrer que vous faites partie de la tribu. C'est valable pour les banquiers comme pour les cheminots, seul le code change et ses manifestations extérieures. Que ce soit pour le financier anglais le fait de porter costume sombre et chemise à chiffre, ou pour le cheminot de la banlieue parisienne le fait de prononcer les "qu" avec un chuintement à la fin (keuchhh).
Donc hormis la volonté de se singulariser façon moi j'suis un rebelle matez donc comme je suis libre, j'estime que respecter les codes sociaux traduit la volonté de s'intégrer dans un milieu ou pas. Dès lors, comment s'étonner si on est plus ou moins rejeté quand on ne joue pas le jeu ?
Remarquez que je parle là des codes professionnels mais il en est de même pour tous les autres groupes, comme disait Camille (penseuse perverse notoire du début du XXIe) il y a ceux qui jouent au basket et ceux qui jouent au tennis. C'est le même principe.
Dès lors, que faire ? Bin en ce qui me concerne, quand j'ai envie / besoin d'être accepté dans un groupe, je suis les codes voir les précède. C'est exactement comme ce que nos grands parents appelaient les bonnes manières ; leur utilité est simple, qui est de permettre à deux parfaits étrangers de savoir comme l'autre va réagir à une entrée en contact ce qui permet de bypasser (
hé les filles z'avez vu l'anglicisme ?) la difficulté du premier échange. Savoir qu'à la question "comment allez-vous" on doit répondre "bien et vous ?" en serrant la main droite de l'interlocuteur (ce qui vient du rituel romain destiné à montrer à l'interlocuteur que l'on ne porte pas d'arme) permet de ne pas rester bloqué à la phase "c'est qui lui qu'est-ce qui me veut là".
Démonstration embryonnaire qui demanderait plus de développement sur l'importance de l'éducation, mais lumineuse.
Bien évidemment, si j'ai rien à foutre des autres et que je n'attache aucune importance à leurs attentes en termes sociaux, je peux les écraser de ma superbe en démontrant ma supériorité par le mépris que je porte à leurs coutumes grotesques et risibles (dont je ne manquerais pas de me moquer ultérieurement une fois revenu dans ma tribu avec des gens qui, eux, partagent mes attentes comportementales).
Entre les deux, il y a tout ce que l'environnement social permet et fait évoluer. Il y a 30 ans pas question pour un cadre d'aller travailler sans cravates. C'est en train de perdre le côté obligatoire depuis pas mal de temps pour beaucoup. Donc faut suivre, et pas rester cantonné dans un acquis qui peut vite perdre du sens, moi je dis.