BH du 30 Toctobre

[Flibette]

Je n'ai rien à préserver de moi,  Moi. Je ne me pose pas la question de plumes ou pas plumes.
[...] Je ne calcule pas ces choses là.

Ben, je crois que des fois, il faut se la poser la question de plumes ou pas plumes, qu'il faut calculer, même si le terme est mal choisi.
Je te lis, même si j'interviens peu pour te répondre.
Tu me fais beaucoup penser à ma mère qui donne, donne, donne et qui finit par se faire du mal. C'est son fonctionnement propre et tu n'es pas elle mais au final le résultat est le même: vous morflez et ce ne fait que vous enfoncer un peu plus. Et, ça sert à rien...
Le pire dans tout ça, c'est qu'il arrivera un moment où tu seras tellement au fond du trou que tu ne seras plus utile à personne, voire, tu seras un poids.

C'était mes 2 cents à lire en gardant en tête que je me place dans une optique bienveillante.

[Moi]

Vette, ta vie c'est comme un vase, si tu passes ton temps a le vider en donnant aux autres mais en oubliant que u as aussi besoin de te remplir  ben tu ne te remplis pas et tu ne peux plus donner a un moment donne. Et je crois qu'en ce moment tu es trop videe pour pouvoir deverser encore. Pour l'instant. Et tu parles de ton amie mais regarde ce que tu es en train de faire...
 

[vette]

J'ai pas l'impression de ''donner''.
Je suis inquiète pour ma cops, et j'ai de la compassion pour elle. Je vais aller la voir le we prochain, pour qu'on se soutienne mutuellement.
On va éviter de trop parler de nos chagrins, se faire un petit restau, peut-être un vide grenier s'il fait beau, ou un ciné s'il pleut.
On va se faire mutuellement nos couleurs de cheveux, s'épiler de concert, bref, faire ensemble des trucs de filles.
Ca nous fait du bien à toutes les deux d'être ensembles, parce qu'on est amies, qu'on s'aime, qu'on a toujours été là l'une pour l'autre.
Ca ne me vide pas, parce que l'amitié c'est un échange. Et que ça me remplit aussi.

Par contre, ce que j'ai appris, ces dernières années, c'est à ne plus me préoccuper des personnes que je n'aime pas vraiment. Je réserve ma compassion.  Et je me mèle de ce qui me regarde.

Je ne vais pas mal. Je suis triste et je me sens seule. Mais je fonctionne normalement, je ne suis pas dépressive, je reste active, je me fais des plaisirs.
Je dors bien, je mange bien (ce soir, je me suis lancée dans la préparation d'une courge spaghetti, une grande première).
Parait que j'ai une faculté à rebondir qui intéresserait la science.
Et ce n'est pas parce que la vie ne m'aime pas que je n'aime pas la vie.

[Cruella]

Je passe et lis .... à toutes et à Vette  

[Lulu la Nantaise]

Avec lui, je me posais contre lui, et ma solitude m'était légère.

Je ne voudrais pas être brutale, mais il me semble que tu l'idéalises beaucoup, l'amant, depuis sa mort. Juste avant tu t'apprêtais à le quitter, si mes souvenirs sont bons, et il y avait plein de raisons. C'est lui qui est parti, et depuis tu ne lui trouves plus que des qualités, qui te manquent. Il n'y aurait pas un peu de culpabilité d'avoir voulu le quitter, dans tout ça ? 

[Rubis]

une rencontre, un enthousiasme qui me touche : sept ans après, je suis encore à leurs yeux tata alors que le petit dernier je l'ai à peine connu car mon ex était fâché avec leur mère.  Ces enfants, qui deviennent de petites femmes puisque l'ainée à 18 ans, m'étonneront toujours : ils n'hésiteront pas à traverser une rue, à courir pour me rattraper pour venir me parler un petit peu.

J'étais en train de demander mon chemin quand j'ai entendu d'une voix fière : "c'est ma tata". 

c'est tout con, mais cela me touche surtout que c'était sans doute les gamins dont j'étais les moins proches

[Lulu la Nantaise]

Super, tata Rubis, c'est vrai que ça fait plaisir, ce genre de chose

[vette]

Je ne voudrais pas être brutale, mais il me semble que tu l'idéalises beaucoup, l'amant, depuis sa mort. Juste avant tu t'apprêtais à le quitter, si mes souvenirs sont bons, et il y avait plein de raisons. C'est lui qui est parti, et depuis tu ne lui trouves plus que des qualités, qui te manquent. Il n'y aurait pas un peu de culpabilité d'avoir voulu le quitter, dans tout ça ? 

Du tout. Je voulais mettre un terme à une relation qui ne me convenait plus, parce qu' il n'était presque plus jamais libre. Je l'ai vu, je lui ai fait part de mon intention, et il a réussi à me convaincre du contraire. Il est mort deux semaines après.
Depuis, j'ai vu des vidéos de lui avec sa "nouvelle cops", et j'ai compris beaucoup de choses en les voyant. J'en suis à me demander s'il ne savait pas qu'il était malade.
Normalement, une nouvelle relation rend joyeux, et là, je n'ai jamais vu autant de tristesse dans ses yeux, ni de sourire aussi crispé.
Et je ne délire pas. Des personnes qui le connaissaient bien ont ressenti la même chose.
Je sais pourquoi je voulais le quitter, et je sais aussi pourquoi on a été amants pendant dix ans.
Je ne l'idéalise pas, lui. Je l'ai trop connu pour ça. Nimême notre relation, qui a eu des hauts et des bas.

Par contre, j'ai l'exacte mémoire du bien-être qui était le mien quand nous étions peau contre peau. Particulièrement les derniers mois, où nous avons eu tous les deux une relation très douce et des orgasmes phénoménaux.
La dernière fois qu'on s'est vus, on s'est dit tout le bien qu'on pensait l'un de l'autre.

Et il y a peu, je me suis souvenu d'un orgasme qu'il a eu (peut-être un mois avant sa mort), où il a eu un genre de malaise, très vite dissipé. Ce jour là, nous nous sommes dit au-revoir en disant chacun à l'autre : prends soin de toi.

Je sais aussi  que je me suis empêchée de vivre avec lui beaucoup de choses, parce que je ménageais la jalousie de mon homme. Et ça, ça me reste en travers.

Et je maintiens, donc : quand nous dormions ensemble, le plus souvent,  j'étais sereine et apaisée.

[winy]

 

Revoir des amis d'enfance perdus de vue, ça aide à comprendre pourquoi on les a perdus de vue

[valentin]

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[Nana]

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j'ai la meme impression quand je revois mon ex : je sais pourquoi j'ai divorcé.