Retour de Senlis => Roissy => Senlis
C'est plus de mon âge de prendre la voiture après une soirée pareille (... je ne te remercie pas
)
Merci de ton hospitalité, Rome, ainsi que pour l'aller retour
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Quelle aventure que ce dimanche du 20 juin, je vous raconte pas
Je ferais un cr de la soirée plus tard mais faut que je vous raconte le retour, rholala
Je me dis souvent qu'il y a du bon en tout et la vie m'en persuade jour après jour.
Rome me dépose donc à Roissy, où je saute dans le RER direction Paris.
Comme je suis vachement en avance sur l'horaire de mon train et munie d'un billet maléfique non-échangeable-non-remboursable, je passe quelques coups de fil mais les répondeurs s'enchainent
Et quelques minutes plus tard, alors que je suis assise sur un banc public (ou que y'a personne qui me bécote
), comme par magie, mon téléphone s'illumine d'un prénom sorti d'outre tombe
Le monsieur, de passage pour le we, pense que je vis encore sur Paris. Pas du tout mais je suis là quand même donc ça tombe bien. Donc un p'ti verre avec un PCR revenant, des souvenirs et des rires. Et une reprise de contact
Après un diner avec un ami, je monte (ENFIN !) dans mon train.
Je précise qu'à ce moment là je ne suis pas super à mon avantage, genre un peu naze, pas trop coiffée et le maquillage, on verra plus tard.
Je m'installe donc dans un carré première
(je précise pour la visualisation du truc, pas pour me la péter, parce que c'est un billet première Preum's donc rien de pétable en fait..) et mon voisin de droite arrive et...
C'est en me levant pour le laisser s'installer que je m'aperçois dans la vitre du TGV...
Qu'est ce que je faaaaaaaaaaais ?!! Ptinptinptin !! C'est lui qui décide parce qu'il fait une vanne sur le contrôleur qui vient de passer et je me dis que y'a un truc à faire. Je nous rassois donc, ma sale gueule et moi, enveloppés dans le costume de Cléopatra
Et là, il pose sur sa tablette le même magazine que j'ai dans mon sac. Des occas' d'engager la conversation comme ça j'en ai pas des masses, j'ouvre mes shakras et fait appel à la yes woman blottie au fond de moi.
Je laisse le train démarrer et je sors, royale, mon magazine à moi. (On fait avec ce qu'on a, hin.)
J'attends donc qu'il arrive à l'article qui m'intéresse et là, PAF.
Ça a marché
Il a répondu à ma première question. Puis à la seconde et voilà, on a enclenché une vraie discussion qui a duré le temps du trajet. Super sympa, marrant et tout.
Je vous arrête tout de suite, je me suis pris un râteau, malgré tout.
Mais je l'ai fait. Et c'est ce qui compte.