Bonjour les noisettes,
bilan de ma semaine =merdique à souhait
Ce matin je me suis levé avec une gingivite mais ce n'est rien à côté des souçis familiaux que je dois gérer actuellement.
J'ai mon dernier frére qui a un trés gros problème avec l'alcool, quand je dis gros je n'abuse pas il en est à boire de l'alcool à bruler
De plus si ça ne se réduisait qu'au fait qu'il se détruise la santé je pourrai presque dire "tant pis pour lui" aprés que la famille ai tout essayé pour l'aider à s'en sortir (compréhension, communication, acceptation, soutien, etc. ) mais il a en plus de graves problèmes du comportement et de la personnalité associés, il est tyranique, violent (surtout psychologiquement), manipulateur et ne semble connaître aucune limite, sa liberté s'étend sur celle des autres à qui il demande compréhension et devant lesquelles il se pose en victime lorsqu'elles s'opposent à lui afin de leur faire lâcher prise.
Il est un danger pour lui même et les autres, il est actuellement passible d'un an d'emprisonnement suite à un accident sous l'emprise de l'alcool dans lequel il a failli tué sa petite amie, mais malgré le fait qu'il soit condamné à une obligation de soin avec contrôle réguliers auxquels il ne se présente pas, le juge d'application des peines ne semble pas se manifester.
Les cures n'offrent à chaque fois que quelques mois de répit avant qu'il ne replonge puisqu'il déclare avoir trop de problèmes et que c'est dur.
Alors bon, 30 ans, beau gosse, toujours vécu chez maman, pas d'enfants, pas de vie en couple et séparation, un boulot somme toute pas super stressant à 5 min de la maison, aucun crédit sur le dos, bref j'essaie de réfléchir aux problèmes pouvant l'amener à subir une pression telle qu'il doive se réfugier dans l'alcoolisme comme échappatoire et j'avoue ne pas trouver.
La semaine dernière j'ai du aller le récupérer une fois de plus aux urgences aprés qu'il soit parti à onze heure du soir en vélo sous valium et alcoolisé pour finir par être récupéré par les pompiers à moins de deux bornes.
Ma mére n'en pouvant plus, nous sommes allé voir son médecin traitant en lui expliquant la situation et découvrir qu'il se foutait en plus royalement de notre gueule sur ses explications conçernant ses soins et qu'il n'avait pas l'intention de se soigner mais bel et bien de naviguer de sorte à pouvoir vivre tranquillement sa vie de nuisible.
Comme il est plus que temps d'agir, son médecin nous à fourni une ordonnance HDT (Hospitalisation à la demande d'un tiers) puisqu'il est devenu dangereux pour lui même et les autres et que son état ne permet pas d'avoir son consentement.
Avant hier soir mon deuxième frére vient me voir affolé au club de sport en me demandant de rentrer au plus vite.
Je fait un détour par la caserne de pompier pour les prévenir que je vais lancer un appel en leur expliquant la situation avant de rentrer.
En rentrant je découvre le gaillard dans un état de déchirement incroyable et assez excité, je réclame alors des explications sur ce qu'il se passe et il commence à s'en prendre à ma mére et mon frére qui selon lui l'ont poussé à bout.
Je tente de lui expliquer qu'il devrait se calmer, l'envoie dans sa chambre et demande à mon autre frére d'appeler les pompiers, il redescend, s'emporte, je le maîtrise en attendant les pompiers qui l'emménent alors aux urgences et que j'accompagne.
Sur place j'explique la situation en long et en large, expose l'ordonnace HDT et l'infirmière me répond gentiment qu'il est fort probable que le médecin s'en cognera et lévera la HDT dés demain aprés dégrisement, je hausse alors le ton en lui demandant de me confirmer qu'ils ont donc l'intention de le relâcher dans la nature dans son état et demande à voir le médecin avant qu'il ne soit relâché.
C'est mon frére qui s'est rendu le lendemain aux urgences et le médecin n'a rien voulu savoir de ses explications et l'a bien relâché.
Hier soir le gaillard rentre tranquillement comme si de rien n'était et répond "c'est pas le moment" alors qu'on lui demande de venir s'expliquer sur les faits de la veille qui ne semblent pas l'affoler.
Je constate qu'il est encore complétement ivre, il me répond que c'est les médocs des urgences,"ok tu te fous de ma gueule en bonus, tu retournes aux urgences et je veux que le connard de toubib qui t'as éxaminé écoute tes explications sur les médocs".
Je fais de nouveau appeler les pompiers, il veut s'en aller, je m'y oppose bien sur, il essaie de forcer le passage en me menacant de me démolir, je le repousse une fois en le sommant de rester calme et que je ne suis aucunement en train de négocier, il revient à la charge, se prend une premiére gifle qui le sonne, me regarde avec haine et fureur, revient à l'assaut et se prend une mandale beefsteack à la Belmondo qui l'envoit au tapis.
Je lui conseille de rester au sol et d'attendre tranquillement les pompiers, il essaie de vociférer, il s'en prend une troisiéme et lui répéte qu'il allait dire des conneries et ferait mieux d'attendre tranquillment les pompiers, que la prochaine c'est une droite pour l'endormir.
Les pompiers et gendarmes finnisent par arriver, l'embarque, je remet un coup de 45 tours en speech en leur demandant de faire le nécessaire pour que ce soit le médecin d'hier qui l'éxamine.
Depuis aucune nouvelle.
Bilan des opérations, je me dis qu'il suffit d'être alcoolique dans ce pays pour s'affranchir de toute responsabilité et pouvoir nuire gravement sans être inquiété.