Je veux bien admettre que je suis parfois un peu nebuleux mais il suffit de lire ce que j'ai ecrit.
Mais au début de ton post il me semblait que tu parlais de critiques plus intimes sur ce que l'on est, et ce même si ce que l'on est profondément, c'est aussi la somme de nos idéaux et de nos convictions.
Je pensais par exemple à quand un ami te dit que tu as bien cherché les emmerdes qui t'arrivent, parce que tu es trop faible, ou vélléitaire, ou égoiste ... enfin, un truc qui bouleverse davantage que des points de détail sur ses idées politiques par exemple.
La question étant de savoir ce que tu fais de ce qu'il t'a dit.
Dans la seconde partie de mon post (juste au dessus là), j'évoque les dits et les non dits
->devant un ami: on se retient, on est plus freiné par l'affectif: on dirait bien certaines choses, mais c'est délicat.
->devant un etranger (ou quelqu'un que tu connais a peine) qui poste des trucs dans un blog: c'est facile de se lacher et de balancer par exemple: il y a 6 mois tu postais sur les formidables résolutions qui allaient faire de toi quelqu'un de neuf.
Or 6 mois sont passés et tu baignes encore dans la meme merde si je m'en tiens à ton billet.
Quelquechose de cet ordre.
Maintenant si l'on se reporte à moi pour rebondir sur tes propos Vette: je suis assez rugueux pour pouvoir tout entendre gueuler comme un veau puis reflechir. Stadire que des propos violents ne m'ébranlent pas, a la limite cela me stigmatise.
Il y a un mecanisme Ecouter > se Revolter> Nier(éventuellement) > Reflechir Reformuler> Tirer un enseignement.
Je ne suis bien sur pas seul à fonctionner ainsi, mais j'ai eu fréquenté suffisament de gens s'entourant "d'admirateurs éperdus" totalement incapables d'encaisser quelque controverse que ce soit.
Ce n'est jamais de leur faute.
C'est ce manque de remise en question qui moi, me fait me demander si un blog ne devient pas purement et simplement un miroir des vanités.