Les femmes du bus 678 : premier film d'un réal égyptien que j'ai trouvé incroyablement maîtrisé . Très dur sur la situation et les relations entre hommes et femmes dans un pays où le sexe est quasi tabou, ou comment chacun cherche à sauver sa peau, l'individu au cœur du collectif.
Moonrise Kingdom : comme toujours chez Anderson, la forme a une importance primordiale sur le fond (scénar un peu léger) mais c'est aussi ce qui fait son charme (fou). Une bulle de couleurs, de drôlerie et de cocasserie un peu nostalgique pour peu qu'on s'autorise à y plonger (j'm'y suis noyée avec plaisir
)
De rouille et d'os : ben c'est léché comme tous les films d'Audiard, j'ai trouvé l'acteur belge EX-CEP-TION-NEL (à ce point-là, ça faisait longtemps que j'avais pas vu ça
) mais un peu déçue quand même, parce que midinette comme je suis, à part une petite pointe à un moment, j'ai pas pu verser ma larme. Les boules pour un mélodrame. Trop bien léché peut-être, je ne sais pas. Mais toujours sensible et intelligent, j'ai aimé aussi.
Bref, c'est rare, les trois derniers films étaient tous de bons films. Ca se fête