Oui. Je pourrais. Mais là, j'ai envie de me faire prier un peu
Bon, allez.
Je crois qu'il y a une propension naturelle au bonheur, une capacité plus ou moins grande à jouir de ce que l'on est et de ce que l'on a. Certes.
Mais ça ne fait pas tout.
Quand un gros malheur vous touche, on a beau aimer la vie, avoir une capacité énorme à rebondir, à positiver, on est tout de même malheureux.
Et quand une foultitude de malheurs vous touche, la propension au bonheur s'érode.
Tout ça pour dire que la notion de "mériter'' le boheur me hérisse un tantinet le poil. Et que je puisse trouver ''arrogante'' la manière dont certaines personnes mettent en avant leur bonheur ou leur réussite comme si tout le mérite leur en revenait, alors qu'ils sont simplement en train de vivre un évenement heureux complètement étranger à leur volonté propre.
C'est beaucoup plus facile d'être heureux quand rien ne vient entraver votre propension au bonheur, et il n'y a pas à en tirer gloire.
Ni à juger que ceux qui ne sont pas heureux en sont seuls responsables.
Y'a du grain à moudre sur ta réponse Vette:
Le bonheur oui, à mon sens ça se mérite dans la mesure ou ça se construit jour après jour, à grands coups de petits efforts et de lucidité.
Par exemple:
Je veux bien entendre par exemple qu'un chef de famille ouvrier de 50 balais licencié et qui a pas encore fini de payer ses crédits est d'un coup plongé dans le malheur, que c'est vraiment pas de chance et que c'est excessivement dur.
Seulement il y a aussi quelque chose en moi qui s'allume dans ce genre de cas en me demandant si rien ne laissait supposer que ça risquait de lui tomber sur le coin du pif.
Il en va donc du prévoir autant qu'on peut, d'anticiper et d'agir en conséquence par ce que rien mais alors rien ne tombe jamais tout rôtis dans le bec, rien, jamais.
J'écarte évidemment la maladie grave, encore qu'on a sur Nuts l'exemple d'une fille particulièrement combative qui se plain jamais et lutte super dignement de toutes ses forces.
Vous l'avez vu geindre sur elle meme déjà?
Ou plutot cueillir un à un des petits bonheurs pour s'en servir à embellir sa vie?
Que doit on en conclure?
Qu'elle a vraiment de la chance d'etre forte ou bien qu'elle est pleine de courage et de volonté?