NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: poesie  (Lu 3618 fois)
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ilo
Invité
« Répondre #15 le: 28-02-2007, 11:16 »

Merci Nanoutchka, cela me touche beaucoup, surtout venant de quelqu'un connaissant si bien les poétes.

Pour la suite de Standart, cela va venir, j'ai besoin de reflechir encore un peu.
 kiss
Journalisée
ilo
Invité
« Répondre #16 le: 03-03-2007, 12:48 »

LES AILES DU DEMON

Pour déplomber la cafetière blindée

Pas de silence et de la moquette dans le palais

J'ai invité le brouillard et le tonnere

Montés sur chenilles à danser sur mes nerfs

Puis j'irai voler quelques fausses maternités

Aux frêles jeunes filles que j'ai déja déshabillées

Un peu plus tard m'incruster dans l'asphalte

Et y investir sans compter mon houblon et mon malt

Il me faut encore distiller l'amertume et la mescaline

Pas de remors mais l'incandescence de la nitroglycérine

Oh donnez moi encore de cette chaleur à boire

La tendresse et l'amour en doggy-bag pour les jours noirs

Tourné vers le large accroché au récif je demanderai pardon

De m'être trop penché et d'être tombé des ailes d'un démon
« Dernière édition: 03-03-2007, 13:51 par ilo » Journalisée
montagne
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« Répondre #17 le: 03-03-2007, 13:22 »

                                            pour toi mon amour

                                   je suis allé au marché aux oiseaux
                                       et j'ai acheté des oiseaux
                                                  pour toi
                                              mon amour
                               
                                     je suis allé au marché aux fleurs
                                          et j'ai acheté des fleurs
                                               pour toi
                                       mon amour
                                   je suis allé au marché à la feraille
                                      et j'ai achté des chaînes

                                       de lourdes chaînes
                                         pour toi
                                        mon amour
                                  et puis je suis allé au marché aux esclaves
                                      et je t'ai cherchée
                                   mais je ne t'ai pas trouvée
                                           mon amour                                                       1946  jacques prévert




Journalisée
ilo
Invité
« Répondre #18 le: 08-03-2007, 22:08 »

Les migrateurs

Gardez vos secrets.

Même si les vérités cognent sourdent

Dans nos chairs, irisées

Par des passions trop lourdes.

Les prochaines marées du vent

Améneront à nous les migrateurs.

Ces voyageurs aux espoirs insolents,

Qui ramasseront au passage vos douleurs.

Il faudra rejoindre le vol.

Et mené par Aka, la première,

Celle qui guide les plus fols,

La matriarche de ces passagers des lumiéres.

S'immiscer parmi les envies

Et les dégouts de chacuns, chacunes.

Pour trouver seul le chapitre, l'alchimie

Qui poussera notre quête au delà des dunes.

Quand enfin, ils se possent en bord de mer,

Déjà ils imaginent vers ou tendent leurs désirs.

Reprendre le vol pour infléchir la courbure de la terre.

Partir pour arriver, arriver pour mieux partir.

Journalisée
Kingsliver
Invité
« Répondre #19 le: 23-03-2007, 15:12 »

Je laisse guider mes pas
Par l'amour et le trépas

Contradiction intime
Pausée dans un poème
Avec de simples rimes

J'exute ici ma pensée
Afin de la purifier
Et prendre de l'élan
Pour tirer un trait à néan
Sur mon triste passé

Je regarde vers l'avenir
Ce que je veux devenir
Je regarde devant moi
Une futur vie pleine d'émois

Je regarde en arrière,
Et je ris car je suis fier

Quelle merveilleuse sensation
Que la liberté de ses émotions
La pleinitude de ses inhibitions

Poème simple, à exultante réflexion
Poème signiant la fin d'une ère
Celle de ma destruction.


Drouin Sébastien - Kingsliver
Journalisée
ilo
Invité
« Répondre #20 le: 25-03-2007, 15:44 »

La plus longue adolescence du monde



La plus longue adolescence du monde
S'est allongée il y a peu
Un sourire pour se confondre
Puis elle s'est muée pour eux


De qui a cru la saisir
Quelle présomption
Sa chaleur veut vivre
Sans condition

La plus longue adolescence du monde
S'est envolée ce matin
Regardant à la ronde
Pour s'accrocher à une main

Essuyer ses premiéres écorchures
Sur d'autres peaux
Dissimuler d'ultimes blessures
Au fond d'un piano

Révolue le temps
Ou l'on arrêtait la lune pour une révolution
La féminité montrant
Qu'elle n'est plus seulement aspiration

La plus longue adolescence du monde
S'est éteinte il y a peu
Avant que le plaisir ne fonde
Pour d'horizons plus vieux

Elle a gardée ses yeux
Il serait vain de croire
Qu'un plus un fond deux
Personne ne doit savoir

Journalisée
Dragonne
Invité
« Répondre #21 le: 25-03-2007, 16:52 »

Personne ne doit savoir
Cool
Journalisée
[Z]
Invité
« Répondre #22 le: 02-04-2007, 13:21 »

Deux poésies que j'ai écrites dans le cadre d'une soirée « De battre mon coeur s'est arrêté ». Chacun devait venir avec un poème, on bouffait et puis on regardait le film. En plus du « challenge » commun (caser « de battre mon coeur s'est arrêté » dans notre production), j'ai eu droit à un défi-bonus. A cause de mon origine sociale euh... populaire et de son influence sur mon vocabulaire (fleuri), je devais aussi intégrer un « nique ta mère » dans le texte. Ça avait donné ça. C'est pour ma fille.



Tu étais là, sur mes épaules comme sur
Un canasson. Et de ton trône tu toisais
Le monde tel qu'il est : ridicule. Les mur-
mures de la rue se sont soudain effacés
Tes mains d'enfants dans mes cheveux comme un baiser,
Et voilà. De battre mon coeur s'est arrêté



Pas de rime cynique
Pas de sourire moisi
Ni mot dont on matraque
Les amis des amis
Tu leur feras la nique
Ta mère n'en saura rien
Et mes rires dans les flaques
Se mêleront aux tiens
J'en ai assez de battre
Mon coeur s'est arrêté
De battre, comme plâtre,
Mon chat et le pavé.



[Z].
Journalisée
Kaï
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« Répondre #23 le: 02-04-2007, 13:23 »



Tu étais là, sur mes épaules comme sur
Un canasson. Et de ton trône tu toisais
Le monde tel qu'il est : ridicule. Les mur-
mures de la rue se sont soudain effacés
Tes mains d'enfants dans mes cheveux comme un baiser,
Et voilà. De battre mon coeur s'est arrêté



pfff ! ca me donne envi de pleurer  schlackie, c est beau tout plein
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"si çà continue,il faudra que çà cesse."
Dragonne
Invité
« Répondre #24 le: 02-04-2007, 14:00 »

pfff ! ca me donne envi de pleurer  schlackie, c est beau tout plein
Ca m'a fait pareil mais j'ai juste dit "c'est emouvant".  Cool
Journalisée
[Z]
Invité
« Répondre #25 le: 02-04-2007, 19:12 »

pfff ! ca me donne envi de pleurer  schlackie, c est beau tout plein

Tu ne peux pas savoir à quel point c'est représentatif de ce que je ressens pour ma fille. Porter sa fille sur les épaules, c'est une image du bonheur pour moi, vraiment. Quand je relis ce poème, j'en suis ému tellement je le vis. Et même de l'écrire j'en ai les larmes aux yeux[1].

[Z].

[1] Bon en même temps les lendemains de fiesta j'ai noté que j'étais un chouilla plus sensible, mais quand même.
Journalisée
Kaï
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« Répondre #26 le: 02-04-2007, 19:14 »

ben tu sais la poesie si c 'est pas pensé avec l'émotion , ca se voit , alors je te crois volontiers
Journalisée

"si çà continue,il faudra que çà cesse."
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