Ku
Invité
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« le: 02-04-2008, 16:15 » |
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J'ai feuilleté today le dernier bouquin d'éducation à la mode. Le livre d' Aldo Naouri dans lequel, j'ai lu qu'il fallait réprimander sans cesse les enfants qui se masturbent. Pas leur dire de le faire en privé, non. Réprimander jusqu'à ce qu'ils arrêtent. Bref. Dans le bouquin il parle d'un parti politique autorisé par L'UE. Un parti politique ouvertement pédophile. Du coup je suis aller farfouiller J'ai trouvé ça sur le net : http://fr.wikipedia.org/wiki/Partij_voor_Naastenliefde,_Vrijheid_en_DiversiteitHorreur politique: un parti pédophile Par STÉPHANIE MARTEAU 15/10/2007 | Mise à jour : 17:37 | .
« Amour du prochain, liberté et diversité. » Il pourrait s’agir d’un slogan hippie, inoffensif à première vue. On en est loin : cette dénomination qui semble appeler à de doux sentiments est en fait le nom du premier parti pédophile (NVD), dont la création a été annoncée le 30 mai dernier à Amsterdam. Alors que la disparition de Stacy et Nathalie, 7 et 10 ans, le 9 juin dernier à Liège, fait à nouveau planer le spectre de l’affaire Dutroux sur la Belgique, le scandale enfle aux Pays-Bas. Lors d’une conférence de presse, les fondateurs de cette nouvelle formation politique ont défendu la légalisation de la pornographie enfantine et du sexe entre adultes et mineurs. Leur but ? Certainement moins remporter un siège lors des élections législatives de mai 2007 qu’assurer, grâce au scandale, la promotion de la pédophilie, « une orientation sexuelle comme une autre », selon ce groupe de militants néerlandais, tous membres de l’association pédophile Martijn. « Martijn est l’une des plus importantes organisations pédophiles d’Europe, assure Irene Van Engelen, présidente de Stichting Soelaas, une association de protection des mineurs. Elle rassemble plus de 200 membres actifs. Leur site internet est traduit en anglais, ce qui permet aux amateurs d’enfants du monde entier de s’épancher sur leur forum sans censure. » Bien que la loi néerlandaise ne conçoive de sexe « consentant » qu’à partir de l’âge de 16 ans et interdise la pornographie enfantine, Martijn n’a jamais eu de problème avec la justice. Son site n’a jamais été menacé de fermeture. Et pour cause : si les membres de l’association font tous l’apologie du sexe avec des enfants, aucun ne dit explicitement le pratiquer. Et pas une photo pornographique ne vient illustrer les propos des internautes pédophiles. Même retenue dans les pages des magazines vendus par l’association, Nambla et OK Magazine. Car l’ambition de Martijn n’est pas de nourrir les fantasmes des « amoureux des enfants », mais bel et bien de « promouvoir des changements dans notre société afin qu’elle autorise la liberté sexuelle des enfants, y compris les relations intimes avec des adultes ». C’est pourquoi son ancien président, Ad Van den Berg, un retraité de 62 ans, et deux de ses membres, Norbert De Jonge, 28 ans, et Martijn Uittenbogaard, un grand brun de 34 ans, ont créé le parti NVD : « Si nous obtenons des sièges au Parlement, nous pourrons faire passer notre message », assure ce dernier qui occupe le poste de président. Et le moins que l’on puisse dire est que le message en question sent le soufre. Pour le « pédoparti », l’âge minimum pour avoir des relations sexuelles avec un adulte, jouer (gratuitement) dans des films X, boire de l’alcool, prendre des drogues dures, jouer à des jeux d’argent et voter devrait être ramené à 12 ans (à terme, cette limite d’âge devra disparaître totalement). tolérance, valeur cardinale Ce n’est pas tout. Ses animateurs proposent également que l’autorisation de se prostituer soit ramenée à 16 ans, et que des films pornographiques soient diffusés à la télévision l’après-midi. Enfin, ils préconisent la fermeture des écoles confessionnelles, l’élection du Premier ministre au suffrage universel, la suppression du gouvernement, l’interdiction du déficit budgétaire et réclament la prison à vie pour les meurtriers récidivistes. Depuis que le « programme » du NVD a été dévoilé, son président, Martijn Uittenbogaard, recoit quotidiennement des menaces de mort. Il vit à Leiden, dans une rue calme et résidentielle décorée de drapeaux orange, couleur de l’équipe de foot nationale. Pour le moment, Uittenbogaard évite les contacts avec la presse, ne sort de son pavillon que pour aller travailler dans les cuisines d’un restaurant du coin où il fait la plonge. A l’étage, les murs du couloir qui mène à sa chambre sont tapissés de posters du groupe pour ados Hanson, trois frères blonds comme les blés d’à peine 15 ans. Des photos de jeunes garçons lascifs et peu vêtus, découpées dans des magazines, habillent l’escalier. « Je sais que je suis gay depuis que j’ai 12 ans. A l’époque, j’étais attiré par les garçons de mon âge autant que par les adultes. Mais la loi m’empêchait de vivre librement ma sexualité et j’en ai souffert », confie-t-il, bien calé dans un canapé en cuir. Dans son salon bien rangé, des peluches traînent un peu partout. Peter Pan, la Petite Sirène... Il possède des dizaines de dessins animés en DVD. Uittenbogaard dénonce une « société fasciste et répressive » et regrette la permissivité des années 70, « où l’on pouvait toucher les enfants sans que cela ne fasse de drames ». Il prône la liberté et la responsabilité individuelle. Y compris pour les préados. Ad Van den Berg, le numéro deux du parti, estime qu’il est temps de faire voler en éclats « les tabous et les dogmes qui ne font qu’aggraver la peur et l’intolérance » : « Si un enfant de 12 ans a une vie sexuelle, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas jouer dans des films X de son plein gré », explique le sexagénaire aux dents gâtées. « Nous condamnons toute forme de violence, nous ne sommes pas des violeurs d’enfants. Si je vois sur le visage d’un gamin qu’il n’aime pas, qu’il est effrayé, ça ne m’intéresse plus », assure-t-il, avant de dénoncer la « chasse aux sorcières dont sont victimes les pédophiles depuis l’affaire Dutroux ». Les pédophiles, des gens comme tout le monde ? C’est l’idée que veut défendre le trésorier du parti, Norbert De Jonge, 28 ans. Membre de Martijn, pédophile hétérosexuel, il a créé un site pour « amoureux des très jeunes filles ». Informaticien de formation, il prétend être la preuve vivante que « les pédophiles ne sont pas tous de vieux pervers ». Il y a deux ans, il a repris des études d’orthopédagogie (éducation spécialisée destinée aux enfants à problèmes) à l’université catholique de Nigmegen. Le 15 juin dernier, suite à la polémique déclenchée par l’annonce de la création du NVD, il en a été renvoyé. La direction de l’université a estimé qu’il ne pourrait suivre la partie « pratique » de l’enseignement, qui implique d’être en contact avec des mineurs. « Les pédophiles ne se perçoivent pas comme une menace pour la société, estime le psychothérapeute Ruud Bullens, spécialiste des questions de pédophilie. Ils n’ont pas conscience d’être marginaux, et ne comprennent pas l’intolérance de la société à leur égard. » Depuis trente-deux ans, Ruud Bullens reçoit des pédophiles et leurs victimes dans son cabinet du nord d’Amsterdam. « Les fondateurs du NVD prétendent donner de la liberté aux enfants de 12 ans en autorisant les relations physiques avec des adultes, mais c’est l’inverse : ils les privent du droit de découvrir leur sexualité à leur rythme, ils impriment une marque indélébile sur la vie sexuelle de ces jeunes. » Le catalogue des séquelles qui en découlent mène parfois les victimes les plus fragilisées au suicide. L’inquiétude du psychiatre n’est pas isolée. Le parti n’a pas encore d’existence juridique, mais déjà ses fondateurs sont sommés de se présenter devant les tribunaux : le 9 juin dernier, ils ont dû changer de nom à la demande d’une firme de gardiennage et de l’Association des zoos néerlandais, qui utilisent les mêmes initiales et redoutent d’être assimilés au « pédoparti ». Le P de parti précède désormais le sigle NVD. Le 7 juillet prochain, l’association Stichting Soelaas d’Irene Van Engelen traînera Uittenbogaard, Van den Berg et De Jonge à la barre pour « trouble à l’ordre public ». La création du NVD a déclenché une mini-tempête dans une société protestante fondée sur le respect des libertés individuelles plus que sur la morale, où la tolérance est érigée en valeur cardinale. Faut-il ou pas interdire le NVD ? Le débat fait rage : selon une enquête, 80 % des Hollandais estiment que le parti doit être prohibé. A La Haye, les parlementaires scandalisés suivent l’opinion. Ils n’ont plus de mots assez durs pour qualifier « des idées aussi malsaines ». Pourtant, certains, comme le député PVDA Niesco Dubelboer, tout en jugeant les projets du NVD « horribles », s’opposent à son interdiction : « Je fais confiance au jugement des électeurs. Ces gens sont si éloignés de la réalité qu’ils n’obtiendront que zéro virgule zéro voix. » Henrien Wensink, éditorialiste du très respectable quotidien NRC, a fait un pas de plus en intitulant sa tribune du 11 juin dernier : « Un parti pédophile ? Pourquoi pas ? » La journaliste fait preuve d’un pragmatisme déroutant : selon elle, l’existence du NVD permet de « légitimer la relation d’une personne de 20 ans avec une personne de 14. Jusqu’à présent, ce type de relation, qui ne choque personne (sic), est considéré comme hors la loi ». Quant au porte-parole de l’Association pour l’épanouissement sexuel (NVSH), Dik Brummel, il soutient ouvertement le NVD : « Nous sommes contre la pornographie mettant en scène des mineurs, mais nous sommes d’accord pour baisser l’âge du consentement à 12 ans, car la jeunesse d’aujourd’hui s’émancipe plus tôt. » Seuls les membres du gouvernement refusent obstinément de trancher entre la morale et la liberté d’expression. « Pour l’instant, le débat n’a pas lieu d’être », rappelle-t-on au ministère de la Justice. En effet, les fondateurs du NVD n’ont pas encore transmis leur demande d’enregistrement au Conseil électoral, l’instance du ministère de l’Intérieur chargée de valider les candidatures des formations souhaitant participer aux élections. Mais la porte-parole du Conseil est claire : « Dans la mesure où le NVD ne trouble pas l’ordre public, nous n’avons aucun motif d’empêcher sa validation. » A part l'envie de dégueuler, qu'est ce que cela vous inspire au niveau de la liberté individuelle de penser ? Une démocratie doit elle tout permettre pour respecter de la liberté de parole ?
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« Dernière édition: 02-04-2008, 16:19 par Ku »
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