NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: Je suis en colère.  (Lu 2414 fois)
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Nana
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Pour être irremplaçable, il faut être différente.


WWW
« le: 26-05-2008, 12:47 »

Aujourd'hui je suis d'une effroyable colère. Non depuis deux jours plutot. Oui depuis un peu prés deux jours je sais que je suis en colère.

C'est une colère sourde qui monte peu à peu.

Le genre de colère qui me fait perdre tout doucement toutes les notions de savoir vivre, de politesse, de compréhension

C'est une colère qui donne des envies tout en opposition les unes des autres : une effroyable envie d'avoir une bonne conversation face à un besoin de ne plus rien avoir envie d'entendre de plus. Une envie d'être bien blessante, et de faire bien mal là où ça fait mal et au contraire une envie de laisser tomber car ça n'en vaut pas bien le coup et que de tout façon ça n'y changera plus rien.

Et puis la colère ça entraîne une envie de se défouler, de se venger. Dans ce genre de moment ma façon de penser est "j'ai tout perdu, donc ça ne peut plus être pire". Et dans ce cas je n'ai qu'une envie aller tuer bien tranquillement mon ennemi, mais en le faisant souffrir avant parcque sinon c'est pas assez défoulant pour ma colère. Même si je sais que ce n'est pas bien du tout, mais... comme je considère que de toute façon j'ai raison, bien souvent je vais jusqu'au bout de mon raisonnement. Après tout y'a pas de raison qu'il n'y ait que moi qui en souffre : faut savoir partager parait il ! alors partageons.

En fait je suis autant blessée qu'en colère, et je crois que c'est bien pire.


Vous, comment réagissez vous face à une colère, une blessure ?



« Dernière édition: 26-05-2008, 12:52 par Nana » Journalisée

Il est ma drogue, mon alcool, ma dépendance, ma raison de me lever, de m'habiller et, surtout, de me déshabiller.

Il est mon sourire du matin ou la tristesse d'une journée noire.
meetchu
Invité
« Répondre #1 le: 26-05-2008, 13:14 »

Exactement comme toi quand je suis blessée, une simple colère, je maîtrise mais quand je suis blessée j'entre dans une rage froide qui me donne envie de détruire l'autre, de l'éliminer
il faut d'ailleurs dans ces moments-là que je trouve un exutoire, un moyen de me défouler, sinon ma rage se retourne contre moi et c'est moi que je détruis

 kiss
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Camille
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Parfois il vaut mieux aoir la paix qu'avoir raison


« Répondre #2 le: 26-05-2008, 13:24 »

Tout pareil, plutôt que blessée c'est une colère contre moi même de m'être trompée.
Une seule solution il me semble pour s'en débarrasser couper les ponts afin de pouvoir prendre du recul parce que la tête dans le guidon on ne peut pas être objectif.
« Dernière édition: 26-05-2008, 13:26 par Camille » Journalisée

L'avis des autres n'est que la vie des autres
Dragonne
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« Répondre #3 le: 26-05-2008, 14:10 »

Je suis la reine des coleres non exprimees et qui finissent par ronger de l'interieur: laisse la sortir!
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Malbak
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Poudre d'étoile récoltant de la lumière d'étoile


« Répondre #4 le: 26-05-2008, 14:10 »

Tout pareil, plutôt que blessée c'est une colère contre moi même de m'être trompée.
Une seule solution il me semble pour s'en débarrasser couper les ponts afin de pouvoir prendre du recul parce que la tête dans le guidon on ne peut pas être objectif.

+1 pour la coupure de ponts même si plus facile à dire qu'à faire...

Mes phalanges sont les plus souomises à mes colères,... j'extériorise au maximum, seul dans mon coin... Mais je zappe assez rapidement... J'ai plus un soucis de rancoeur finalement et ce n'est pas plus sain...
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Lorsque le pouvoir de l'amour surpassera l'amour du pouvoir, le monde connaîtra la paix (Sri Chinmoy Ghose)
missmalefoy
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I feel sexy XD


« Répondre #5 le: 26-05-2008, 15:25 »

quand je suis réellement en colère et blessée d'autant plus vaut mieux pas rester à côté de moi... l'incroyable Hulk à côté de moi c'est du pipi de chat... et là je balance tout...

Exactement comme toi quand je suis blessée, une simple colère, je maîtrise mais quand je suis blessée j'entre dans une rage froide qui me donne envie de détruire l'autre, de l'éliminer
il faut d'ailleurs dans ces moments-là que je trouve un exutoire, un moyen de me défouler, sinon ma rage se retourne contre moi et c'est moi que je détruis

et ce qui a été mis en gras dans le texte de ZAZ c'est tout à fait ça me concernant...  Undecided
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Le verbe "aimer" est difficile à conjuguer. Son passé n'est pas simple, son présent est imparfait et son futur est toujours conditionnel... Pffff quelle merde...
Cardamone
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L'amour est sexuellement transmissible.


« Répondre #6 le: 26-05-2008, 15:40 »

J'ai appris dernièrement, qu'emotionnellement, la colère traduit souvent une profonde tristesse qui ne veut (peut) pas s'exprimer.

Il faut laisser sortir la colère. Je ne suis pas d'un avis très aidant car j'ai beaucoup de mal avec la colère, à la laisser s'exprimer. J'ai du mal à ressentir ce sentiment. A le laisser sortir surtout. Mais quand ça sort, ben là...c'est terrible. J'ai dû laisser sortir une (contre mon père) colère très violente. Les autres se comptent sur le doigt de ma main...et c'était pas violent violent  Undecided

Journalisée

Soyez vous mêmes, tous les autres sont déjà pris.
rv
Invité
« Répondre #7 le: 26-05-2008, 15:42 »

Vous, comment réagissez vous face à une colère, une blessure ?

Fut un temps pas si lointain où lorsque j'étais en colère il fallait que j'extériorise, pour ça ben je tapais généralement sur un mur pis je me suis dit que c'était pas forcement la meilleure des solutions et puis aïe(c). Donc maintenant, je sais pas si c'est mieux ou pas mais je suis plus adepte de la colère froide, tellement froide que je deviens un vrai glaçon et dans ces moments là, vaut mieux pas me chercher parce que je suis capable d'appuyer très fort là où ça fait vraiment très très mal, et comme j'ai un peu le chic pour trouver l'endroit en question... Undecided

Dernier épisode recensé: jeudi dernier après une dispute de derrière les fagots avec ma moitié...

Pour les blessures, j'ai une mémoire d'éléphant et je n'oublie (presque) jamais, je suis super rancunier et quand on me fait un coup de Trafalgar généralement c'est mauvais signe, je ne pardonne presque jamais et il me faut un temps méga long pour arriver à passer outre. Parfois il me faut lutter contre l'envie quasiment irrépressible de rendre la monnaie de la pièce, c'est pas facile tous les jours.


Un truc que j'ai remarqué c'est que je suis super long pour faire redescendre la pression, ça peut me prendre facilement une semaine pour arriver à passer sur l'incident, en plus j'ai la rancune hyper tenace mais sélective. C'est à dire que je peux être odieux avec les personnes qui m'ont tapé sur les nerfs et "normal" avec les autres, j'arrive à ne pas (trop) leur faire payer les frais de ma mauvaise humeur.

En relisant ces lignes je me rends compte que je me demande si c'est pas un peu too much comme façon de faire et s'il vaut mieux pas exploser un bon coup, mais je suis pas sûr que ce soit tellement moi ça...Sad
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qqqqqqqqqq
Invité
« Répondre #8 le: 26-05-2008, 16:10 »

en fait j'ai deux façons de réagir :

- soit je suis juste en colère et je dis ce que j'ai sur le coeur à grands renforts de cris
- soit à la colère se mèle une grosse déception, un sentiment de trahison  est là je rentre dans une colère froide : des mots qui font très mal, je tombe toujours juste en général et mes mots n'ont que pour but de faire mal donc dépasse parfois ma pensée, je suis étrangement calme disant les choses froidement mais çà fait d'autant plus mal

par contre, la colère est souvent mauvaise conseillère et n'apporte jamais rien de bon.  Il est parfois bon de la laisser retomber pour dire les choses sans dépasser les bornes  Kiss
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Dr. Ruth
Invité
« Répondre #9 le: 26-05-2008, 17:35 »

La colère est l'une des rares émotions à trouver de plus en plus de légitimité au fur et à mesure qu'on la ressasse.
Hypra super méga dangereux : on s'auto persuade d'avoir un excellent motif de colère et on se met de plus en plus en rogne en s'appuyant à fond sur le "j'ai raison !".

Je m'en méfie comme de la peste. En général je laisse le cycle d'auto-alimentation suivre son cours en explorant toutes les variantes, tous les scénaris, tous les dialogues, attaques, réparties etc...

Et après je me pose. Je m'oblige, une fois ce défoulement imaginaire bien développé, à adopter le point de vue le plus objectif qui soit.
- Motivations de l'autre,
- Importance de ce qui a provoqué mon émoi (si j'étais un élément extérieur est-ce que je trouverai que cela justifie de se mettre dans un tel état ?)
- Mesure de la part d'orgeuil dans ma réaction (un égoïste c'est qq un qui ne pense pas à moi, dixit Coluche)

Et bien tout ça mis bout à bout, je trouve bien souvent que même si j'ai en effet une raison qui a déclenché en moi une réaction irrationnelle, cela ne justifie pas que je fasse du mal à l'autre délibérrement. D'autant que dans les motivations de l'autre, je ne trouve jamais la volonté expresse de me faire du mal ou me nuire.

La colère passe, le dialogue s'ouvre.
 
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Flibette
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NUTS n'est pas un site de rencontre...


« Répondre #10 le: 26-05-2008, 17:39 »

J'écris ce qui me met en colère. J'ai du mal à garder pour moi car ça me bouffe de l'intérieur.

Après, selon la réaction de l'autre et s'il y a face à face, je vais être perfide et blessante dans mes mots, au bout d'un moment.

Quoi qu'il en soit, c'est bien souvent vers l'auto-destruction que ma colère se tourne. Je ne supporte plus les accès de violence exprimés.

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Ne jamais dire jamais...
Cardamone
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L'amour est sexuellement transmissible.


« Répondre #11 le: 26-05-2008, 17:40 »

La colère est l'une des rares émotions à trouver de plus en plus de légitimité au fur et à mesure qu'on la ressasse.
Hypra super méga dangereux : on s'auto persuade d'avoir un excellent motif de colère et on se met de plus en plus en rogne en s'appuyant à fond sur le "j'ai raison !".

Je m'en méfie comme de la peste. En général je laisse le cycle d'auto-alimentation suivre son cours en explorant toutes les variantes, tous les scénaris, tous les dialogues, attaques, réparties etc...

Et après je me pose. Je m'oblige, une fois ce défoulement imaginaire bien développé, à adopter le point de vue le plus objectif qui soit.
- Motivations de l'autre,
- Importance de ce qui a provoqué mon émoi (si j'étais un élément extérieur est-ce que je trouverai que cela justifie de se mettre dans un tel état ?)
- Mesure de la part d'orgeuil dans ma réaction (un égoïste c'est qq un qui ne pense pas à moi, dixit Coluche)

Et bien tout ça mis bout à bout, je trouve bien souvent que même si j'ai en effet une raison qui a déclenché en moi une réaction irrationnelle, cela ne justifie pas que je fasse du mal à l'autre délibérrement. D'autant que dans les motivations de l'autre, je ne trouve jamais la volonté expresse de me faire du mal ou me nuire.

La colère passe, le dialogue s'ouvre.
 

Voilà qui est plein de sagesse  Smiley
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« Répondre #12 le: 26-05-2008, 18:20 »

Je suis incapable de répondre à cette question.
En fait, ma manière de me mettre en colère a évolué, voire changé au cours de ma vie.
A une époque, je ne savais plus me mettre en colère que contre moi-même, et c'est contre moi-même que ma colère se retournait.
Depuis mon suicide raté, j'ai appris à ne plus me prendre pour cible, et à exprimer ma colère à l'autre. Enfin, je devrais plutôt dire que je continue à apprendre. Elle peut prendre plein de formes, en fonction de la gravité de la blessure.
Malgré tout, j'ai toujours tendance à fuir le conflit, et ma colère, quand je ne l'exprime pas se transforme plutôt en indifférence envers la personne qui l'a provoquée.
Du coup, je n'ai pas d'idée de vengeance. L'autre ne m'interresse même plus assez pour que je lui veuille du mal.
Je serais même plutôt contente qu'il aille bien, pourvu que ce soit sans moi.
Journalisée

Je veux être là où l'arc en ciel se plante au sol, quand l'arc en ciel, par réflexion, devient arc en sol.
Thierry Disant.
Petite Sorcière
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« Répondre #13 le: 26-05-2008, 19:42 »

C'est terrible, lorsque je deviens en colère.

Je crois que je balance toute ce qui me ronge, je vais exterminer l'autre en face, quitte à ce que je souffre en même temps. Elle monte et je ne peux plus la contrôler.
Ensuite, je me vide, c'est à dire, que je pleure pendant plusieurs jours.


Je pense que tu as effectué dans ton récit, la colère qui m'a rongé vendredi. Elle était nécessaire.
Le dernière en date m'a épuisé et là qu'une seule envie, pas de vengeance, mais la paix. Ne plus entendre parler, voir, la personne qui me met dans des états pareils.
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Les confidences de Mademoiselle La Teigne
lenita
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« Répondre #14 le: 27-05-2008, 05:50 »

quand je vous lis ... je crois n'avoir jamais été vraiment en colère ...

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