(hop, remontage parce que j'avais parlé d'un truc dans le sujet récemment, et bonjour mon post pavé)
Bon, j'ai connu une ex manipulatrice / passive agressive / chantage affectif (surtout depuis qu'elle a passé quelques mois en clinique spécialisée dans les troubles du comportement alimentaire) qui a fait une tentative de suicide alors qu'on vivait ensemble, pendant que j'étais en cours et que elle séchait les siens.
J'étais furieux après elle en l'apprenant, même si je ne lui ai pas gueulé dessus.
Elle l'a fait en prenant une dizaine de cachets anxiolytiques prescrits par son psy(chologue ou psychiatre? comme elle voyait les 2 je ne sais pas), dont le seul risque est la somnolence, et les nausées,(elle s'est empressée de lire a haute voix à côté de moi la notice et d'avoir ensuite les symptomes décrits comme par magie) ce qui l'arrangeait pour légitimer son envoi dans cette même clinique spécialisée en France, mettre une distance suffisamment confortable avec moi pour trouver le courage de me faire comprendre que notre relation c'était fini.
J'ai alors compris deux choses:
-cette clinique est régie par des charlatans aux méthodes désastreuses qui leur permet de gagner un max en exploitant les faiblesses les plus profondes de leurs patients pour les conforter et en faire des pompes à fric. (c'est ptêtre pour ça que je savais que la médecine en France c'est pas top, et que la vidéo de la doctoresse Buisson qui raconte des trucs faux m'a rendu véhément)
-Dans un monde de pacifistes, ce sont les emmerdeurs qui s'imposent. Ou bien, les gens qui sont bien dans leur pompes ne peuvent être emmerdés que par des gens qui le sont moins, qui tirent vers le bas pour ne plus être seuls.
J'ai connu l'ainé d'une famille d'amis qui s'est suicidé sans qu'on sache trop pourquoi. Pourtant il avait fait une longue préméditation, je ne le connaissais pas tellement mais ça a foutu une grosse terreur dans tout son entourage.
Personnellement c'est un truc que je n'envisage pas.
bien que ayant 8 ans j'ai été très contrarié parce que mes parents cédaient tout à ma petite soeur qui faisait de l'épilepsie, j'ai confondu "fugue" avec "suicide" et j'ai dit à ma mère que "si ça continue j'vais me suicider". Je voulais dire fuguer. hum.
La pauvre, juste après le divorce avec mon père ça a pas dû être simple.
Aussi quelques années plus tard elle m'a emmené chez un psy et j'ai appris qu'un jour quand j'étais encore plus jeune, je m'en souviens même pas, mais un soir ou je ne voulais pas finir mon assiette comme un sale gosse qui préfère jouer tout le temps elle m'a dit que "il faut manger pour vivre" et que, déjà très balaize en rhétorique je lui ai répondu que "moi j'ai pas envie de vivre".
Alors que franchement, la réalité est ailleurs, je suis certain que ce que j'ai répondu c'était rien qu'un moyen de pouvoir aller faire mumuse avec mes jouets du moment.
Certaines personnes ont peur du suicide à cause de menaces superstitieuses, d'enfers de tous les noms et de toutes les méthodes. Moi c'est juste que je ne comprends pas comment on peut placer autre chose de plus prioritaire que de vouloir vivre une vie pleine de réjouissances.
J'ai bien lu vos réponses sur l'oubli de tout.
La déprime ou le mal être résultent d'un rétrécissement de la perception du monde: si on se berce soi même de complaintes morbides c'est le moment de se rendre compte qu'on fait son propre malheur.
Si on a de la douleur y'a des miliers de moyens d'apaiser sa douleur (chimiquement, thérapeutiquement, en se changeant les idées, en discutant avec des personnes qu'on apprécie, en fréquentant de nouvelles personnes et de nouveaux lieux, s'ouvrir à des activités, à l'apprentissage de tout), et croire que se tuer est un remède à la douleur implique qu'on sache précisément ce qui se passe quand on meurt. Qui sait? Ce que cherche celui qui veut mourir c'est un grand changement, un repos, la paix, mais pas la mort en elle même.
Une nouvelle vie pleine de bonnes choses.
Le fait même que l'on croie que notre vie est désagréable implique qu'on ait déjà vécu de meilleurs moments.
Enfin , croire que se tuer résoudra tout c'est totalement renier notre propre pouvoir de changer en bien notre quotidien.
Notre capacité créatrice est réelle, il faut s'en souvenir.