L'inavouable

[Sensualité]

J'ai bien peur que l'inavouable ne soit justement très subjectif, ce qui l'est pour moi ne l'est pas nécessairement pour toi. Donc j'peux inventer un fantasme mais il ne sera pas inavouable pour moi puisque ce n'est pas le mien. Or je ne peux pas non plus t'avouer un fantasme inavouable n'est-ce-pas?

Euh... j'suis claire là? 

[Cardamone]

Allez Pingouin, fais péter un bon fantasme bien inavouable  

[Flibette]

Ouhaip, pareil 

Ou, alors, Moi, nous n'avons aucune morale et sommes prêtes à parler de fantasmes qui sembleront   aux autres!  

[meetchu]

Se faire payer très cher pour baiser avec des pervers aux exigences très spéciales ?

[Lise]

Pas LA morale flib' mais MA morale.
Je n'ai pas mis un possessif pour rien.



Pour donner un exemple célèbre, la fantasme du viol fait partie des trucs pas forcément inavouables mais illégaux et contraires à la morale...

[Flibette]

Ben, pour moi, l'exemple de ZAZ n'a rien d'inavouable.

Pas LA morale flib' mais MA morale.

Ok.

Pour donner un exemple célèbre, la fantasme du viol fait partie des trucs pas forcément inavouables mais illégaux et contraires à la morale...

Ben ouais mais c'est pas inavouable. C'est là que je bloque.

[Cardamone]

Se faire payer très cher pour baiser avec des pervers aux exigences très spéciales ?

Tout l'inavouable est dans "exigences très spéciales".

[Sensualité]

Pour donner un exemple célèbre, la fantasme du viol fait partie des trucs pas forcément inavouables mais illégaux et contraires à la morale...

ET que quelqu'un de "pas tordu" ( ) ne voudrait vivre en aucun cas...

Ca m'rappelle un vieux post sur un fantasme de kidnapping, de Hot je crois... Il décrivait une situation certes, on connait son partenaire (mais cela reste-t-il la même situation?) alors qu'en réalité, s'il s'agissait d'une situation réelle, 99% des gonz flipperaient leur mère et auraient absolument pas la galipette en tête.

Or, et c'est bien la distinction que je fais entre l'envie et le fantasme, dans ton fantasme, tu contrôles, donc tu joues avec ta peur mais tu peux recadrer tes limites en permanence et imaginer ske tu veux. Et oui, tu peux aller jusqu'à imaginer un violeur méga brutal, crados pourquoi pas, et en jouir... Et alors?

[Sensualité]

http://forum.nutsforum.com/index.php?topic=22962.0

Voilà. Là, c'est un jeu de rôle.

Pour moi la différence avec un fantasme, c'est que tu peux imaginer que ça t'arrive en vrai et en jouir, sans pour autant vouloir que ça t'arrive. Mais c'est bien parce que tu imagines que c'est vrai que tu en jouis.

C'est pourquoi le fantasme du viol n'est pas à mon avis un si mauvais exemple. Si quelqu'un te dit qu'il a ce fantasme (déjà si c'est une femme, les gens réagiront mieux que si c'est un homme qui le dit, soyez honnêtes... ), immédiatement on répond ou pense ou dit "ben oui mais pas en vrai, hein?"

Sauf que ça peut très bien te faire tripper de l'imaginer en vrai justement, avec les cris, les larmes et la douleur. Ca peut être CA qui te fait tripper et pas le plan du violeur qui ressemble à Clooney et en plus, te baise comme un dieu.

Je peux imaginer que ce soit inavouable.

(euh... s'pas l'mien hein? quoi? c'est le mien mais j'ose pas le dire? ptete... mais non en fait hein?... comment? ... pas entendu?? ah.... ben vous saurez pas  )

[Flibette]

T'sais, j'crois que j'comprends pourquoi j'comprends pas et on en revient ce que j'ai dit plus haut...

Typiquement les fantasmes de viol ou de kidnapping ne sont pas miens... 

[Dragonne]

Ben ouais mais c'est pas inavouable. C'est là que je bloque.

Tout l'inavouable est dans "exigences très spéciales".

Je decouvre que je n'ai aucune moralite... quelques soient les exigences tres speciales, c'est dans ma tete que ca se passe, rien d'inavouable.

Parcontre dans la realite, je suis une flippee a mort, je ne ferais pas grand chose  

[Lise]

T'sais, j'crois que j'comprends pourquoi j'comprends pas et on en revient ce que j'ai dit plus haut...

Typiquement les fantasmes de viol ou de kidnapping ne sont pas miens... 

Non ils ne sont pas tiens mais ils peuvent être ceux de certain(e)s.
Tu ne vas pas me dire qu'on peut tranquillement confier à qui que ce soit que lorsqu'on se branle on pense à sodomiser à sec une jolie fille dans une ruelle sombre qui n'a rien demandé à personne et qu'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam ?
Illustrer avec un "fantasme" d'homme est plus simple 

[Sensualité]

J'm'auto-cite, je m'aime 

y a des désirs et des fantasmes, j'fais une distinction.

Et entre les deux, une gamme extrêmement variée de fantasmes qui deviendront sûrement, peut-être et pas des désirs...

[Flibette]

Non ils ne sont pas tiens mais ils peuvent être ceux de certain(e)s.

Ben, oui, et alors?

Tu ne vas pas me dire qu'on peut tranquillement confier à qui que ce soit que lorsqu'on se branle on pense à sodomiser à sec une jolie fille dans une ruelle sombre qui n'a rien demandé à personne et qu'on ne connait ni d'Eve ni d'Adam ?
Illustrer avec un "fantasme" d'homme est plus simple 

Ben, là on en revient à la question de savoir à qui on peut parler de sa sexualité.
Un peu comme pour l'exemple du rire disant "on peut rire de tout mais pas avec tout le monde."

[LPF]

Et oui, tu peux aller jusqu'à imaginer un violeur méga brutal, crados pourquoi pas, et en jouir... Et alors?

Voila, c'est le genre de choses que j'appellerais "fantasme inavouable", avec la nuance que j'ai précisé dans le sondage: est-ce qu'on oserait le dire? Et c'est bien par rapport à ses propres valeurs (qui peuvent inclure aussi la loi, le tabou de l'inceste, etc...).

Inavouable parce que jamais au grand jamais on ne pourrait imaginer passer réellement à l'acte, mais qui nous excite.

Un exemple d'inavouable avoué? Bah par exemple, il m'arrive, à moi et une connaissance e-pistolaire, de partir dans un fantasme SM hard, mais vraiment hard. Jamais, ni elle ni moi, n'imaginons qu'on puisse se retrouver dans cette situation, tout simplement parce qu'en vrai, on abhorre la violence. Mais là, c'est de l'imaginaire, donc on peut...

Et après, y'a l'inavouable qu'on ose à peine se le dire à soi-même, mais qui nous excite. Celui-là, même sous la torture, jamais je n'en parlerai.