Que c'est du grand n'importe quoi. Moi je vais demander de l'argent à mon voisin parce que je ne l'ai pas estropié à vie à coups de démonte-pneus... C'est aussi con.....
Moi je ne le vois pas comme ça, je vois :
Deux personnes qui ont joué à se taper sur la gueule avec des démonte pneus, au départ, c'était que par jeu, ça a mal tourné, elles se sont bléssées toutes les deux, et y'en a qu'une qui a le téléphone pour appeler le samu, sinon les deux vont avoir des suites graves à ces blessures...
Si celle qui a le téléphone n'a pas la force d'appeler, on fait quoi, on l'achève pour se venger ?
Mais la vraie question c'est pas ça, c'est "et après?". Désolé mais tu ne proposes qu'un seul choix, qui est de ne pas baiser pour éviter l'accident
Je n'ai jamais proposé ça, priver les gens de baiser je dis justement que ce serait odieux...
Ou as tu vu que j'induisais une telle proposition, à aucun moment... D'abord je place le problème dans le cas où par hypothèse on a effectivement baisé...
. Ce qui revient à dire: ne conduisez pas si vous ne voulez pas d'accident de bagnole, quand bien même ce n'est pas de votre faute (le chauffard bourré qui déboule à gauche toute dans un virage et que tu prends dans la gueule).
Non c'est pas ça...
Parce que sinon, ça revient à laisser à une seule personne le choix de décider ce qui va se passer et d'en faire assumer les deux! Sous quel prétexte? Que l'homme n'est utile pour la procréation que le temps d'éjaculer, alors que la femme c'est 9 mois?
Mais le raisonnement inverse est tout aussi injuste, t'en rends-tu compte....
Alors dans ce cas, on reconnait de facto que l'égalité homme/femme est impossible.
très clairement oui, il n'y a pas d'égalité absolue, ce que l'on recherche c'est la solution d'altérité, d'équité, c'est tout... on sait très bien qu'il n'y a pas d'égalité possible telles que se présentent nos natures homme/femme.
J'ai du mal à trouver une cohérence entre égalité homme/femme et laisser à la seule femme le choix de la grossesse (toutes précautions étant prises par ailleurs) tout en lui laissant le droit de faire participer obligatoirement le géniteur, sans que ce dernier aie le moindre mot à dire.
évidemment, dans une égalité qui n'existe pas, comment veux-tu trouver la cohérence... (tachons de rester de bonne foi dans les raisonnements...)
C'est pour moi la moins pire des solutions (et je préciserais: avant le délai légal d'IVG). En contrepartie, le père n'a aucun droit, et pas seulement le droit de demander à son enfant non-reconnu une pension alimentaire quand il sera vieux!
oui et l'autre va peut être en tenir compte énormément "pour toi", par respect pour toi et ça peut lui être très dur.... stp peux-tu juste l'entendre ça, pour lui adoucir un peu les choses à la femme...C'est pas une baston, c'est une entraide commune pour éviter plus de conneries encore...
Objection Votroneur! Un enfant né sous X ne pourra jamais connaître ses origines, quand bien même il le voudrait (enfin, détrompez-moi si je me plante).
là, je peux te répondre, pour les sous X d'autrefois, c'était vrai... Aujourd'hui, on demande à la mère seule qui laisse son enfant à l'adoption de rédiger une lettre à l'enfant, parce que l'on sait que ça l'aide à se reconstruire... c'est récent, beaucoup d'enfants abandonnés ont gardé cette question du pourquoi irrésolue... douleur immense que l'on essaie d'attténuer un peu par la-dite lettre.
C'est ni plus ni moins compliqué que tout ce qui rapporte aux contrats moraux (tacites), tout comme cette affaire de gains au casino, entre celle qui avait filé le pognon pour jouer et celui qui avait joué ledit argent...
oui c'est compliqué, d' humaniser les situations
Au cas par cas, on juge. C'est un peu à ça que sert la justice aussi: à juger. Non?
La Cour parle là du fait de devenir père, même non désiré, comme n'étant pas un fait dommageable. Donc déboute le père de toute demande de réparation de préjudice. Or si l'on féminise la phrase, sous le principe de l'égalité des sexes, ça donne "le simple fait de devenir mère, même sans l'avoir recherché, ne saurait être considéré comme un fait dommageable". Donc la mère devrait pouvoir s'asseoir sur toute demande de compensation financière.
MAIS on va me rétorquer que la pension alimentaire va concerner l'enfant, et non la mère.
Oui, c'est ça parce que le point de vue de la justice est de protéger l'intéret du plus faible... et le plus faible c'est l'enfant (ça peut faire râler que ça uisse profiter aussi à la mère au passage, mais comme sinon se serait laisser l'enfant sans droits, la justice ne tient pas trop compte de ce qui fait râler...
Outre le fait que rien que d'écrire cette phrase me faire hurler de rire (sauf à avoir une double compta digne d'une multinationale), ça entérine le fait que seule la mère peut décider, à sa seule initiative, d'imposer une pension alimentaire au géniteur, puisque elle seule peut décider de mener à terme ou non sa grossesse.
Pas d'accord du tout. Mais alors carrément pas! La majorité n'a pas toujours raison, loin de là! Pour mémoire, la peine de mort a été abolie en France contre l'avis de la majorité des français.
T'es en train de nous dire que l'inverse de ce qui déplaît au plus grand nombre est forcément bon pour ladite majorité. Vision idyllique du monde...
je n'ai pas dit que
la majorité avaitraison j'ai dit que c'était bénéfique à l'humanité en majorité... globalement si tu préfères...
ça je le maintiens, on va pas tous désirer faire disparaître les humains de la planète...même si certains peuvent choisir de ne pas y avoir de descendance, c'est un choix personnel, pas collectif.
Pour la provoc, il y a même pire que Mao tu sais dans l'extême : Les cathares disaient que procréer c'est continuer l'oeuvre de lucifer... il n'y a plus de cathares aujourd'hui, ils ont été persécutés, mais c'était une religion auto-destructrice, les punks révoltés de l'époque, ils se seraient éteints d'eux mêmes ... je ne commenterais pas plus, je me suis égarée à 13 ans dans ces pensées...j'en suis revenue.
Il y a des pensées plus constructives que celles des cathares ou Mao pour que chacun trouve une place la moins difficile possible.
A mon sens c'est ce qu'il faudrait envisager, sans langue-de bois, sans parti pris ou mauvaise foi, avec la bonne volonté des deux sexes.
Il y a des choses que l'on peut demander à l'autre, mais pas exiger de l'autre... Quant à l'enfant, demander à la collectivité d'assurer la contribution du parent qui ne veut pas avoir à l'assumer, ce serait peut-être une piste... Quand les parents sont indigents, c'est déjà ce qui se passe de fait... Dans les autres cas, je ne sais pas... (ça touche au politique, au projet de société, à abdiquer beaucoup d'individualisme et son corrolaire c'est une déresponsabilisation des actes et des choix... je ne sais pas si on en sort grandi.... ni si nos sociétés ont les moyens de prendre ça en charge en plus... je ne peux absolument pas trancher la-dessus)
Vous allez peut-être me trouver lourde avec mon joke de "permis de baiser avec certificat d'assurances bébé" mais c'est la limite la plus parlante que j'avais trouvée.