Episode Quatre : La guerre de l'étiolé*
Je sonne à l’interphone de l’entrée, pour aller chez Miss O., elle me redonne gentiment le code (j’arrive pas à m’en souvenir pourtant y a 69 dedans).. Et je me dirige vers l ascenseur, le doigt déjà prêt a pousser le bouton pour me conduire au 6e étage. Le port s’ouvre, Miss O. apparaît, dans un sublime pardessus cuir, légèrement échancré vers le bas, d’où l’on distingue ses jambes nues…
Moi je lève les yeux au ciel (pas encore le septième mais bon…), elle me sourit, je sens un trouble monté en moi.
L ascenseur file d un bond quand soudain, il stoppe et les lumières s éteignent. Ben oui c’est pas que dans les films.
....
J’essaye de remettre l'ascenseur en route pendant quelques minutes tout ce que j’arrive à faire c'est de rallumer la cage qui nous emprisonne
Miss O. s'approche de moi et viens se coller juste derrière moi (je tripote toujours les boutons, mais quelque chose me dit que je vais bientôt en faire de même sur le sien, mon corps subit une décharge électrique au contact de sa main sur ma bosse de pantalon. )
Je ne bouges pas, et pourtant j’en ai envie.
Prenant mon immobilisme comme une acceptation, sa main se glisse vers mon ventre, je me pose sur la paroi de l ascenseur les yeux fermés, je l’entends gémir (J’vous l’refait pask’il faut le son : Oh my gooood ) des caresses que je lui fait à travers le pardessus en m’attardant sur ses seins. Elle se colle à moi , sa jambe cherchant le barrage des miennes , et m embrasse avidement .
(Ah vivement qu’on soit en haut…)
Mon excitation me fait perdre la tête .En quelques minutes de sauvages étreintes , me voila lui le pantalon au bas des chevilles , le sexe tendu et dur , et elle ,le pardessus ouvert sur ses seins nus , pointés , dur comme des rocs de ses caresses
Ma main vient franchir la porte de mon intimité humide de . Mes doigts trouvent tout de suite son clitoris que je caresse doucement dans cette moiteur chaude .
Ses doigts emprisonnent toute la longueur passant sur mon gland déjà mouillé . Je soulève sa jambe , elle se retrouve sur une jambe , calée aux parois ,je viens fouiller son intimité de ma verge , me caler dans toute sa profondeur , les va et vient sont fougueux comme sa langue qui se frotte à la mienne
Un Oh my goooooood étouffé sa tête enfoncée dans mes épaules , je m accroche a elle , d un un cri sourd de nous , je jouis et déclenche son orgasme au moment ou l ascenseur se remet en marche .Derniers soubresauts a notre étreinte passionnée .
Evidemment, vous vous en doutez, nous étions proches d’une porte de palier, il s’arrête presque aussitôt et la porte s’ouvre en grand au 4ème sur le couple de petits vieux de l’immeuble. Surpris, mais pas si gênés que ça. Miss O. lance un nouveau :
« Oh, my god »,en se rhabillant à toute allure, mais le ton en est bien différent…
Moi, je ne sais plus ou me mettre (là aussi ça change…), je deviens blanc comme un linge, livide, j’essaye de balbutier quelques mots, mais tout ce qui me vient d’intelligent c’est : Euh, c’est bien ici le sixième ?
Croyez le ou non, la mamie, m’a répondu du tac au tac : Non, mais parti comme vous étiez vous ne deviez pas être loin du septième…
Vive les seniors…
*
(pâle, blême, hâve, livide, terreux, pâlichon, pâlot, blanc, blafard, terne, fade, rachitique, rabougri, chétif, maigre, malingre.)