cynicstrip
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« Répondre #28 le: 03-05-2006, 15:45 » |
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Souvenir sordide et honteux…
Lundi soir, le téléphone sonne : « Dis donc, Cyn, tu n’aurais pas oublier de me dire quelque chose ?? » « Bonsoir mon amour »… j’angoisse, réfléchir rapidement (pas facile)… « ta fête ? Non c’est pas ça… Ton anniversaire est dans deux mois… euh quoi ?? » « Bah figure toi, que j’ai le bas ventre qui m’a démangé toute la fin d’après midi et qu’en rentrant ce soir, je découvre que je trimbale une colonie de morpions !!!! » « Euh t’es enceinte ?? Non je déconne, c’est quoi c’t’histoire ? Ca ressemble à quoi des morpions ?? Comment on peut attraper un truc pareil ? Pourtant on a été sages ce w-e, vu personne !? ». Le combiné coincé au creux de mon cou, je tire sur l’élastique du calbute, rentre le ventre, jette une main et un oeil au fond et rien au premier abord… Ouf !!! « Bah, écoute moi j’ai rien, je regarde plus précisément parce que là présentement, je manque un peu de lumière et je te rappelle » (putain c’est quoi cette galère, cette fois si je suis grillé me dis-je intérieurement…
Remettons « les choses dans l’ordre » : vendredi soir partie carrée sans ma régulière, w-e tranquille avec ma belle cette fois-ci. Je ne vois que ça …
Appeler d’urgence les amis en question. « Euh… j’ai un ptit souci… Ah, oui lequel (petite sueur au coin du front) ?? Bah, euh comment dire… la copine qui était avec nous vendredi nous a refilé des morpions !!! Moi j’ai rien, mais j’en ai certainement ramené avant de les passer à… ». « Ecoute on n’a rien vu mais on regarde et on te rappelle » Inquiet, cette situation mérite de plus amples investigations, je fouilles, je scrute, je gratte sous toute les coutures et rien ! Ouf ! Je change les draps par acquis de conscience lorsque le téléphone sonne à nouveau « Euh, Roger, confirmation de présence massive de morpions, tondeuse à l’horizon pour nous deux ! »
Pfff, quelle galère, bon dans ces moments là ne pas se démonter… « Allo mon amour, écoute, j’ai regardé dans tous les sens, sous toutes les coutures, moi j’ai rien, mais alors rien de chez rien, pas l’ombre de la queue d’un morpion ! Mais comment t’as pu attraper ça ?! » « Je ne sais pas, quelqu’un de négligé dans les transport en commun ?? » et moi la honte de ma vie,j’ai conclu par un « Euh, tu me cacherais pas quelque chose ?! »
Je sais, sans commentaire, dix ans après j’ai encore honte et sans jamais avoir douté de l’intérêt des capotes quand on est libertin et volage, je me suis résolu à l’idée qu’il faudrait peut-être que je sacrifie un jour mes poils à mes penchants, pour éviter que ce genre de mésaventures ne se reproduisent ! Et mystère, je ne sais toujours pas comment j'ai fait pour passer au travers!!!
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