Il semble qu'il y ait une jouissance dans l'entrave meme, mais j'aimerais bien qu'une bondagée nous explique ça...
Et ça me fait penser qu'il y a un sujet que j'aimerais lancer depuis un petit moment:
Faut il etre en paix avec soi meme pour etre un ou une soumise?
Je veux dire par là qu'en première intention on peut penser que le soumis trouve son plaisir dans la souffrance et une forme de destruction.
Sauf qu'en fait ça me semble impossible de vivre pleinement et avec plaisir ce genre de pratique si on ne sait pas se débarrasser de ce qui fait vraiment souffrir.
Vous avez un avis là dessus?
Je reprends la dessus
La souffrance n'est pas forcément une destruction, mais parfois un stimuli qui te pousse à oublier le reste. Ca canalise bien la pensée... Le bondage te bloque dans ton espace comme un simple bandeau de ta vue, il est alors plus simple de se focaliser sur ce que recoit ton corps et donc t'oblige presque à perdre les pédales un instant... Qui me suis ??
Toujours est il que par ces biais la soumission apporte un apaisement mental et te décharge du reste... Il es alors plus facile d'accéder à un certain plaisir. Pour en revenir à la question du début, la jouissance n'est pas dans l'entrave mais dans les sensations ressenties et exacerbées après l'entrave.
Par exemple : si tu laisses une fille avec ses poignets et chevilles liées au sol, elle ne jouira pas. Par contre si tu lui lie la poitrine assez fort en plus, ses seins seront plus sensibles et quand elle remuera elle provoquera inevitablement des frotements dessus qui seront plus fort que d'habitude etplus excitant. Quand tu passes au Shibari avec un noeud bien placé sur le haut des lèvres (intimes, pas besoin de le préciser
) les mouvements de son corps appuient sur la zone sensible et la jouissance arrive parfois ainsi
Si l'on reprend la fessée, une jeune femme qui est passée sur mes genoux trempait mon pantalon avec juste le fait d'être dans la position allongée et maintenue. Alors qu'une autre avait besoin d'une douleur assez forte pour "lacher prise". Ce n'est alors pas dans la douleur que vient le plaisir, mais plus dans la rupture de ses "limites" de l'esprit et dans son abandon.
Bon je sais pas si ça sert à quelque chose ce que j'ai ecris... Mais c'est un point de vue personnel...
Au fait, dans le bondage et quand on est du coté du lieur, le plaisir vient de créer, de sculpturé un corps... Et puis aussi après quand tu peux en user