Bien le bonjour Atos
(Oui on sait jamais: peut etre qu'un des trois mousquetaires me lit)Le festival de Cannes s'est terminé il y a quelque jours, et l'otsoar je suis tombé sur une émission proprement ultra lol par ce qu'elle regroupait un panel de critiques cinématographiques, et qu'à défaut de tomber sur un film de Mister Bean ou Louis de Funes, je suis resté bloqué sur la chaine histoire de les écouter perorer: dommage de rater ca

Le critique Cinéma, c'est vraiment une frange de population à part, on doit les fabriquer dans une usine spéciale, ou bien ...je sais pas: y'a quand meme un sacré mystère qui plane...
A - Le look
a-Je me coiffe avec un mixer
Homme ou femme, le critique cinématographique est équipé de cheveux dont il ne sait pas quoi faire, alors il en fait n'importe quoi ou plutot rien, stadire qu'il ignore l'usage du peigne ou de la brosse , lesquels pourraient de toute façon rien pour ses cheveux qu'il a pauvres, ternes et foutraques.
b-Je me sape mur de prison ou péruvien
Accommodant avec bonheur un tergal marron avec un sous pull directement issu des stocks costumiers de cosmos 1999, le critique cinématographique marque son détachement total d'avec les choses matérielles de la vie, car sa vie est si riche de l'interieur que tout le reste est accesoire. En tout cas il cultive un dandysme à contre courant soigneusement étudié, avec autant de soin qu'un rappeur s'emploie à ressembler au petit dernier de la famille fringué avec le stock de vetements de son grand frère.
c-Optique 2000
Pas tous hein... mais au moins la moitié d'entre eux portent des lunettes spéciales critique de cinéma, fabriquée dans une manufacture de lunettes de critique de cinéma, laquelle fabrique UN modèle homme et UN modèle femme.
Le modèle homme est en gros plastique noir, avec des grosses branches en plastique noir. Le modèle femme c'est celui que la sécu a enfin eu honte de fabriquer et dont ils ont refourgué les moules à la manufacture de lunettes pour critiques de cinéma. Pour le look spa compliqué: c'est les memes que les lunettes des Vamps.
B- Les propos, les gouts et les couleuvres
Faut savoir que par principe le critique est un rebelle, pas un homme de la rue ah ca non! pas de ça Lisette: on ne lui fait pas le coup de lui faire aimer un film qui plait au public: non mais oh!

Il s'extasie donc pour des films qui font chier tout le monde, enfin tout le monde sauf lui et quelques rescapés fréquenteurs assidus de la MJC Pablo Neruda, sans oublier une grappe d'artistes incompris, race cousine du critique de cinéma.
Sa culture est immense par ce qu'il est spécialisé en lecture de revues mythiques dont les cahiers du cinema sont la référence absolue, au moins autant que le code civil l'est pour un juge de paix. Tout le monde a entendu parler un jour ou l'autre des cahiers du cinéma mais entre nous: QUI parmi vous les a déjà lu!?

....et donc j'ai décidé de les écouter s'extasier sur le dernier film de Pavolvlaf Gratmoiléjnou, dissident Serbo-Guatemalteque dont le dernier film "Le vent dans les plaines du Bramapoutre" depeint la vie d'une institutrice borgne et rebelle, partie recuperer le mégot de sa clope fumée derriere la mosquée alors qu'elle avait 15 ans.
-Les images sont d'une beauté et d'une violence inouie, surtout quand l'heroine se baisse dans la ruelle pour rammasser ses clés qu'elle a perdu... j'ai adoré le plan de 14 minutes filmé en steady cam ou l'on voit en gros plan les grains de poussiere de la rue derriere la mosqué
-Il faut dire que Culbutov Amora qui est le chef opérateur est un véritable virtuose
-ah oui oui oui je me souviens de l'intensité de l'image dans Jepetlécouillospectateur qu'il avait tourné avec Gaimamoto Kawasaki en 2001: grandiose

Le pire c'est que ces gens là sont
payés pour raconter ça. Sisi!
Go Nuts!