Aie confiance, croiiiiiiiiiiiiiis en moi

[vette]

On parlait d'aveuglement. L'autre vous ment (vous trompe) et vous ne vous doutez de rien.
Etes-vous du genre soupçonneux, mettez vous en doute ce que vous dit l'autre, ou bien le croyez-vous, aveuglément ?

Je ne parle pas seulement du couple, mais de l'autre, quel qu'il soit (ami, parent, relation )

Et puisqu'il est de règle de répondre aux questions qu'on pose, je le fais ;

En ce qui me concerne, je fais le plus souvent une confiance aveugle. On me dit un truc, je le crois. Il est très rare que je mette en doute la parole de l'autre.
J'ai déjà eu affaire à des menteurs, mais ça ne m'a jamais échaudée.
On dit '' comme on est on croit les autres''. Ca doit être ça : je m'attend à ce que les autres fassent comme moi, c à dire ne mentent pas. Je fais une exception pour mes parents à qui je mens beaucoup, souvent par omission, mais c'est autre chose.
En fait, ça me gonflerait, ça me pourrirait la vie de toujours douter. Spontanément, je crois.
En particulier dans une relation amoureuse, je n'ai jamais compris l'intérêt du mensonge. Si un homme en préfère une autre, de toute façon, il finira par me quitter. Alors, pourquoi me mentirait-il ?
Surtout que, s'il a juste envie de sexe avec elle, pour moi, c'est no problem.

Et vous ?

[marie]

si tu enleves la partie "parents"
vette +1

[pbu29]

mes parents, l'omission oui. souvent pour ne pas leur faire porter/partager des choses que je n'ai pas envie de leur faire porter car ils m'ont toujours aveuglément soutenus. Donc oui, il m'arrive de mentir par omission à mes parents.

Mentir, oui aussi à mes proches, aussi le plus souvent par omission pour les mêmes raisons et aussi parce que sur certaines choses les décisions ne sont pas totalement prises, en cours de maturation, liées à des événements extérieurs.

Mentir à celle que j'aime, non. Inutile, ridicule, elle saura/sait la vérité d'une façon ou d'une autre, autant être franc, ça renforce les liens.

Synthétique certes mais j'suis comme cela.

[vette]

Ma question n'était pas tant de savoir si on mentait, mais si on faisait confiance. 

[Camille]

Oui je fais confiance, mais je suis pas aveugle, ca se sent.

[Hotllywood]

Je me demerde pour avoir des amis en lesquels je crois...

[mescalero]

Je fais confiance, jusqu'à ce qu'elle soit trahie. Après c'est très difficile.

[Malbak]

Oui je fais confiance, mais je suis pas aveugle, ca se sent.

+1

En ajoutant que ça dépendra à la fois de l'intensité des sentiments que j'ai pour la personne et du caractère de cette dernière...

J'ai eu des relations avec des femmes en perpétuelle séduction... Je me disais, en face de moi c'est ce jeu, quand je ne suis pas là, qu'est-ce que ça peut bien être ?... Je me suis peu trompé, je l'ai souvent bien senti...

D'autres fois, c'était parfaitement clair, donc là, je suis au courant... Et j'étais toujours à la recherche de l'éventuel soupçon... Horrible à vivre... Plus t'avance, moins t'as confiance... Mais là aussi, tout dépendait de l'intensité des sentiments éprouvés... Quand on s'en tape : "Va dragouillé, va... je n'hésite pas non plus..."

J'ai peu connu, mais j'ai connu la sereine confiance aussi... et qu'est-ce que c'est agréable à vivre!!!... savoir que je suis avec une superbe zouze et être sûr qu'elle est "bien à moi" (ba ouai... un minimum de possession qui rassure... qui rend serein...)

Je crois aussi qu'il est difficile d'être serein avec quelqu'un de suspicieux... Quelqu'un de suspicieux, pour moi, à souvent des choses à se reprocher "aussi"... Une personne sereine qui vous prouve sa confiance, aide à ne pas se faire de filmes ou psychoter...


Edit... pour tout ce qui est amical, ça dépendra des cachoteries, des retours de confiance, un peu au cas par cas...
Professionnellement, j'autorise tout le monde à me baiser une fois... mais pas deux... C'est niet à tout jamais... Il y aura toujours une rancœur pour me rappeler de faire attention et de prendre mes précautions...

[Petite Sorcière]

J'offre dans un premier temps ma confiance, sinon inutile de vivre une relation amoureuse, sexuelle, autre.
J'ai du mal avec le mensonge et j'aime que le contrat soit clair, inutile de me mentir même si parfois mes réactions sont vives.
J'aime avoir le choix et si l'autre t'enferme dans son mensonge, cela me laisse peu de liberté, et il m'engouffre avec lui,/elle ce qui m'est insupportable.

La confiance, elle est réciproque...

Je peux aussi parfois être adulte. Il suffit de ne pas mentir.

En vivant dans le mensonge, cela signifie pour moi qu'il ou elle n'a pas confiance en moi, également...

[vette]

Pas question d'aveuglement. Je n'y pense même pas qu'on puisse me mentir. Ca n'entre pas dans mes concepts.
Et surtout, je me dis que c'est celui qui ment qui y perd le plus.

Alors oui, j'ai eu maintes fois l'occasion de m'apercevoir qu'on m'avait menti. Le plus souvent après.
Quelques fois aussi au moment même où l'on me mentait. Je n'ai pas relevé. J'ai laissé l'autre s'empêtrer dans son mensonge. Mais du coup, je perdais mon intérêt pour la personne. Ca éveillait en moi une sorte de dégout, de désamour.

Je sais que pour certaines personnes, le mensonge est un mode de vie. Ca met du piment, ça agrémente leur rapport aux autres, leur quotidien.  Ca donne un gout d'aventure, d'interdit qui les stimule. Je le comprends.
Juste, moi, je ne fonctionne pas comme ça. Et je crois que même si je le voulais, je ne le pourrais pas : je mentirais trop mal.

Je ne me sens pas humiliée par un mensonge. Ca ne remet pas en question mon besoin de confiance dans l'humain.
Ca ne provoque pas de remise en cause fondamentale de ma part.
J'aurais plus tendance à plaindre le menteur. Je me dis peuchère, il ne sait pas à côté de quoi il passe.

[pbu29]

A partir de  3:12

[Petite Sorcière]

A partir de  3:12

Merci adorable Pbu...

[vette]

 

C'est ce qui a inspiré mon titre. 

[Sensualité]

A une exception près (et encore, j'avais confiance dans le fait que je ne pouvais pas avoir confiance  ), je fais confiance. Sans que cela dépende d'une philosophie ou d'un choix actif et conscient. J'crois que c'est tout simplement plus facile pour moi. J'ai déjà tendance à m'faire des noeuds au cerveau de manière exagérée, j'ai largement assez d'imagination pour me concentrer sur mon couple sans m'prendre la tête sur des tiers supputés.

Au delà, je ne suis pas quelqu'un qui fouille ou enquête. Je déteste qu'on le fasse avec moi, j'ai une très haute notion de l'intimité (pas forcément à raison d'ailleurs  ). Maintenant, comme je l'ai déjà dit sur d'autres posts, est-ce que c'est parce que je n'ai jamais été confrontée à des "indices" qui m'ont incitée à douter de la parole de l'autre ou est-ce parce que je ne vois rien que je ne me suis jamais sentie le besoin d'enquêter? Aucune idée. Si j'en crois mes ex, des années après, ils m'ont jamais trompée. Mais qui sait vraiment?  En fait, une fois l'histoire terminée pour ses raisons propres, j'leur suis juste reconnaissante d'avoir été assez discret pour que je n'ai aucun doute si c'était le cas.

Donc voilà pour le couple.

Pour la vie en général, c'est effrayant, j'fais confiance d'une manière qui confine à la naïveté. Mais là, par contre, ça résulte presque d'un choix. Je veux voir le meilleur de chacun et faut vraiment y aller très fort pour que je renonce à le faire. Et quand bien même, les rares fois où c'est arrivé, j'peux tout à fait et aisément pardonner et repartir comme en 40. Je ne connais pas la haine, c'est un sentiment qui m'est parfaitement étranger, même s'il m'aurait bien servie une fois ou deux.

L'abus de ma confiance m'a créé de la peine parfois mais une petite voix me dit que cette peine n'a rien à voir avec la tristesse immense que cela me causerait de perdre mes illusions.

Chacun sa drogue 

[pbu29]

C'est ce qui a inspiré mon titre. 

Ton titre m'a immédiatement mis cette scène en tête, avec chanson lancinante, l'hypnose, la prise de contrôle sur l'autre ...

Un super titre pour le post ...


Merci lilith et ps (gaffe, j'suis marié et ...)