Porno et influence

[Boblecafard]

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Je pense en toute objectivité que la sexualité libre est bien en recul dans notre génération à rapport des 68 tards.
Je n’en fais pas exception non plus de celles qui reculent, mais pour d’autres raisons que mes irrationalités.

La liberté sexuelle, prônée par les 68-tards, n'implique pas à ma connaissance la notion de "femme objet".
La question que je me pose, c'est : y a-t-il un lien entre l'image de la femme telle qu'elle est véhiculée par certains films pornographiques, notamment au travers des gang bangs (dont le côté avilissant, encore une fois, fait partie du scénario), et la façon dont les femmes sont traitées dans certains quartiers (sexuellement parlant) ?
Et si tel est le cas, n'apparait il pas comme évident que la soumission de la femme dans la sexualité risque de développer les comportements mysogines ?
Mais on s'éloigne du sujet. Se faire éjaculer dessus par plusieurs hommes est un phantasme tout à fait légitime, et il ne s'agissait pas dans mon propos de juger qui que ce soit.
Simplement de dire que lorsque l'on commence (et là je parle pour les hommes) à trouver du plaisir dans l'humiliation, il existe un danger.

[isabelle183]

Simplement de dire que lorsque l'on commence (et là je parle pour les hommes) à trouver du plaisir dans l'humiliation, il existe un danger.

Pas dit. L'humiliation dans un jeu sexuel peut être un puissant moteur d'excitation. Tant que cela ne dépasse pas ce cadre et la femme trouve son pied, pourquoi se priver.
L'homme qui refuse de céder à ce genre de fantasmes en cherchant des arguments logiques risque même de décevoir sa partenaire à mon avis.

[Hotllywood]

Méritait un sujet a part

[LPF]

Il est clair que la vision purement machiste de la plupart des films de quiou n'inspire pas franchement au respect de la femme. Elles ne sont là (dans ces films) que pour satisfaire le ou les mâles. D'ailleurs, ce style de film ne m'attire pas (plus, en fait).

Pour ce qui est de l'humiliation, je rejoins Isabelle1515marignan sur le sujet: ça peut être un moteur d'excitation sexuel. Encore une fois, je précise, entre adultes consentants, bien évidemment.

J'ai entretenu une correspondance e-pistolaire avec une soumise (cérébralement parlant). Ni elle ni moi n'avons jamais eu l'envie (mais alors pas du tout!) de vivre ça en vrai. C'était un partage de fantasme, qui pouvait aller jusqu'à la violence, voire une forme de torture. Elle, à lire/écrire sa position de soumise/objet sexuel, en ruinait sa chaise qui n'était pas waterproof. Moi, à lire/écrire ma position de dominant/maltraitant, j'en explosais mes boutons de braguette.

Ceux qui me connaissent en vrai savent pourtant que je n'ai jamais manqué de respect à autrui.

Comme quoi...

LPF, paradoxe sur pattes palmées. 

[meetchu]

Oui, moi aussi je trouve que la sexualité libre est en recul par rapport aux années 68 s. (la deuxième phrase, je n'ai pas comprise).
Mais comme tu dis, beaucoup d'amis de tes parents sont morts du Sida
Et le développement de la pornographie libre a donné aussi aux jeunes l'idée d'une sexualité trash qui serait la norme
Bref, je ne vois pas trop l'intérêt de revenir en arrière (c'était mieux avant), il me semble évident qu'une telle liberté ne pouvait pas durer.

Sur le sujet proprement dit, je pense que, pour des adultes avertis, l'accès libre à la pornographie est un moteur très intéressant.

[isabelle183]

Sur le sujet proprement dit, je pense que, pour des adultes avertis, l'accès libre à la pornographie est un moteur très intéressant.

Je trouve aussi. Perso le porno ne m'excite pas, mais je trouve des bonnes inspirations.
Par contre je préfère découvrir des nouvelles techniques au travers des mots sur un forum par exemple.
Le message passe plus sur un niveau humain que commercial.

[Hotllywood]

La question que je me pose, c'est : y a-t-il un lien entre l'image de la femme telle qu'elle est véhiculée par certains films pornographiques, notamment au travers des gang bangs (dont le côté avilissant, encore une fois, fait partie du scénario), et la façon dont les femmes sont traitées dans certains quartiers (sexuellement parlant) ?
Et si tel est le cas, n'apparait il pas comme évident que la soumission de la femme dans la sexualité risque de développer les comportements mysogines ?

Je crois que ca fait que conforter...

Mais le fait qu'il y ai un aspect pernicieux: oui à coup sur sur les petites tetes.

Le phénomène d'entrainement en bande passe par des raccourcis, comme si des gens se mettaient d'un coup à partager un seul cerveau à plusieurs, et donc un seul QI a plusieurs hélas...

La révolte des filles traitées ainsi et qui s'expriment via le rap et R n B est assez significative je pense. Pareil pour ni putes ni soumises.




Me concernant, les films de quiou ont parfois une influence sur mon habitus sexuel, et il m'est arrivé; par ce que ca m'excitait; de reproduire certains gimicks. Pas vous?

[isabelle183]

par ce que ca m'excitait; de reproduire certains gimicks. Pas vous?

Pour moi l'excitation se trouve dans la reproduction de la scène, pas en regardant le film.

[Nana]

Pour moi l'excitation se trouve dans la reproduction de la scène, pas en regardant le film.

J'ai pas bien compris la 

[isabelle183]

Simple: regarder un film satisfait ma curiosité sans m'évoquer des émois au niveau de la culotte.

Par contre quand je mets en scène moi-même ce que j'ai vu, il y a excitation dû au fait d'être moi-même actrice.

[Hotllywood]

Par contre quand je mets en scène moi-même ce que j'ai vu, il y a excitation dû au fait d'être moi-même actrice.

ben c'est ce que je dis 

[meetchu]

Il me semblait bien qu'ils disaient tous les deux la même chose 

[vette]

La liberté sexuelle, prônée par les 68-tards, n'implique pas à ma connaissance la notion de "femme objet".

C'était même exactement le contraire. Il s'agissait justement d'en finir avec la femme objet, le sois belle et tais-toi, la soit disant suprématie du besoin sexuel masculin, qu'une bonne épouse devait satisfaire en devenant le réceptacle consentant et passif.
 
C'était en finir avec une morale qui disait que le plaisir c'est mal et que la sexualité devait se limiter à la procrétion dans le mariage.
C'était faire enfin l'apologie du plaisir partagé, dans une sexualité débridée.

[isabelle183]

C'était même exactement le contraire.

Je crois que Bob voulait dire la même chose que toi.
L'abolition ou au moins le dépassement de cette notion.

[vette]

Je crois que Bob voulait dire la même chose que toi.
L'abolition ou au moins le dépassement de cette notion.

C'est bien comme ça que je l'avais compris. Je rajoutais juste une couche à ce qu'il avait déjà dit.