Moi ça me stresse tout court, et grave...
Donc pour les moins d'un an... ça s'est jamais vraiment présenté, c'était lapin lapin tout le temps... ou rupture point.
Sauf pour un seul (parce que pendant six mois j'attendais d'être sûre de ma séronégativité alors s'il ne me montrait pas d'envie ça m'arrangeait ... et j'ai fait la connerie de ma vie : je l'ai épousé
Dans des situations de couple de plus de 5 ans il n'y a eu que lui...
Clairement, en couple plus je fais l'amour, plus j'en ai envie... surtout si c'est bon... Alors quand il y a des périodes de baisse de régime, ça peut devenir assez catastrophique avec moi parce que j'ai le réflexe de mettre ma libido en auto suffisance (Je me masturbe tous les jours et puis voilà, j'emmerde personne avec ça...) pour ne plus ressentir de douleur physique de manque sexuel et je n'ai plus du tout envie d'aller vers l'autre.
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Je pense qu'il vaut mieux s'interroger sur notre propre désir de lui. Quand on désire sexuellement un homme avec qui l'on vit ou avec qui l'on a une relation suivie, l'initiative nous appartient AUSSI.
Psychologiquement, je suis totalement bloquée avec ça, si ça coule pas fluide avec les contacts et les désirs, inutile d'attendre que je fasse la danse du ventre pour allumer le désir d'un homme, j'ai tellement vu ma mère faire ça que j'en garde un immense dégoût.
Quand je danse ou que je me fais belle, je ne le fais que pour moi même. Le regard des autres m'indifère voire m'indispose.
Je me suis forcée avec mon mari pour lui montrer vraiment ce que j'attendais d'une sexualité épanouïe... après 15 ans de vie merdique, ça a donné un an de désir, et puis le jour où il a recommencé à se distancier... Terminé pour moi... terminé de chez terminé et on ne m'y reprendra plus...
Je déconne pas, quand on dit que les félines ont mal en période de chaleur... ça me parle vraiment et c'est pas drôle du tout, en plus je n'ai pas de "périodes" c'est mon état naturel permanent avec des pics intense en ovulation et je fais des ovulations spontannées quand je désire vraiment quelqu'un...alors chat refroidi fuit l'eau froide...
Econduite, j'oublie totalement de rallumer ma séduction parce que je fais à fond autrechose, c'est vraiment une protection contre la douleur... Me dire pas ce soir chérie, une fois
deux fois
à la troisième fois... y'a plus d'abonnée au numéro demandé point barre. - ça c'est du vécu et douloureusement vécu... Une à deux fois par mois c'est l'enfer sur terre pour moi, je préfère encore rien de tout.
En revanche, je ne suis pas une bête, j'ai un mental vraiment costaud pour me faire violence et résister à mes pulsions... si j'ai un partenaire qui n'est pas en état, je lui fous la paix. Je n'y reviens pas, c'est tout, il faut qu'il revienne de lui même, moi je suis toujours partante alors je ne vais pas jouer à solliciter à vide... ça me donne l'impresion que l'on ne respecte pas mon temps et que l'on essaie d'accaparer ma disponibilité pour rien.
Mon mari a essayé de me faire croire pendant des années que j'étais anormale... je suis comme je suis, peut être pas tout à fait dans la norme, mais je sais que je ne suis vraiment pas un cas isolé... Infirmière de libido c'est pas un métier pour moi, en moins d'un mois je perds le moral.
Ceci dit, c'est peut être génétique, mon pére avait des migraines épouvantables... j'ai appris longtemps après sa mort que c'était parce qu'il avait besoin de faire l'amour tous les jours, sinon ses migraines apparaissaient avec de violents pics de tension.
Un dernier truc, on dit que les femmes sont moins disponibles à la sexualité quand elles sont mères...
Les désirs et les jouissances les plus intenses que j'ai connus, c'est quand j'étais enceinte...