Faut-il se forcer à faire l'amour ?

[Miss souris]

Je trouve interessant d'avoir votre avis sur un article lu sur un site.
Le voici, juste un peu condensé.

Depuis des années, psys et sexologues répètent les mêmes conseils : "ne vous forcez pas", "dialoguez", "partez en week-end à deux et laissez le désir revenir"...

Aujourd'hui, plusieurs psys tiennent un discours radicalement différent : pour eux, on serait à côté de la plaque. Lorsqu'on a moins envie de faire l'amour, la solution, c'est... de se forcer un peu !
Pour faire revenir les bonnes habitudes, pour ne pas se fâcher avec son homme, pour ne pas laisser l'absence de désir s'installer. Serait-on en train d'assister au retour du très rétrograde du "devoir conjugal" ?
Un pédiatre ajoute même que si elle ne se prête pas aux demandes de son conjoint, celui-ci "ira voir ailleurs" comme disaient nos grand-mères... la femme sera prévenue !
"Physiologiquement, une femme a moins souvent envie de faire l'amour qu'un homme, estime ainsi J-D Nasio, psychiatre et psychanalyste. "Donc, si on veut vivre en couple, il faut bien, parfois, faire quelques concessions. Ce qui n'a rien de scandaleux ni de dégradant pour la femme, tant que c'est avec l'homme qu'elle aime. C'est un petit cadeau, comme ça. Il faut aussi se sortir de la tête que l'acte sexuel doit forcément être, à chaque fois, une explosion passionnelle. L'important, c'est qu'il continue d'exister. Sinon, le couple ne peut pas vivre.
La sexologue Catherine Solano de son côté, estime qu'au bout d'un certain temps d'inactivité sexuel, le corps "s'endort". "Il est donc bon, au cours des périodes pas très fastes, de se forcer un peu, affirme-t-elle. Pour maintenir une bonne réactivité de l'appareil génital. C'est exactement comme le sport et la souplesse pour le reste du corps".
En entendant ces psys, on a l'impression de revenir plusieurs années en arrière, d'entendre les recommandations de nos grands-mères.
"Je ne veux pas rétablir la notion de devoir conjugal, précise pourtant le Dr Nasio. Mais je crois qu'on a trop, ces dernières années, fait croire aux individus qu'ils devaient écouter leur désir personnel. Pour vivre en couple et en société, il faut tenir compte de l'autre. Accepter de faire l'amour quand on n'en n'a pas vraiment envie est un acte mature, normal pour qui veut vivre en couple. D'autant que l'homme, lui aussi, consent des efforts pour faire plaisir à sa femme, dans le domaine sexuel ou ailleurs !"

Le discours dominant, depuis quelques années, va dans un sens diamétralement opposé : "Il ne faut jamais se forcer à faire l'amour", lit-on régulièrement sur les forums d'auFeminin, sous peine de se dégoûter, de détester son partenaire, de ne plus éprouver de désir du tout. "Il faut avant tout se parler", entend-on souvent, "expliquer à l'autre ce qui ne va pas".

Se forcer en amour reviendrait, dans l'esprit de beaucoup de femmes, à se trahir, à accepter un acte forcé.
Pour moi, dire aux femmes de se forcer, les menacer d'être abandonnées par leur mari si elles ne satisfont pas ses exigences sexuelles, est violent, rétrograde et méprisable" s'insurge le Dr Gérard Leleu, sexologue.

"Si une femme n'a pas de désir, c'est tout simplement parce que son partenaire n'est pas capable de la satisfaire, du coup, elle se démotive, c'est très simple !"

Selon lui, seules 30% des femmes éprouvent des orgasmes vaginaux "qui sont plus forts, plus intenses, plus complets que les orgasmes clitoridiens", explique-t-il. "Pour les éprouver, il faut que la femme et l'homme explorent et stimulent cette zone vaginale, en général ignorée et endormie. C'est la solution pour retrouver du désir. Se forcer, une fois de temps en temps, c'est sans doute ce qui arrive à beaucoup de femmes. Mais ce n'est pas la bonne manière de répondre à une baisse de désir".
 Quelles que soient les solutions que l'on adopte, face à une baisse de désir, une chose est sûre : "si ce discours du type "forcez-vous" émerge à nouveau,  c'est que la société a envie de l'entendre en ce moment", estime la psychanalyste Gisèle Harrus-Révidi.  "Le taux élevé de divorces fait peur, explique-t-elle. Les couples, et notamment les femmes, se remettent à vouloir faire des concessions, dans certains domaines du moins, pour préserver leur couple. Et elles préfèrent en faire dans le domaine sexuel, plutôt que côté tâches ménagères, par exemple."
"Mais attention, on n'est pas, pour moi, en train de revenir à une époque aussi policée qu'autrefois, conclut Giséle Harrus-Révidi. Les femmes tiennent à leur liberté, les hommes aussi. Mais ils ont le sentiment que, pour vivre ensemble, il faut revenir à plus de rigueur, plus d'efforts. Le problème ? Chacun pense que c'est à l'autre de les faire, ces efforts ! »

[Dr. Ruth]

Pas le temps de développer, mais super interessant.

En vrac pour moi : en cas de panne de libido, oui il faut se forcer un peu, l'appétit vient en mangeant.
En parler c'est bien beau mais ça ne sert pas à grand chose d'autre qu'à culpabiliser (et surtout ne pas attendre de l'autre ce qu'il ne peut pas donner : grandes manoeuvre de séduction en phase basse, même pas en rêve), oui l'absence de sexe peut pousser à aller voir ailleurs (et c'est normal), et l'absence de désir n'a rien a voir avec la capacité de l'autre à satisfaire (toujours pour moi).
 

[Camille]

"Il ne faut jamais se forcer à faire l'amour, sous peine de se dégoûter, de détester son partenaire, de ne plus éprouver de désir du tout. "


C'est exactement ce qui m'est arrivé
Ce forcé un peu pallie un temps mais ne résout pas le problème.

Après les raisons sont propre a chaque individu et chaque couple, à chacun de trouver ses solutions.

[Hotllywood]

Y'a beaucoup de points de vue opposés dans cet article, mais des trucs que j'ai lu me font réagir

-Déjà oui: il faut arreter ce discours à la con d' écoutes toi; oui tu dois respecter ton corps tadadi tadada par ce que c'est assez pete couilles l'autosatisfaction de soi, que quand on est deux c'est qu'on est pas tout seul é-pi-ssé-tou

Bien entendu qu'en aucun cas l'un doit se transformer en servant de l'autre quelque soit le domaine, cul ou pas cul par ce que c'est déjà pour le servant un sujet de frustrations, et pour le servi un sujet de lassitude-->tout rotis dans le bec et zéro efforts.

Mais si l'on défend la thèse de la réciprocité dans un couple, cela entend aussi un peu de don de soit et donc se bousculer un peut pour plaire à l'autre. Pas tout le temps , mais un peu, et régulièrement.

-Ensuite j'ai remarqué effectivement que moins on pratique, moins on est motivé et moins on a de pulsions ou en tout cas celles ci sont plus fugaces: en ayant le souvenir de trop de fois avortées ou mal conclues ou pas terribles on se lasse et on fait plus trop d'efforts, un peu comme si l'on partait perdant d'avance et qu' on oubliait tout le plaisir qu'une bonne baise procure. C'est meme probablement ce qui pousse tant de gens à prendre amant ou maitresse...

Je finis donc par me dire que les grands meres n'avaient pas forcément tort, et que ça n'en faisait pas pour autant des sacrifiées du cul, par ce que je doute que nous soyons la prmière génération à trouver le sexe vachement bien. En tout cas me concernant, il est la moitié des composants qui font que mon couple tient...

[Lulu la Nantaise]

D'ac avec Doc et Hot.

Mes mère et grand mère (maternelle, je n'ai pas connu l'autre) ont toujours véhiculé l'idée que le sexe était un des côtés festifs du mariage, et c'est super pour se construire, moi je vous le dis !
Elles disaient aussi qu'il ne faut surtout pas oublier d'être épouse quand on devient mère.

Et je pense sincèrement que ces théories sont les bonnes. Il me parait monstrueux (même en tant que femme) d'en même temps faire passer son niveau de libido, forcément plus bas ( ) que celui de monsieur, comme la norme du couple ET trouver inacceptable qu'il aille compenser ailleurs au bout d'un moment de ce régime (je suppose que c'est pareil en vis à vis).

Au nom de quoi les concessions seraient toujours attendues du même, comme dit l'article ? J'ajoute que je trouve tout aussi monstrueux de se servir du sexe dans un couple comme récompense ou du non sexe comme punition.

[Hotllywood]

Nota pour ma réponse: auto suffisance et non satisfaction

[Hotllywood]

Au nom de quoi les concessions seraient toujours attendues du même, comme dit l'article ? J'ajoute que je trouve tout aussi monstrueux de se servir du sexe dans un couple comme récompense ou du non sexe comme punition.

+ beaucoup...

Et pourtant c'est incroyablement répandu...

[Camille]

-Déjà oui: il faut arreter ce discours à la con d' écoutes toi; oui tu dois respecter ton corps tadadi tadada par ce que c'est assez pete couilles l'autosatisfaction de soi, que quand on est deux c'est qu'on est pas tout seul é-pi-ssé-tou

Pour qui ? celui qui veut ou celui qui veut pas

Les deux situations sont tout aussi recevable.

[Lulu la Nantaise]

+ beaucoup...

Et pourtant c'est incroyablement répandu...

Je sais bien ! Je connaissais une fille qui disait "Ah ben il rentre quand même trop tard du bureau, ça sera l'hôtel du cul tourné !" (Sachant qu'elle ne bossait pas, je la trouvais gonflée de lui reprocher de gagner les sous).
Je suppose que ça lui donnait vachement plus envie de rentrer tôt !

Pour qui ? celui qui veut ou celui qui veut pas

Les deux situations sont tout aussi recevable.

Oui, mais celui qui veut est toujours dans son tort, dans l'imagerie populaire.

[Hotllywood]

-tiens vlà l'otcon qui rentre avec des fleurs; je vais encore etre obligée d'écarter les cuisses
-pourqwaAAa? t'as pas d'vase!?

[Lulu la Nantaise]

 

[lolokikou]

Je crois que parfois on est obligé de se forcer à faire l'amour, souvent pour l'autre, pour lui faire plaisir, pour se déculpabiliser. Maintenant, je ne pense pas qu'on soit obligé de faire semblant d'y prendre du plaisir hormis celui d'avoir fait du bien à son partenaire.

[Hotllywood]

Je crois que parfois on est obligé de se forcer à faire l'amour, souvent pour l'autre, pour lui faire plaisir, pour se déculpabiliser. Maintenant, je ne pense pas qu'on soit obligé de faire semblant d'y prendre du plaisir hormis celui d'avoir fait du bien à son partenaire.

question a deux balles: comme tu peux pas faire la planche dans ces moments je suppose que tu attrapes le train (du plaisir) en marche?

[lolokikou]

question a deux balles: comme tu peux pas faire la planche dans ces moments je suppose que tu attrapes le train (du plaisir) en marche?

Pourquoi du "on", on passe au "tu" ?? 

Et pour répondre à ta question, le plaisir je me le procure toute seule après, une fois qu'il est dans la salle de bains... ouais je sais ça fait rêver !

[Nana]

Et pour répondre à ta question, le plaisir je me le procure toute seule après, une fois qu'il est dans la salle de bains...

je comprends pas : t'as pas envie donc tu te force un peu mais pas de plaisir avec lui, par contre tu fais ce qu'il faut pour avoir du plaisir seule ?