Les nutsiens et l'alcool

[Cardamone]

C'est complexe, en effet ...
Par exemple, pourquoi, en prenant un même produit, les uns deviennent accros et les autres non ?
Et on peut devenir dépendant d'autre chose que des stupéfiants : le sucre, les pâtisseries, le chocolat, etc.

Il me semble que c'est LPF qui en a parlé, histoire de cerveau...c'est chimique comme réaction...

[Flibette]

C'est toute la complexité parce que oui, c'est en partie chimique (réaction du cerveau + durée de persistance du produit dans le corps (histoires de demi-vie), etc.) mais c'est aussi très humain.

De cette partie humaine, nous ne savons pas grand chose...

[LPF]

Il me semble que c'est LPF qui en a parlé, histoire de cerveau...c'est chimique comme réaction...

Ce que je disais, c'est que tout le monde n'est pas égal devant la dépendance physiologique, du moins c'est ce que les dernières recherches en matière de biochimie cérébrale ont l'air de montrer.

De cette partie humaine, nous ne savons pas grand chose...

Ca c'est du ressort des psy.

[vette]

Je ne suis pas médecin et encore moins spécialiste en addictologie. Mais je pense que la dimension psychologique est toujours plus importante que la dimension physiologique.
Le sevrage, au sens physiologique, prend quelques jours, pour l'alcool comme pour les dérivés de la morphine.
C'est ensuite que ça se corse. Ne pas rechuter.
J'ai eu un couple d'amis anciens héroïnomanes, qui s'en sont sortis. En fait ils ont remplacé une dépendance par une autre, ils sont devenus croyants, enfin croyants-fanatiques chez les évangélistes.

Une remarque : quand ont donne de la morphine aux gens qui ont mal, ils ne deviennent pas accros ! J'ai moi-même eu un traitement à base d'opium, lors d'une méningite virale.
C'est donc bien le contexte et la disposition psychologique qui crée la dépendance.

C'est aussi, et peut-être surtout pas du tout la même morphine, pas la même héroïne.
Pour ce que j'en sais, et en d'autres temps, je me suis informée à donf sur le sujet, il y a très peu de dépendance à l'héroïne ''propre'', c'est à dire relativement pure.
Dans celle qu'on achète dans la rue, il y a très peu d'héroïne (ça tourne autour de 5 à 10 %) et le reste, ce sont des barbituriques et autres cochonneries qui elles créent une addiction hyper rapide.
Attention, je ne renie absolument pas le facteur psychologique. Il a bien sûr une place énorme.
Je dis juste qu'il ne faut pas tout mettre dans le même sac.

[vette]

Ce que je disais, c'est que tout le monde n'est pas égal devant la dépendance physiologique, du moins c'est ce que les dernières recherches en matière de biochimie cérébrale ont l'air de montrer.

Ca c'est du ressort des psy.

Voilà. C'est tout à fait ça. Et c'est aussi les infos que j'ai eues.

Et c'est aussi pour ça que je trouve inutile, voire dangereux, de faire culpabiliser les gens qui ont une addiction qui les met en danger. Tout expliquer par le psychologique aussi.
Chaque être humain a, à un moment ou un autre de sa vie, un coup de blues, ou une période où il ne se sent pas
trop bien dans sa peau, ou doit faire face à des évènements perturbants ....

Ils boiront un peu plus souvent, peut-être. Ceux qui ont une prédisposition à l'addiction à l'alcool deviendront alcooliques, ce qui n'en ont pas retrouveront un rythme normal dès que leur coup de blues sera passé.

Mais on dira systématiquement des premiers que ce sont leurs problèmes psy qui les ont rendus alcooliques.
Et il y a des fous furieux, des atteints du bulbe qui ne deviendront jamais alcooliques. Il y en a même qui n'aiment pas l'alcool et n'en boivent jamais.

De là à dire que les gens qui n'ont pas d'addiction n'ont aucun problème psy, il n'y a qu'un pas, que je ne franchirai pas.

[LPF]

De là à dire que les gens qui n'ont pas d'addiction n'ont aucun problème psy, il n'y a qu'un pas, que je ne franchirai pas.

Si si, ils ont une addiction à la non-addiction! 

[Hotllywood]

Oui enfin en meme temps y'a que dalle à minimiser.