Amour et estime de l'autre.

[Sensualité]

Euh... l'estime pour l'autre plutot nan?

Oui bien sûr! Mal exprimé en effet

[LPF]

L'estime est pour moi une condition nécessaire mais pas suffisante à l'amour. Je peux estimer quelqu'un que je n'aime pas, je ne peux pas aimer quelqu'un que je n'estime pas.

Vouaip. Ceci dit, j'ai pas besoin d'estimer "énormément" la personne pour l'aimer.

Et la personne peut baisser dans mon estime, et que je l'aime toujours. Y'a une histoire de tolérance là-dedans...

[vette]

Euh... l'estime pour l'autre plutot nan?

Et bien, je me demande aussi si on peut continuer à aimer, en tout cas, à être dans une relation amoureuse ou amicale quand on perd l'estime de soi.

[Dragonne]

Et bien, je me demande aussi si on peut continuer à aimer, en tout cas, à être dans une relation amoureuse ou amicale quand on perd l'estime de soi.

De soi non. Mais c'etait pas le sens de la phrase de Sensu non plus.

[Sensualité]

Merci Moi!

Pour répondre à LPF, je ne peux pas aimer quelqu'un sans l'estimer, même si juste un peu. Et mes propos sont valables pour l'amour au sens large (excepté les enfants bien sûr). Ca ne veut pas dire qu'il en faut peu pour "désestimer" quelqu'un.

Estime=respect pour vous? Moi, un peu.

[vette]

De soi non. Mais c'etait pas le sens de la phrase de Sensu non plus.

J'avais bien compris comment Sensu l'entendait. 
Ce que je veux dire, c'est que quand on a merdé dans une relation, quand on a montré de soi ses plus mauvais côtés, au point de "mériter" la mésestime de l'autre, on peut avoir envie de sortir de cette relation, pour ne plus avoir de témoin de cette part de soi dont on a honte.
On peut même en vouloir à l'autre d'avoir été ce témoin.
Comme si on avait la possibilité d'ouvrir un cahier neuf, pour être vierge de ce passif.

L'enfer, c'est les autres, le regard d'autrui sur notre condition honteuse ?

 

[Sensualité]

Ce que je veux dire, c'est que quand on a merdé dans une relation, quand on a montré de soi ses plus mauvais côtés, au point de "mériter" la mésestime de l'autre, on peut avoir envie de sortir de cette relation, pour ne plus avoir de témoin de cette part de soi dont on a honte.
On peut même en vouloir à l'autre d'avoir été ce témoin.
Comme si on avait la possibilité d'ouvrir un cahier neuf, pour être vierge de ce passif.
 

Alors CA, c'est incroyablement vrai! Et j'pense même que ça mérite un sujet à part entière!

Ca m'a toujours épatée comme, quand on (est un con) a traversé une phase difficile, quand ça va mieux, on (toujours aussi con) a tendance à rompre. Et je parle d'amitiés comme de relations amoureuses.

Seules les relations exceptionnelles et "vraies" peuvent survivre à ça à mon sens. Comme un test.