Comme si le fait de non cohabiter permettait de prolonger le sentiment amoureux... J'aurai tout lu
Non, mais ça rend la rupture plus simple.
Ben c'est pas juste une blague, en fait...
Savoir que son couple est mortel (dans le sens "il peut mourir à tout moment au gré du ras-le-bol de l'un ou de l'autre"), ça conduit forcément à faire des efforts pour le nourrir et le faire vivre, donc à lui donner toutes ses chances.
Dès que l'autre "s'engage", plus moyen de savoir s'il ou elle est toujours là par respect de la parole donnée, ou par envie d'être là.Pour moi, cette idée de la non-cohabitation (coa, coa), c'est exactement ça : je ne suis pas avec toi pour faire des bébés, pour partager le loyer, pour faire genre auprès de mes amis, pour rassurer ma mère, je suis là parce que j'en ai envie, et que je me fiche de la forme que ça prend.
Et si je suis un jour certain de préserver cela, cette fragilité, cette volonté de construire un truc sans schéma contraint, de préserver cela tout en vivant ensemble, alors pourquoi pas, je n'ai rien contre le fait de vivre ensemble.
Ce n'est pas le quotidien qui me fait peur, ni la volonté de préserver un espace à moi ; c'est la trouille qu'avec la vie sous le même toit arrive tout un paquet de "normes" sur la façon dont des gens qui vivent sous le même toit doivent s'y prendre pour vivre sous le même toit.
Donc : y'a pas d'urgence du tout, on verra bien.
Et dans ce sens, Hot, oui, trois fois oui, ça prolonge mon sentiment amoureux.
D'ailleurs tous les gens qui sont "amoureux sous le même toit" sont sous le même toit parce qu'ils sont tombés "amoureux sans vivre sous le même toit".
Alors, ça te la coupe, hein ?