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Auteur Fil de discussion: La mort et vous  (Lu 5228 fois)
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Ku
Invité
« Répondre #15 le: 03-04-2008, 15:40 »

la mort je n'y pense pas mais en prenant de l'âge , c'est les amis , la famille qui commencent à nous quitter
 
  et là ça fait mal  ;wacko

Oui.. d'autant plus que plus on devient vieux, plus on a des chances de mourir  Undecided
Journalisée
rv
Invité
« Répondre #16 le: 03-04-2008, 15:40 »

Oui mais il y avait un pretre? Ca ne peut pas se faire sans le blabla du pretre?

Non non, y'avait juste MC Crématoire...



Ben quoi juste le Maître de Cérémonie du crématorium et puis c'est tout, elle était athée jusqu'au bout des ongles...
Journalisée
Ku
Invité
« Répondre #17 le: 03-04-2008, 15:42 »

Non non, y'avait juste MC Crématoire...


Pas un très bon DJ.. Il parait qu'il a fait un four à son dernier concert.  Undecided
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qqqqqqqqqq
Invité
« Répondre #18 le: 03-04-2008, 15:43 »

Oui mais il y avait un pretre? Ca ne peut pas se faire sans le blabla du pretre?


un enterrement civil existe : je ne connais pas mais parait que c'est très froid, très rapide : le retour que j'en ai est plutot négatif
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Dragonne
Invité
« Répondre #19 le: 03-04-2008, 15:49 »

Je note, je note...  Cool
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rv
Invité
« Répondre #20 le: 03-04-2008, 15:50 »


un enterrement civil existe : je ne connais pas mais parait que c'est très froid, très rapide : le retour que j'en ai est plutot négatif

C'est clair que ça dur 10 minutes à tout péter casser. (navré Carda  chut)
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qqqqqqqqqq
Invité
« Répondre #21 le: 03-04-2008, 15:55 »

la mort : j'ai été confrontée à l'école avec la disparution de trois élèves dont un copain en moins de deux ans.  C'est arrivé quand j'avais 17, 18 ans : tous de morts brutales, du jour au lendemain (méningite foudroyante, rupture d'anévrisme, accident de voiture) donc très dur, très injuste.
Au niveau familial, c'était il y a 7 ans ma grand mère et ensuite mon oncle il y a un peu plus de deux ans : plus facile dans le sens où c'était dans l'ordre des choses meme s'il n'est jamais facile de perdre un être cher. J'oubliais mon arrière grand mère maternelle mais il est vrai que sa mort ne m'a pas touché et que l'enterrement était une vrai corvée

La mort vient vous chercher quand l'heure a sonné et ne respecte aucune logique, elle fait partie de la vie.
La seule peur que j'ai, est la souffrance qui peut l'accompagner et l'acharnement thérapeutique
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Daf
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« Répondre #22 le: 03-04-2008, 16:10 »

J'ai connu la mort très tôt, la première qui m'a vraiment marqué fut celle de ma première amoureuse, vraiment toute première, on avait 12 ans je crois, une méningite. Je pense que ça a marqué et que ça marquera toutes mes relations amoureuses. Quand à la mienne, elle m'intrigue énormément, il fut un moment où je la cherchais très souvent dans ma vie quotidienne, pas du tout l'envie d'en finir, au contraire, l'envie de l'approcher, de la défier... Je pense que la conscience de la mort est le meilleur moyen de se sentir réellement vivant, cette conscience que j'ai découvert très tôt me fait vivre la vie à 200 à l'heure, me fait tout bruler par les 2 bouts, chaque envie, chaque passion est chez moi menée avec acharnement pour ne rien regretter au moment de relâcher le dernier souffle... Je crois n'avoir que très rarement éprouvé de peine face à la mort d'un être cher, de la peine certes de la disparition de l'être cher ou peut-être devant l'injustice de la grande faucheuse aveugle, mais jamais de cet évènement qui fait paradoxalement partie de la vie. A mon enterrement, je veux que l'on y rit, je veux que l'on y boive, je veux qu'il y ai de la musique, on ne devrait jamais évoquer dans les larmes ceux que l'on a aimé dans la joie... Les plus beaux hommages que l'on a rendu à nos potes partis trop tôt le furent un verre ou une guitare à la main, sur scène pour de mémorables minutes de bruit. Les curés nous diront "vous ne saurez ni le jour ni l'heure", alors profitons-en pour que chaque jour et chaque heure soit un véritable hommage à la vie, quand il sera l'heure de me reposer, j'espère garder un sourire sur le visage.

"On ne mesure pas la qualité d'une vie à sa durée, mais à son intensité..." Jacques Brel.
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Salamander
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« Répondre #23 le: 03-04-2008, 17:17 »

Gamin, ce fut le décès de mon grand-père paternel quand j'avais 6 ans : c'est étrange, mais j'ai mémoire que je l'ai "bien" vécu dans le sens où mes parents m'ont bien expliqué la situation.

Lors de mes premiers jours dans la vie active, ma grand-mère maternelle nous a quitté : le jour même, avant qu'on m'annonce la triste nouvelle, je me suis sentis mal à l'aise, comme si j'avais pré-sentis l'événement. Lors de l'enterrement, je me suis effondré lorsque j'ai enfin pris conscience devant le cercueil qu'elle ne serait plus là dorénavant.

Il y a quelques semaines, mon père s'est éteint. Je m'y étais préparé en quelque sorte, sans vraiment m'y attendre non plus. Là, c'est de voir ma famille (ma mère & ma soeur notamment) qui s'effondraient qui m'a complètement retourné, mais également le soutient de proches qui m'a particulièrement ému. Pendant les jours et semaines qui ont suivis, j'avais l'impression d'être hypersensible : la moindre situation générant des émotions, je l'amplifiais à outrance. Cela s'est calmé depuis, mais je reste nettement plus sensible au monde qui m'entourre depuis cet événement. Cela m'a profondément marqué sans aucun doute.

A la vue de ces 3 étapes, je me rends compte que plus le temps passe, plus ma sensibilité raisonne à la disparition d'êtres qui me sont chers. D'avantage par la tristesse de leur disparition générée auprès d'autre personne, que pour moi même. L'idée de fin de vie, je m'y suis fait, mais la tristesse générés pour ceux qui restent (en dehors de moi je veux dire), c'est cela qui me bouleverse.

Maintenant, en ce qui me concerne, et relativement à mon père, je me rends compte que si je mourrais à son âge, j'aurais aujourd'hui dépassé la moitié de ma vie. Et mettre une sorte d'échéance de la sorte me fait prendre conscience de certaines choses. Alors le Carpe Diem et tout le toutim, je n'arrête pas de me le marteler, et cela me fait aussi remettre en cause des choses que je laissais peut être trop trainer...
« Dernière édition: 03-04-2008, 17:28 par Salamander » Journalisée

La vie est un immense terrain de jeu(x) sur lequel chacun se donne ses propres règles afin de s'y épanouïr dans le respect de l'autre.
rv
Invité
« Répondre #24 le: 03-04-2008, 18:51 »

J'accepte le concept, l'idée de la mort, le fait qu'on ne puisse y échapper mais ca représente tout de même une grande angoisse pour moi l'idée de perdre ceux que j'aime le plus au monde, petit à petit....Ma mort, je n'y pense pas trop, c'est plutot la souffrance qu'elle entraînerait pour ceux qui resteraient qui m'inquiète même si je sais bien que dans tous les cas, avec le temps, on se fait à l'absence. j'aimerais juste ne pas souffrir et avoir bien vécu, ne rien regretter.

Voilà tout pareil que la Demoiselle là Smiley
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qqqqqqqqqq
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« Répondre #25 le: 03-04-2008, 20:33 »

ce n'est pas toujours vrai : çà dépend du pretre beaucoup et de la  façon dont la cérémonie est préparée. 

Le dernier enterrement auquel j'ai assisté, était justement très prenant car tout rappelait le mort : les paroles des textes, le choix des musiques
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vette
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« Répondre #26 le: 03-04-2008, 20:43 »

J'avoue que j'y pense peu. Plus jeune, j'avais peur de mourrir  parce que je ne voulais pas laisser mon fils tout seul.
Maintenant, plus du tout. Je me dis qu'il hériterait de ma maison, et que ce serait cool pour lui. Pourtant, je sais d'avance que ma mort le laisserait affectivement démuni, mais c'est dans l'ordre des choses.
Celle des autres, je n'en sais rien, en fait.
Des potes sont morts. A une époque, le sida a décimé pas mal de gens qui m'étaient proches.
Le suicide de deux amis proches m'ont mise très en colère. Contre eux, contre moi.
Et bon sang qu'ils me manquent ces deux là.
Je me prépare à celle de mes parents avec une relative sérénité.
Je n'arrive même pas à imaginer celle de mon fils ou de ma petite fille. Trop horrible, mon esprit s'y refuse.

J'ai assisté presque en direct à celle de la maman de mon homme. Ils étaient tous tellement bouleversés qu'ils l'auraient laissée mourrir seule.
Je lui ai tenu la main pendant des heures. Tant qu'elle a eu un embryon de conscience. Après, la morphine qu'on lui injectait en dose massive a rompu toute perception. Je suis contente de l'avoir fait.
D'une certaine façon, ça m'a fait grandir.


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« Répondre #27 le: 04-04-2008, 02:01 »

Je viens de relire ce que j'ai écrit et il me souvient en réalité les peines de décès de certaines personnes parties injustement ou trop rapidement comme Lilith ou Vette l'on écrit... situations toujours difficiles pour méditer sur l'accomplissement d'une vie. Entre les suicides, accidents, OD, maladies et (surtout trop) sida... Ils devraient être plus nombreux ce soir avec nous.

En fait, j'ai plus rien à dire, c'est simplement trop nul.
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lenita
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« Répondre #28 le: 04-04-2008, 05:47 »

Alors ça, autant j'accepte que certains puissent être croyants, que ca leur fasse du bien, les guide etc....Ca me gêne pas, chacun ses façons de faire face à la vie;
Mais entendre pendant les 3/4 d'une messe d'enterrement des paroles sur Dieu, jésus et compagnie, paroles qui n'ont rien à voir avec la personne qui est là, morte,que que l'on a tous connue, vue, touchée....plutot que de parler de cette personne, de sa vie, ce qu'elle représentait. J'avoue que ça me met en rage et du coup, souvent, je ris,au mauvais moment, de tristesse, de déception, de colère tellement je trouve ça faux......

Pour avoir assisté à une cérémonie protestante, là au moins, c'était un hommage à la personne, pas à un dieu auquel le mort ne croyait même pas forcément.....

pour dévier qq peu ... le curé qui nous a marié (qui a marié et enterré mes parents, nous a baptisées ... a marié ma soeur .. autant dire qu'il connait bien la famille  Grin) lors de la cérémonie (qui a dure plus de deux heures  Grin) a dit à plusieurs reprises ... dans votre couple, Dieu est un intrus  Grin

Sinon, les cérémonies de funérailles, comme de mariage, sont ce qu'on en fait (du moins en Gelbique), si vous ne désirez pas vous y investir, le curé a un truc tout fait ... mais sinon, c'est modulable à l'infini ...

Je me rappellerai toujours à l'enterrement de Manu ... c'était tellement proche de lui, tout ce qui a été dit, fait ... on aurait pu croire qu'il était assis à côté de nous ... l'Eglise était pleine à craquer de jeunes et de moins jeunes ... chacun était libre de lui dire au revoir de la manière qui lui plaisait.

Maintenant, un curé reste un être humain ... il ne sait pas personnaliser pour des personnes qu'il ne connait pas.

Léni qui est athée mais qui adore son curé  Cool
Journalisée
Dragonne
Invité
« Répondre #29 le: 04-04-2008, 07:13 »

Maintenant, un curé reste un être humain ... il ne sait pas personnaliser pour des personnes qu'il ne connait pas.
Donc en gros c'est:
- enterrement sans cure
- ou enterrement avec mais ca se prepare.

"Bonjour monsieur le Cure, vous ne m'avez jamais vu et je suis agnostique mais je viens pour avoir une jolie ceremonie d'enterrement".

Remarque, c'est vrai, le cure ne me prend pas encore pour une folle, lui.  Grin
Journalisée
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