Je suis en train de regarder, et j'ai du mal à accrocher
Ce film me semble vraiment grand-guignolesque, et aussi improbable qu'un pet peut être gracieux lors d'un premier rendez-vous amoureux ...
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Et même si tu as changé d'avis, pas moi.
La journée de la jupe, le retour d'adjani.
Si vous avez l'intention d'aller le voir, ne lisez pas ce post, il contient des spoilers !" La star a trouvé dans ce téléfilm un rôle à sa démesure. Elle y incarne une prof de français qui prend en otage sa classe et lui impose une "leçon de choses" sous la menace d'un pistolet. On retrouve une Adjani aux confins de la folie, oscillant entre force et vulnérabilité, dégageant un jeu de couleur aux multiples nuances."
J'ai pas du voir le même film.
On va faire sobre et dire que j'ai détesté ce truc.
Je n'ai pu me retenir de lâcher quelques soupirs, et quelques éclats de rire. Le film "événement" m'est apparu comme un sous téléfilm, fait avec deux ou trois bouts de ficelle : ça sent le manque de moyen.
J'ai ressenti le film fourre tout dans lequel il fallait faire rentrer tous les problèmes de la banlieue à l'école.
Du coup j'ai trouvé l'accumulation de clichés indigestes, et risibles à certains passages.
Sans parler de la psychologie des personnages, à la grosse ficelle..
Les clichés.. Rapport de force entre le "gentil flic du Raid (pas capable de gérer son stress, vachement crédible..) qui veut la solution pacifique et son chef qui veut rentrer dedans..
Trop c'est trop : Les racketteurs, la fille violée en groupe, les armes à l'école, le manque de respect, le racisme, les effets pervers de la religion, la laïcité, etc.. Tout ça avec trois prises d'otages successives (le pistolet passe entre trois mains différentes, la prof qui pète un câble, la fille rebelle qui dénonce le violence des garçons contre les filles, et le petit turc qui est victime de racket qui fini par mettre une balle à un élève. Tout va bien ensuite parce que la prof se dénonce à sa place...
Les flics interviennent et la prof se fait flinguer.
Du gâchis. Le sujet aurait mérité plus de moyen et d'être traité différemment, avec plus de nuances, qu'un catalogue.
Today , j'ai trouvé la seule critique qui n'a pas aimé, assez proche de ce que j'avais écris..
"La vision de "La Journée de la jupe" confirme les craintes légitimes que l'on pouvait porter sur ce projet détonnant: à plus d'un titre, le film est un naufrage.
Sur ses thématiques, c'est un véritable catalogue des sujets et autres clichés que peut débiter à longueur de semaines le journal de vingt heures: l'affrontement entre la laïcité et l'exacerbation de l'appartenance religieuse, violences verbales et physiques, trafic d'armes, viol collectif dans les caves filmé avec un portable, rackets, tout y passe. Et pour chacun de ces sujets, ce cher professeur se fendra d'un petit laïus pour remettre les sauvageons dans le droit chemin. En soulevant autant de questions sans apporter l'once d'un chouia de solutions, Lilienfeld agace profondément, imposant son personnage principal comme une donneuse de leçon pénible, sentiment exacerbé par le fait que la huis-clos se déroule dans une salle de théâtre.
Reste donc Isabelle Adjani, mise en position délicate par un réalisateur balourd, qui se bat, se déchaîne, crie, chante, rit, pleure. Une prestation ahurissante mais pas toujours très crédible qui ne sauve pas le film du naufrage.
Adjani est un peu notre Michael Jackson à nous.
Icône malmenée en voie de désacralisation, corps meurtri par trop d'adoration..."Dommage, à mon avis..