NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: R E N A U D  (Lu 7640 fois)
0 Membres et 1 Invité sur ce fil de discussion.
uracinq
Invité
« Répondre #15 le: 24-03-2006, 10:58 »

Il est sûrment moins "moyen " que moi!!!!! Grin
Journalisée
agirl
Invité
« Répondre #16 le: 24-03-2006, 13:33 »

si va vous dérange pas, ce sera un quatuor : je connais le répertoire complet. Renadu a été l'idole de mon adolescence (quand les copines flashaient toute sur Patriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiick !  Wink )


Au rez-d'-chaussée, dans mon HLM
Y a une espèce de barbouze
Qui surveille les entrées,
Qui tire sur tout c' qui bouge,
Surtout si c'est bronzé,
Passe ses nuits dans les caves
Avec son Beretta,
Traque les mômes qui chouravent
Le pinard aux bourgeois.
Y s' recrée l'Indochine
Dans sa p'tite vie d' peigne cul.
Sa femme sort pas d' la cuisine,
Sinon y cogne dessus.
Il est tellement givré
Que même dans la Légion
Z'ont fini par le j'ter,
C'est vous dire s'il est con!
Journalisée
lénita
Invité
« Répondre #17 le: 24-03-2006, 13:36 »

Putain c' qu'il est blême, mon HLM!
Et la môme du huitième, le hasch, elle aime!

Au premier, dans mon HLM,
Y a l' jeune cadre dynamique,
Costard en alpaga,
C'ui qu'a payé vingt briques
Son deux pièces plus loggia.
Il en a chié vingt ans
Pour en arriver là,
Maintenant il est content
Mais y parle de s' casser.
Toute façon, y peut pas,
Y lui reste à payer
Le lave vaisselle, la télé,
Et la sciure pour ses chats,
Parc' que naturellement
C' bon contribuable centriste,
Il aime pas les enfants,
C'est vous dire s'il est triste!


Yeah ! on est quatre ! je commençais à me sentir seule ...  Smiley
« Dernière édition: 24-03-2006, 13:40 par lénita » Journalisée
agirl
Invité
« Répondre #18 le: 24-03-2006, 13:46 »

Putain c' qu'il est blême, mon HLM!
Et la môme du huitième, le hasch, elle aime!

Au deuxième, dans mon HLM,
Y a une bande d'allumés
Qui vivent à six ou huit
Dans soixante mètres carrés,
Y a tout l' temps d' la musique.
Des anciens d' soixante-huit,
Y'en a un qu'est chômeur
Y'en a un qu'est instit',
Y'en a une, c'est ma s½ur.
Y vivent comme ça, relax
Y a des mat'lats par terre,
Les voisins sont furax;
Y font un boucan d'enfer,
Y payent jamais leur loyer,
Quand les huissiers déboulent
Y écrivent à Libé,
C'est vous dire s'ils sont cools!
Journalisée
lénita
Invité
« Répondre #19 le: 24-03-2006, 13:48 »

...

Dans l'eau de la Sorgue Fanny
Ne se baignera plus jamais
La rivière pleure dans son lit
Sa Fanny toute rhabilée
La belle n'ira plus dans l'eau
Depuis cent ans elle se cache
A l'ombre d'un joli tableau
Qu'un amant fit d'elle à la gouache
Et c'est un bistrot désormais
Qu'on peur voir dans l'angle d'un mur
Le cul de Fanny dévoilé
Promettant la bonne aventure

Journalisée
agirl
Invité
« Répondre #20 le: 24-03-2006, 13:52 »

Tu m'excuseras mignonne
D'avoir pas pu marcher
Derrière les couronnes
De tes amis branchés
"Fanny de la Sorgue" j'aime moyen moins !

Un p'tit extrait de ma chanson favorite :

Parc' que ton dealer
Etait peut-être là
Parmi ces gens en pleurs
Qui parlaient que de toi
En regardant leur montre,
En se plaignant du froid
En assumant la honte
De t'avoir poussée là

P'tite conne tu leur en veux même pas,
Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi
Journalisée
uracinq
Invité
« Répondre #21 le: 24-03-2006, 13:59 »

Le jour où les cons seront cuisiniers....
Journalisée
lénita
Invité
« Répondre #22 le: 24-03-2006, 14:08 »

c'est lui qui préparera les sauces ...

mon beauf
Journalisée
lénita
Invité
« Répondre #23 le: 24-03-2006, 14:10 »

Tu m'excuseras mignonne
D'avoir pas pu marcher
Derrière les couronnes
De tes amis branchés
"Fanny de la Sorgue" j'aime moyen moins !

Un p'tit extrait de ma chanson favorite :

Parc' que ton dealer
Etait peut-être là
Parmi ces gens en pleurs
Qui parlaient que de toi
En regardant leur montre,
En se plaignant du froid
En assumant la honte
De t'avoir poussée là

P'tite conne tu leur en veux même pas,
Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi


Tu fréquentais un monde,
D'imbéciles mondains
Où cette poudre immonde
Se consomme au matin
Où le fric autorise
A se croire à l'abris
Et de la cours d'assise
Et de notre mépris
Que ton triste univers
Nous inspirait malin
En sirotant nos bières
Ou en fumant nos joins

P'tite conne tu rêvais de Byzance
Et c'était la Pologne jusque dans tes silences

On se connaissait pas
Aussi tu me pardonnes
J'ai pas chialé quand t'as
Cassé ta pipe d'opium J'ai pensé à l'enfer
D'un téléphone qui crie
Pour réveiller ta mère
Au milieu de la nuit
J'aurai voulu lui dire
Que c'était pas ta faute
Qu'à pas vouloir vieillir
On meurt avant les autres

P'tite conne tu voulais pas mûrir,
Tu tombes avant l'automne juste avant de fleurir

Et t'aurais-je connu
Que ça n'eût rien changé
Petit enfant perdu
M'aurais-tu accepté
Moi j'aime le soleil
Tout autant que la pluie
Et quand je me réveille
{variante: Et quand le jour se lève}
Et que je suis en vie
C'est tout ce qui m'importe
Bien plus que le bonheur
Cette affaire de médiocre
Et qui use le c½ur

P'tite conne c'est oublier que toi t'étais là pour personne
Et qu' personne était là

Tu m'excuseras mignonne
D'avoir pas pu pleurer
En suivant les couronnes
De tes amis branchés
Parc' que ton dealer
Etait peut-être là
A respirer ces fleurs
Que tu n'aimerais pas
A recompter ces roses
Qu'il a payé au prix
De ta dernière dose
Et de ton dernier cri

P'tite conne aller, repose toi tout près de Morison
Et pas trop loin de moi
Journalisée
lénita
Invité
« Répondre #24 le: 24-03-2006, 14:11 »

Ma préférée ...


Jamais une statue ne sera assez grande
Pour dépasser la cime du moindre peuplier
Et les arbres ont le c½ur infiniment plus tendre
Que celui des hommes qui les ont plantés
Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais
Je changerai la sève du premier olivier
Contre mon sang impur d'être civilisé
Responsable anonyme de tout le sang versé

Fatigué, fatigué
Fatigué du mensonge et de la vérité
Que je croyais si belle, que je voulais aimer
Et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé
Fatigué, fatigué

Fatigué d'habiter sur la planète Terre
Sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable
Sur cette fausse étoile perdue dans l'univers
Berceau de la bêtise et royaume du mal
Où la plus évoluée parmi les créatures
A inventé la haine, le racisme et la guerre
Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs
Et amène le sage à cracher sur son frère

Fatigué, fatigué
Fatigué de parler, fatigué de me taire
Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
Quand la moitié du monde en assassine un tiers
Fatigué, fatigué

Fatigué de ces hommes qui ont tué les indiens
Massacré les baleines, et bâillonné la vie
Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens
Qui ont même réussi à pourrir la pluie
La liste est bien trop longue de tout ce qui m'éc½ure
Depuis l'horreur banale du moindre fait divers
Il n'y a plus assez de place dans mon c½ur
Pour loger la révolte, le dégoût, la colère

Fatigué, fatigué
Fatigué d'espérer et fatigué de croire
A ces idées brandies comme des étendards
Et pour lesquelles tant d'hommes ont connu l'abattoir
Fatigué, fatigué

Je voudrais être un arbre, boire à l'eau des orages
Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux
Et puis avoir la tête si haut dans les nuages
Pour qu'aucun homme ne puisse y planter un drapeau
Je voudrais être un arbre et plonger mes racines
Au c½ur de cette terre que j'aime tellement
Et que ces putains d'hommes chaque jour assassinent
Je voudrais le silence enfin et puis le vent

Fatigué, fatigué
Fatigué de haïr et fatigué d'aimer
Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier
Fatigué des discours, des paroles sacrées

Fatigué, fatigué
Fatigué de sourire, fatigué de pleurer
Fatigué de chercher quelques traces d'amour
Dans l'océan de boue où sombre la pensée

Fatigué, fatigué
Journalisée
lénita
Invité
« Répondre #25 le: 24-03-2006, 15:47 »

Paraît qu'ta gonzesse s'est barrée avec ta caisse
Paraît qu'tu bandais plus pour sa gueule pour ses fesses
Tu veux que j'te dise t'étais trop bien pour elle
Comment ça j'ironise mais non j'suis pas cruel
Eh ben ma gueule te v'là tout seul
T'as l'regard triste comme c'lui d'un épagneul
T'es vachement speed mais t'as plus rien dans l'bide
Y'a vraiment plus qu'une seule chose qui t'branches
La blanche



Saut Michel
çà fait une paie
que j't'ai pas vu
trainer dans les ruelles
qu'est-ce que tu d'viens ?
moi çà va bien
parait qu'toi tu marches
sur un drôle de chemin
t'as les joues creuses
les mains galleuses
et la démarche un p'tit peu chaloupeuse
...
Journalisée
Loulou
Invité
« Répondre #26 le: 24-03-2006, 22:49 »

marrant de "ré-entendre" ces chansons j'ai eu une période fan, lors de ma première seconde en 85-86 (devaquet si tu savais etc...) j'étais alors dans son ancien lycée dans le 13ème j'étais toute émue de le savoir   Grin...il fait comme même très fort (mais aujourd hui j'ai un peu de mal avec sa voix...pas taper!!! Tongue)
Journalisée
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