J'ai envie de toi

[Rhiz]

En juillet tu nous disais qu'elle était la femme de ta vie pour la vie. Cela faisait donc quoi ? neuf mois que tu étais avec elle et un mois ou deux qu'il y avait eu fausse couche ?
En août tu commençais à désespérer du côté sexuel de la relation et en septembre tu nous parles de soupe à la grimace.
Bref, vous avez tous les deux des psys et vous vous êtes lancés à coeur perdus dans une relation avec vie commune en un mois de temps (wow).

Bon, si je veux remonter à quand votre relation déraille, j'en déduis que ton inscription en juillet ici n'est pas anodine. Donc sexuellement puisque c'est tout de même un fort reflet de l'état d'une relation, avant le bébé ça allait comment ? Est-ce que la libido s'est éteinte en même temps que la confirmation de la grossesse ? Comment est-elle avec tes gosses ? avant juin / depuis juin...

La relation a commencé très fort, elle a déraillé aussi très fort car je trouve qu'elle n'est pas facile à décoder (ou je n'arrive pas à la décoder) et j'ai eut beaucoup de mal à me positionner par rapport à ses relations passées (l'impression de ne pas être à la hauteur et que jamais je n'y arriverai, encore présent ce sentiment là).
Alors prises de têtes à répétitions qui ne nous ont pas empêché d'avancer de construire en pensant, je crois implicitement, chacun de notre côté, que les étapes ayant été brulées dès le départ nous devions payer le retour de manivelle.

Puis grossesse, désirée, du premier coup, et fausse couche et fin du rêve. Tout roulait, la grossesse s'écroule, le reste avance toujours, mais il y a quelque chose de cassé.
Au moment de l'expulsion je l'ai sur-protégé, j'ai cru qu'elle en aurait besoin: conclusion, grosse ruade et mise à distance.

Depuis, c'est reproche sur reproche.

Vis à vis de mes enfants, j'ai pas noté de grand changement, excepté peut-être que si un problème survient, c'est un peu vite et souvent de manière injuste de leur faute. C'est parfois le cas, je n'ai pas fait des anges mais plutôt des monstres à gentilles bêtises, mais venant d'un adulte, ses conclusions hâtives vis à vis d'enfant "naïf" me semblent parfois déplacées. J'arrive à bien temporiser cela.

Avant la grossesse et pendant, sexe très bien, fréquent, depuis l'interruption cela ne me convient qu'a moitié, pas assez fréquent. Je mets cela sur le dos que la situation semble s'envenimer lentement, et j'ai déjà connu cela, mais au bout de 12 ans de vie commune. Même si je sais que nous avons brulé les étapes, la chute peut-elle être aussi rapide.

Quand à mon inscription ici, elle est en rapport avec le fait que nous nous sommes rencontrés par le biais d'un autre forum dont je me suis désinscrit quasi-immédiatement et que cela me manquait de ne plus communiquer dans le domaine cul et relation homme-femme.

[Camille]

Non, non, pas du tout, elle est bien suivi par son psy, pour la fausse couche et le reste, et c'est pas une femme à devenir dépressive.

Elle voit un psy parce que tout va bien donc 

[Rhiz]

Elle voit un psy parce que tout va bien donc 

Suivi psy depuis 2 ans pour elle, au début actif, maintenant thérapie de soutien à la demande je crois.
J'ai fait cela aussi suite au décès de ma mère et maintenant je me suis tourné vers de la comportementale pour réussir à chasser d'emblée les idées noires et vivre plus sereinement du coup.

[Dr. Ruth]

Questions méchantes (mais bon je suis le doc tout d'même) :

1. elle n'a pas d'enfants ?
2. elle a déjà eu des vies communes et quelles durées ?
3. elle a quel âge ?
4. Ce pourrait-il que tu sois juste le géniteur pour elle et pas l'homme de sa vie ?

[Sensualité]

Juste une question parce que c'est pas bien clair à mes yeux. D'une, tu la présentes comme une "baiseuse" et de deux, tu dis que tu n'arrives pas à faire le premier pas et qu'elle te repousse. Euh... c'est fréquent? ce sont de longues périodes de refus ou une fois de temps en temps? Et si tu ne fais rien, elle te saute dessus?

Sinon, dans le discours que tu as sur toi-même et ses ex, méfiance, et prends garde. Rien de pire pour tuer la libido et l'amour que quelqu'un qui s'auto dévalue tout le temps. Certaines femmes peuvent trouver ce manque d'assurance "mignon" au début mais elles (et les hommes aussi, non?) finissent toujours par se dire, même inconsciemment "bah si il pense lui même qu'il est nul, après tout c'est que ça doit être vrai".

Pour les ex, une autre question. C'est toi qui lui demandes comment ils étaient et elle qui te répond qu'ils étaient top? Tu le lui demandes à quelle fraquence? (paske là moi aussi, passer du temps à rassurer l'autre oui, si il me soule avec "machin était mieux que moi", j'vais finir par lui dire oui. Ou alors, c'est elle qui te met ça régulièrement sur le taps? (paske là méfiance, ça sent la déstabilisation psychologique voire la manipulation).

Elles se sont terminées comment et pourquoi ses histoires précédentes à elle? Si j'ai bien compris, vous en tout cas toi étiez maqués avant d'être ensemble? Y a aussi des gens qui aiment la conquête. Pas forcément cyniquement et consciemment hein? ils sont sincères dans leur engagement mais se déçoivent eux-mêmes ensuite.

Quant à la fausse couche, qu'elle le nie ou pas, oui c'est un vrai facteur de dépression. Et si elle le nie, ça peut pas aller mieux  Un conseil peut-être con. Puisqu'elle ne veut pas en parler ou aborder la question, parle lui TOI de ce que tu as ressenti, de ce que tu ressens, de la perte et du deuil que cela a créé chez toi. D'une, ça fera peut-être starter, de deux, les femmes s'enferment souvent dans la négation parce qu'elles ne ressentent pas la même empathie chez leur partenaire (et de fait, les hommes ont tendance à ne pas exprimer les choses. De plus, c'est une perte abstraite, pour elle non.)

Courage!

[Jaya]

Y'a beaucoup de vrai bon sens dans ce que dit Sensue  
Très bien exprimé miss  

[Flibette]

Après la fausse-couche, avez-vous envisagé de retenter le coup? Vous en avez discuté?

[Sensualité]

Non, non, pas du tout, elle est bien suivi par son psy, pour la fausse couche et le reste, et c'est pas une femme à devenir dépressive.
Et pis quand je veux prendre soin d'elle, elle se rebiffe: pas trop d'attention dit-elle. J'ai appris à respecter cela aussi.

En fait, c'est surtout cette dernière phrase qui m'a fait te donner ce dernier conseil. Je sais que (personnellement) quand je suis profondément triste, ça peut m'arriver de repousser toute tentative de gentillesse ou d'attention de mon partenaire. L'idée étant "j'suis pas une p'tite chose fragile pis de toute façon tout va bien" mais la réalité étant qu'accepter ces attentions serait accepter et confronter ma peine. Or, souvent, si je ne veux pas l'accepter ou m'y confronter, c'est parce que je ne peux pas lui en parler (je ne parle pas d'impossibilité réelle mais d'autocensure). Après, s'pas forcément étonnant d'utiliser les disputes débiles ou l'absence de sexe voire le dénigrement : quoiqu'il arrive dans la vie, la peine ou la douleur trouvent toujours une voie pour sortir, quelque soit le self-control qu'on pense ou aspire à avoir... chez certaines, c'est la méchanceté, d'autre la provocation, d'autres encore l'autodestruction, chacun sa ou ses façons. Mais à l'origine, y a de la peine. Faut aller chercher la peine à la base. Montre lui que tu en as toi aussi. Ce n'est pas ne pas en rajouter (comme pourraient le penser peut-être les zhoms, qui par leur silence pensent souvent montrer leur solidité et donc leur soutien -si j'ai bien mon premier niveau du brevet de traduc-) mais au contraire, lui libérer l'espace pour exprimer la sienne. Je suis pas seule, on est là dedans à deux.

[Dr. Ruth]

Après la fausse-couche, avez-vous envisagé de retenter le coup? Vous en avez discuté?

pour faire un môme il faut acte sexuel déjà  

Faire un môme alors que la relation prend l'eau... il va s'appeller pension alimentaire celui-là  

[Flibette]

pour faire un môme il faut acte sexuel déjà  

Faire un môme alors que la relation prend l'eau... il va s'appeller pension alimentaire celui-là  

Ben ouais, mais, je sais pas, de ma petite lorgnette, je me dis qu'en cas de fausse couche si je désirais faire un enfant, passé les premiers instants douloureux, le permier truc que je ferais c'est de parler de l'avenir et de la suite, non?

[Rhiz]

Juste une question parce que c'est pas bien clair à mes yeux. D'une, tu la présentes comme une "baiseuse" et de deux, tu dis que tu n'arrives pas à faire le premier pas et qu'elle te repousse. Euh... c'est fréquent? ce sont de longues périodes de refus ou une fois de temps en temps? Et si tu ne fais rien, elle te saute dessus?

J'ai pas dis cela, c'est moi qui ose pas lui demander plus, sans savoir si elle va me repousser.
Alors, je la laisse venir, et elle vient de moins en moins souvent.

Sinon, dans le discours que tu as sur toi-même et ses ex, méfiance, et prends garde. Rien de pire pour tuer la libido et l'amour que quelqu'un qui s'auto dévalue tout le temps. Certaines femmes peuvent trouver ce manque d'assurance "mignon" au début mais elles (et les hommes aussi, non?) finissent toujours par se dire, même inconsciemment "bah si il pense lui même qu'il est nul, après tout c'est que ça doit être vrai".

Pour les ex, une autre question. C'est toi qui lui demandes comment ils étaient et elle qui te répond qu'ils étaient top? Tu le lui demandes à quelle fraquence? (paske là moi aussi, passer du temps à rassurer l'autre oui, si il me soule avec "machin était mieux que moi", j'vais finir par lui dire oui. Ou alors, c'est elle qui te met ça régulièrement sur le taps? (paske là méfiance, ça sent la déstabilisation psychologique voire la manipulation).

C'est pas que je pense que je sois nul dans l'absolu, mais que je suis nul par rapport à ce qu'elle a déjà vécu (sur l'autre forum, elle a écrit en long en large et en travers ses aventures et ses ex aussi, je savais à quoi m'en tenir (et encore, j'ai pas tout lu)).
J'arrive pas à comprendre ce qu'elle fait avec moi.
Mon attitude est ce que tu décris, j'en sors doucement, mais quand je sens pas de désir, les mauvaises pensées reprennent le dessus.
Ce n'est jamais elle qui remet ça sur le tapis.

Quant à la fausse couche, qu'elle le nie ou pas, oui c'est un vrai facteur de dépression. Et si elle le nie, ça peut pas aller mieux   Un conseil peut-être con. Puisqu'elle ne veut pas en parler ou aborder la question, parle lui TOI de ce que tu as ressenti, de ce que tu ressens, de la perte et du deuil que cela a créé chez toi. D'une, ça fera peut-être starter, de deux, les femmes s'enferment souvent dans la négation parce qu'elles ne ressentent pas la même empathie chez leur partenaire (et de fait, les hommes ont tendance à ne pas exprimer les choses. De plus, c'est une perte abstraite, pour elle non.)
Courage!

En fait, c'est surtout cette dernière phrase qui m'a fait te donner ce dernier conseil. Je sais que (personnellement) quand je suis profondément triste, ça peut m'arriver de repousser toute tentative de gentillesse ou d'attention de mon partenaire. L'idée étant "j'suis pas une p'tite chose fragile pis de toute façon tout va bien" mais la réalité étant qu'accepter ces attentions serait accepter et confronter ma peine. Or, souvent, si je ne veux pas l'accepter ou m'y confronter, c'est parce que je ne peux pas lui en parler (je ne parle pas d'impossibilité réelle mais d'autocensure). Après, s'pas forcément étonnant d'utiliser les disputes débiles ou l'absence de sexe voire le dénigrement : quoiqu'il arrive dans la vie, la peine ou la douleur trouvent toujours une voie pour sortir, quelque soit le self-control qu'on pense ou aspire à avoir... chez certaines, c'est la méchanceté, d'autre la provocation, d'autres encore l'autodestruction, chacun sa ou ses façons. Mais à l'origine, y a de la peine. Faut aller chercher la peine à la base. Montre lui que tu en as toi aussi. Ce n'est pas ne pas en rajouter (comme pourraient le penser peut-être les zhoms, qui par leur silence pensent souvent montrer leur solidité et donc leur soutien -si j'ai bien mon premier niveau du brevet de traduc-) mais au contraire, lui libérer l'espace pour exprimer la sienne. Je suis pas seule, on est là dedans à deux.

Je comprends parfaitement ce que tu dis, je l'entends bien.
Elle a eut de la peine au début vite surmonté, je me suis montré fort et réaliste, je pense que cela y a été pour beaucoup dans sa "cicatrisation" de cette fausse couche, puis c'est moi qui me suis éffondré, en silence, dans mon coin, sans qu'elle s'en rende compte: première fausse couche pour moi, j'ai eut mes 2 enfants "du premier coup", fin d'un projet (ou report) qui nous était cher, fin de l'ascension en fait et petite descente qui se révèle finalement plus longue qu'elle ne devrait être.
Alors oui, il est possible que de lui montrer de la prévenance en cette situation difficile la remise en face de sa peine, d'autant plus que l'expulsion a été longue (sur plusieurs semaines) et un peu douloureuse parfois:" l'oeuf pourri" (comme disait ma mère) était bien accroché.
Je lui ai montré (ou plutôt dit) ma peine bien plus tard, mais elle l'a dédaigné, n'ayant plus vraiment de famille à qui en parlé et ne voulant pas déranger mes amis que j'ai déjà bien sollicité au moment de mon houleux divorce, j'ai du garder pour cela pour moi. Avec toutes les interrogations qui vont autour: pourquoi agit-elle comme cela.
J'ai beaucoup à lui donner et elle ne veut rien.

[Lulu la Nantaise]

Alors oui, il est possible que de lui montrer de la prévenance en cette situation difficile la remise en face de sa peine, d'autant plus que l'expulsion a été longue (sur plusieurs semaines) et un peu douloureuse parfois:" l'oeuf pourri" (comme disait ma mère) était bien accroché.

  Il n'y a pas eu de curetage pour régler le problème vite et bien ? Purée, quel calvaire, pour vous deux !

Heu ... tu as utilisé l'expression maternelle ?

[Sensualité]

J'ai pas dis cela, c'est moi qui ose pas lui demander plus, sans savoir si elle va me repousser.
Alors, je la laisse venir, et elle vient de moins en moins souvent.

Tu réponds pas à ma question. On parle d'absence de sexe tout court ou de pas toujours au moment où tu voudrais avec elle qui te repousse systématiquement?

C'est pas que je pense que je sois nul dans l'absolu, mais que je suis nul par rapport à ce qu'elle a déjà vécu (sur l'autre forum, elle a écrit en long en large et en travers ses aventures et ses ex aussi, je savais à quoi m'en tenir (et encore, j'ai pas tout lu)).
J'arrive pas à comprendre ce qu'elle fait avec moi.
Mon attitude est ce que tu décris, j'en sors doucement, mais quand je sens pas de désir, les mauvaises pensées reprennent le dessus.
Ce n'est jamais elle qui remet ça sur le tapis.

Euh.... faut que t'arrêtes... Lire et donc projeter sur les relations que nos amoureux ont eu avec d'autres, on l'a tous fait et on sait tous à quoi ça aboutit. Mais en plus, c'est sur un forum, bonjour la projection... Avant que vous ne vous rencontriez quoi? Dans quelle mesure n'est-ce pas un outil de séduction pour elle et pour toi, une manière de te "valider"? On sait tous très bien que quelques soient les plans magnifiques ou pourris que l'on raconte, on occulte toujours une partie. Parce que désolée de faire ma vieille schnoque, mais la vie, c'est comme ça, sisisi!  

Si je résume : tu as été séduit par des textes où elle racontait ses ex aventures, tu aurais voulu être cet homme là mais ne cesse de te torturer parce que la réalité ne correspond pas à l'imaginaire (plus ou moins transformé hein? j'dis pas que c'est du mensonge) que tu t'es créé. J'ai déjà raconté des plans avec des ex et bizarrement, j'occultais leurs chaussettes qui puent ou les trucs un peu pourris qu'ils ont pu me faire. Ca veut dire qu'il n'y en a pas eu? ->

Elle ne le met pas sur le tapis, c'est toi. Ca soulage ou torture (parfois ça va ensemble) quelque chose chez toi.

Je comprends parfaitement ce que tu dis, je l'entends bien.
Elle a eut de la peine au début vite surmonté, je me suis montré fort et réaliste, je pense que cela y a été pour beaucoup dans sa "cicatrisation" de cette fausse couche, puis c'est moi qui me suis éffondré, en silence, dans mon coin, sans qu'elle s'en rende compte: première fausse couche pour moi, j'ai eut mes 2 enfants "du premier coup", fin d'un projet (ou report) qui nous était cher, fin de l'ascension en fait et petite descente qui se révèle finalement plus longue qu'elle ne devrait être.

Exactement ske je décrivais. Y a pas que les mots ou les actes dans la vie, y a les sous entendus et les significations tacites. D'ailleurs, dans un discours, les mots n'ont que 10% d'importance dans la manière dont ils sont reçus (grosso merdo, si vous voulez je cherche des sources). Alors si tu fais ton deuil tout seul (ie en cachette) et que devant elle, t'es "fort et réaliste", ben elle sent forcément (même sans nécessairement mettre le doigt dessus) qu'il y a décalage et un blême.

J'vais p'tete aller loin mais si ta douleur était aussi liée à "j'ai eu mes deux enfants du premier coup" (et pourquoi pas hein? aucun jugement ), ben j'pourrais me sentir agressée dans mon "incapacité à être femme" par exemple. Comme on rencontre rarement les gens par hasard, dans quelle mesure n'es-tu pas peu confiant en toi et l'a choisie pour cela et elle, non plus, et t'a choisi pour le lui confirmer : ie elle peut pas te faire des enfants aussi "facilement" que ce que tu as connu.

Je conjecture, hein?

Alors oui, il est possible que de lui montrer de la prévenance en cette situation difficile la remise en face de sa peine, d'autant plus que l'expulsion a été longue (sur plusieurs semaines) et un peu douloureuse parfois:" l'oeuf pourri" (comme disait ma mère) était bien accroché.
Je lui ai montré (ou plutôt dit) ma peine bien plus tard, mais elle l'a dédaigné, n'ayant plus vraiment de famille à qui en parlé et ne voulant pas déranger mes amis que j'ai déjà bien sollicité au moment de mon houleux divorce, j'ai du garder pour cela pour moi. Avec toutes les interrogations qui vont autour: pourquoi agit-elle comme cela.
J'ai beaucoup à lui donner et elle ne veut rien.

Ta mère?  

Elle agit comme ça parce que de son point de vue, elle n'a pas le choix. Ca veut pas dire que c'est intelligent, ni que c'est volontaire.

Faut casser le shéma.

Fais lui une surprise, un diner aux chandelles, sans gamins, sans réveil tôt le lendemain matin et n'aie pas peur d'aborder les questions. Parle lui de ta peine, prenez vous dans les bras, dis lui ce que tu as essay de faire, dis lui qu'elle te manque. (et LA, c'est pas de la faiblesse). Caressez-vous, massez-vous mais NE FAIS PAS ce que font la plupart des hommes en manque de sexe : enchainer le massage avec une séance de baise. Sauf si elle insiste (et beaucoup ). Simplement, mettez les choses à plat. C'est pas en une soirée que cela se fera mais ça sera un bon début.

Tous mes encouragements!

[vette]

Elle doit penser la même chose : si je ne le sollicite pas, il ne vient pas. Donc, c'est qu'il n'a pas envie de moi.

P'tet même qu'elle se dit que tu la désires moins depuis qu'elle n'a pas su garder votre enfant.
Et p'tet même qu'elle se dit que pour toi tout va bien puisque tu as déjà les tiens.

Il existe un truc tout simple dans la vie : dire ce qui est.
Tu la désires ? dis-lui : je te désire, tu me fais bander, j'ai envie de toi (au choix)

T'en connais beaucoup des gens, toi, qui désirent qui ne les désire pas ?

Si tu laisses s'instaurer cet étât de fait, tu vas droit dans le mur.

Alors, tu poses tes questions là où elles doivent être : dans ta poche.
L'appétit vient en mangeant. Alors tu te bouges le cul, tu manifestes et tu verbalises ton envie d'elle. Tu la prends dans tes bras, tu l'embrasses, tu carresses son corps, tu réveilles sa sensualité.
La baise, ce n'est pas QUE un truc d'intello. C'est aussi un éveil des sens, une sollicitation du désir.

J'en viens presque à me dire que si tu avais vraiment envie d'elle, tu te poserais moins de questions.

T'as peur de quoi ? qu'elle te dise non ?
Alors c'est sur qu'en ne posant pas de question, on n'a pas de réponse négative.

Allons, allons, t'es un grand garçon maintenant. Là, tu sais quoi? tu te comportes comme un adolescent boutonneux.


Ok, j'y vais fort. N'y vois pas offense, c'est juste pour te faire réagir.  

[Sensualité]

Et juste un truc paske finalement ça me choque plus que je n'aurais pensé.

Pourquoi tu l'envoies pas chier ta mère quand elle ose dire un truc pareil d'un foetus que tu voulais? Ca aurait pu aussi être une manière de la soutenir.

Je préviens : c'est pas une remarque de "tu aurais du" mais de vraiment "pourquoi à ton avis, tu ne dis rien quand elle dit un truc pareil?". Cela expliquerait peut-être certaines choses.