Je vois deux cas de figures.
Un refus suite à une sollicitation "classique". Exemple ! Tu le choppes dans l'entrée quand il rentre du boulot après une journée de douze heures. Y'a de fortes chances pour qu'il soit claqué et ça peut se comprendre.
Un refus suite à une mise à nue. Tu l'attends dans le salon, décorée de tous les froufrous qui vont bien, des talons de 12 cm et une cravache entre les dents (ceci est un exemple ! Pure fiction.
) Là, le stop est un peu plus difficile à avaler et, non seulement tu te sens ridicule mais tu coures dans la salle de bain vérifier ce qui cloche.
La première situation ne me stresse pas plus que ça. Je connais aussi des journées sans et je vois ça comme l'occasion de faire autre chose.
La seconde, par contre... Dans le genre claque dans la gueule, c'est le must. J'ai assez de mal à m'en remettre et le besoin d'en parler avec l'autre est très fort.
y a un monde de situations et variante entre les deux...
simplement un calinage en regle sous la couette qu'on aimerait voir deraper...mais non
ou alors le coup du : je veux finir mon livre
ou le : j'ai froid
(attend je te rechauffe ! NON t'es encore plus froid que moi
)
ou le : je suis naz ...
Tu veux que je te masses ?
non je suis trop naz
bref je les connais toutes pour toutes les avoir experimenter en 17 ans de mariage
et j'en suis arrivé à une seule solution (en dehors de niquer tout ce qui bouge hein
) :
on est jamais mieux servi que par soi même ...tu veux du sexe : tu demandes du sexe explicitement
et là , tu passes d'une probabilité de reponse negative de 75 % à une probabilité de 50% au pire (ben oui ou non ca fait 50%)
donc perso, avant je faisais des pieds, des mains des langues et touti quanti pour faire comprendre que...
maintenant je me pointe et je dis : y a mon sexe qui veux continuer la discussion sur la metaphysique transcendentale asiatique de l'autre fois ! ca te dis ?
et j'ai jamais autant fais l'amour !
big : rateaulogue, ex romantique reconverti en Raoul Bitenbois