La violence des mots m'a atteint plus fortement que la violence physique...
Ma ptite marraine, je tolèrerais pas qu'on lève la main sur toi
Ta phrase est très juste. Et d'ailleurs, la violence des mots et celle physique sont étroitement liées.
Ces violences sont le fait bien souvent de conjoints manipulateurs, pervers narcissiques et tutti quanti.
Pourquoi on ne part pas à la première baffe ? Parce que la personne qui nous tape ne s'est pas présentée ainsi quand on l'a connue.
Souvent ces personnes ont un fort pouvoir d'attraction et se montrent sous une face très séduisante. Pour appâter leur proie, qui se laisse conquérir puis après SURTOUT le conjoint (pas encore violent) arrive à gagner leur confiance. L'attachement peut devenir très fort car ces personnes là sont très sécurisantes, c'est d'autant plus vrai si la future victime est quelqu'un d'un peu fragile ou peu confiant. D'ailleurs elles ont été bien souvent identifiés comme tel par le conjoint violent... Qui sait bien qu'il va pouvoir "y aller"
Après, c'est du velours. Y'a plus qu'à y aller progressivement : la personne en face étant en confiance, elle aura aucun mal à trouver des excuses au comportement violent, jusqu'au jour où elle trouvera suffisamment de ressource en elle pour partir, si ces ressources n'ont pas été complètement sapées par le conjoint violent.
Je pense que la violence masculine dans ce domaine est pire, du simple fait de la domination physique...
En revanche la violence psychologique (dénigrements, critiques incessantes, etc...) est tout aussi répandue chez les femmes que chez les hommes, et n'est qu'un autre verset de la même violence, tout aussi toxique que les coups pour l'estime de soi à mon avis. C'est un poison lent mais constant, qui sape et détruit à petit feu... Ça peut être très délicat de s'en sortir et de le surmonter, même quand on quitte la personne violente.