Le fond et le supposé coup de talon

[Hotllywood]

Merci Valentine. Mais j'ai l'impression que c'est aussi ce que tu es en train de faire. Parfois toucher le fond de le piscine permet de donner un bon coup de talon pour repartir de plus belle.  

si je peux me permettre, j'ai jamais été d'ac avec cette théorie.

Je serais plutot de l'avis qu'il faut luter à tout crin pour ne pas couler par ce qu' il y a autrement plus de chances de ne pas s'en sortir du tout...

Des avis?

[ktycash]

La nageuse de fond te salue bien bas...

[Valentine]

si je peux me permettre, j'ai jamais été d'ac avec cette théorie.

Je serais plutôt de l'avis qu'il faut lutter à tout crin pour ne pas couler par ce qu'il y a autrement plus de chances de ne pas s'en sortir du tout...

Des avis?

Suis assez d'accord avec toi Hot, et puis d'abord je ne vois pas très bien ce que cela veut dire "toucher le fond de la piscine" c'est très relatif tout cela. Certains se noient dans ce qui semble être un verre d'eau pour d'autres et inversement.
Je ne crois pas en effet qu'il faille attendre d'avoir envie de se jeter du train pour rebondir, je n'en vois pas l'intérêt de se faire du mal en espérant que cela va s'arrêter tout à coup en donnant un coup de talon (et puis ca doit faire mal de se jeter d'un train  )).
Pour ma part j'essaie de réagir au moindre coup de blues ou emmerdes, ça permet déjà de ne pas accumuler et donc limite le risque de s'y noyer. Ça permet surtout de sérier les problèmes.
Évidement cela demande beaucoup d'énergie, mais à priori ça c'est pas mon problème.

Je me demande si le fond du débat n'est pas la différence d'attitude devant la vie : les actifs et les contemplatifs...

[Malbak]

Avant qu'elle ne débarque... je dirai, que ça dépend...  

Ba finalement, quand on a touché le fond, on peut difficilement aller plus bas, généralement... et parfois, s'agiter comme un dingue essouffle et ne fait pas trop avancer le problème...
Ma théorie, c'est que, quand on titille la chance, en général (une fois de plus) elle nous le rend au centuple... Un peu comme chercher la merde, en général, elle nous revient souvent dans lag...
C'est juste ma façon de voir et de vivre...

[Valentine]

Avant qu'elle ne débarque... je dirai, que ça dépend...  

Ba finalement, quand on a touché le fond,

et comment tu sais que tu l'as touché toi ?

[Malbak]

et comment tu sais que tu l'as touché toi ?

Je devrai faire semblant de ne rien avoir vu, hein!?...  ou de poser juste un 
 


Pour faire simple... j'essaye d'avoir un minimum de conscience pour ne pas le toucher justement... et j'évite le plus souvent de me mettre dans des situations qui me le feraient toucher... Inexplicable en quelque sorte... A gérer selon les différentes profondeurs...
Tu n'as pas remarquer comme bien souvent, ce sont toujours les mêmes qui ont des problèmes, souvent récurrent d'ailleurs ?... Qui se laissent entrainer dans les fonds en gémissant que la vie est dure et que bien souvent ils ne font pas grand chose pour se libérer du fond... C'est souvent ce que je constate... Avis qui ne tient qu'à moi, je suis d'accord... 

[Lulu la Nantaise]

Bon, ok, mon expression n'était pas exactement dans le sens deuxpointsouvrezlesguillemets on finit de se laisser couler, ça va sans doute aller mieux ensuite.

Ce que je voulais dire était qu'un beau matin on décide qu'on va changer de direction. On s'installe alors vite fait (ou pas) un fond de piscine personnel et portatif à l'altitude où on en est rendu, on botte et on repart.

Je n'ai pas voulu dire qu'on attendait que tout soit bien pourri.

Je n'ai pas voulu dire qu'on se laisse guider sa conduite par un fond de piscine immuable et existant à - x mètres.

J'ai juste voulu dire qu'on prend conscience que ça ne va plus et qu'on fait ce qu'il faut pour que ça change.


C'est tout.

C'est plus clair ?

[Hotllywood]

Eh Lulu relax, c'est pas toi particulierement qui est mise en cause mais c'est un truc qu'on entend souvent 

Je reflechissais justement à ce qui fait que quand ça merdoie pour moi, j'essaye de réagir. Quel est le déclencheur, le truc qui vous fait dire qu'il y a urgence...

En fait il y a pour chacun d'entre nous une limite non admissible. Je me demandais si c'etait lié à la rigueur d'esprit ou à la dépression ou encore à l'urgence vitale enfin bref, pourquoi à ce moment là.

Pour ma part j'ai absolument besoin de savoir qu'il n'existe aucune échappatoire: j'ai tendance à réagir le dos au gouffre, jamais avant.

...sauf qu'avant j'ai tenté d'adoucir le problème de plein de façon possibles. Et la plupart du temps les problèmes se résolvent ainsi.

Ca ne veut donc pas dire que j'ai pas laissé pourrir sans rien faire.

[Valentine]

Pour ma part j'ai absolument besoin de savoir qu'il n'existe aucune échappatoire: j'ai tendance à réagir le dos au gouffre, jamais avant.

Hot vient donc de Mars 

[winy]

Le probème c'est qu'au fond, il fait froid, c'est gris, moche et tout plein de solitude.
Il est hors de question que j'y retourne, à part peut être en touriste, si quelq'un a besoin d'un coup de pouce pour un coup de talon.
Donc je me rangerais plutôt vers Hot, tout en ayant conscience que c'est beaucoup moins marqué chez moi et que mes capacités en la matière ne sont pas encore assez développées.

Mais pour ne pas couler, on s'empêche parfois de plonger.
Donc on ne nage pas non plus. Donc... C'est nul aussi.

[Hotllywood]

Hot vient donc de Mars 

je m'exprime comme un manche aujourd'hui 

[ktycash]

Eh Lulu relax, c'est pas toi particulierement qui est mise en cause mais c'est un truc qu'on entend souvent  

Je reflechissais justement à ce qui fait que quand ça merdoie pour moi, j'essaye de réagir. Quel est le déclencheur, le truc qui vous fait dire qu'il y a urgence...
...

Pour ma part j'ai absolument besoin de savoir qu'il n'existe aucune échappatoire: j'ai tendance à réagir le dos au gouffre, jamais avant.

...sauf qu'avant j'ai tenté d'adoucir le problème de plein de façon possibles. Et la plupart du temps les problèmes se résolvent ainsi.

Ca ne veut donc pas dire que j'ai pas laissé pourrir sans rien faire.

Pour tout ça, j'ai vécu  avec les mêmes comportements sans doute à des degrés un peu plus extrèmes, c'est tout...

En fait il y a pour chacun d'entre nous une limite non admissible. Je me demandais si c'etait lié à la rigueur d'esprit ou à la dépression ou encore à l'urgence vitale enfin bref, pourquoi à ce moment là.

Sur ce point : je n'ai jamais vraiment trouvé de motivation interne à réagir... c'est souvent parce que j'estime que pour ceux que j'aime, je dois réagir avec reflexion, mais action... pour moi, je m'en fous toujours autant...
Ou alors parfois, c'est une sorte de pulsion incontrolable, irraisonnée, ça part n'importe où, n'importe comment, mais ça part plutôt que de rester enlisée et ça je ne sais ni l'expliquer, ni l'anticiper... en revanche je me fais un peu peur quand je fonctionne comme ça parce que je ne pense plus du tout ni à moi même, ni aux autres...

Après coup seulement une fois calmée, j'essaie de trouver ce que je peux faire de positif de ce que j'ai impulsé... parfois rien du tout quand c'est une connerie plus grosse que moi (et ça m'arrive...)

[Valentine]

je m'exprime comme un manche aujourd'hui 

non mais tu me faisais penser à ce bouquin "les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus" et ses classifications basiques :
- quand les hommes ne vont pas bien ils rentrent dans leur caverne,
- les hommes ne réagissent que face au gouffre

et j'en passe...

[Valentine]

Mais pour ne pas couler, on s'empêche parfois de plonger.
Donc on ne nage pas non plus. Donc... C'est nul aussi.

T'as qu'à descendre par l'échelle au lieu de plonger c'est moins brutal et tu t'habitues petit à petit à la température de l'eau 

[Lulu la Nantaise]

Eh Lulu relax, c'est pas toi particulierement qui est mise en cause mais c'est un truc qu'on entend souvent 

Je sais, t'inquiète pas, je ne m'énerve pas 

Je précisais simplement ma pensée, et apparemment on est d'accord :

Ce que je voulais dire était qu'un beau matin on décide qu'on va changer de direction. On s'installe alors vite fait (ou pas) un fond de piscine personnel et portatif à l'altitude où on en est rendu, on botte et on repart.


J'ai juste voulu dire qu'on prend conscience que ça ne va plus et qu'on fait ce qu'il faut pour que ça change.

Par contre déterminer quel est le déclencheur exact ... Je suppose que tout le monde réagit quand il n'existe plus aucune échappatoire ou plus exactement quand on n'en voit plus aucune, ce qui explique sans doute les degrés différents d'échappatoire inhérents à chacun.