D'abord au titre de l'individualisme je revendique le droit de pousser qui je veux dans les orties
Je vais donc préciser mon propos dont tu t'es empréssé d'exploiter le flottement d'idée pour l'amplifier et le déformer.
Liberté de l'individu du point de vue démocratie/dictature on est dans la boutade.
Bah oui on est dans la boutade! Faut juste éviter que la boutade ne monte au nez.
Je ne pense pas pousser mémé dans les orties en pensant que la dérive de l'individualisme porte certains individus à se retrancher dans ce principe de liberté, fort conscient de la portée de leurs actes, à porter atteinte à celle d'autrui voir même mépriser leur dignité en se dédouanant de toute responsabilité sans aucun problème de conscience.
On est en pleine leçon de vocabulaire, mais tu as raison en montrant du doigt la dérive (intéressante à observer) entre liberté et individualisme (vous avez trois heures
).
Je ne me range pas dans la morale mais d'un point de vue existenciel réfléchi dans la conscience de soi et des autres, conscient que mon existence sera confrontée à celle des autres et que j'aurai la responsabilité, dans le respect et la volonté de reconnaître ces deux entités, de gérer avec justesse.
Heu, c'est pile la définition de la morale que tu donnes là.
Je ne parle pas d'une morale "toute faite" mais bien de la morale que chacun se forge, au vu de sa relation au monde et aux autres.
Quand on sait on devient responsable, à ne pas vouloir savoir on refuse la responsabilité, celui qui accepte une injustice ouvre la voie à la suivante, le chemin de l'anarchie naît.
"Bienheureux les simples d'esprit"?
Pour ce qui est de l'injustice, encore une fois il s'agit de justice, donc de référence à un système de valeurs. D'ailleurs, la justice est-elle l'ensemble des règles basés sur la morale (collective ou personnelle)?
Et par là même: l'immoralité est-elle la mère de l'anarchie?
LPF, pas moralisateur pour deux ronds.