NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: Trio à quatre mains (première partie)  (Lu 2436 fois)
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alb.al
Invité
« le: 22-08-2006, 11:02 »

Lorsque que j’ai croisé ton regard au bar de l’hôtel je me suis tout de suite rendu compte qu’il se passerait quelque chose entre nous. Comme si tu m’attendais ! Comme si la destinée t’avait placée là, très loin de chez toi juste pour me rencontrer. Tu m’avais souris et ton visage s’était éclairé. Est-ce les bienfaits de ces jours de vacances en Martinique que tu avais enfin pu t’offrir ? Est-ce le premier punch coco qui te réchauffait ainsi le cœur ? Toujours est-il que ton sourire me montrait que tu avais décidé de profiter pleinement de ces instants merveilleux.
La conversation s’est engagée tout naturellement, comme des amis qui se retrouvent. Je t’ai offert un autre cocktail. Tu parlais sans arrêt, et moi je buvais déjà tes paroles, je ne pouvais échapper au pouvoir de tes lèvres sensuelles embrassant délicatement le bord du verre décoré, je ne me lassais pas d’admirer tes mains aux longs ongles vernis caressant sensuellement la base de ton verre. Je ne pouvais quitter des yeux tes prunelles claires aux reflets dorés dans la lumière tropicale.
Tu ne cherchais pas à me « draguer », mais il se dégageait de ton attitude une sensualité distinguée. Tu ne te rendais sans doute même pas compte du pouvoir de ton charme agissant sur moi. Au détour de la conversation tu m’avais fait part de ton habitude d’aller à la tombée de la nuit sur une petite plage non loin de là, pour y apprécier le calme et la magie de ce lieu magnifique. Lorsque nous nous sommes séparés, nous nous sommes dis « au revoir », mais ces mots banals en d’autres circonstances avaient pris ici une signification toute particulière. Comme si un rendez-vous secret avait été pris, comme si nous nous étions inconsciemment fixé une nouvelle rencontre, comme si nous étions sûrs de nous revoir.

Mes pieds nus faisaient crisser le sable fin sous mes pas. Je m’étais arrêté quelques temps auparavant au bar, espérant te revoir et avait presque sans m’en rendre compte commandé deux punchs que je tenais maintenant dans chaque main. Je ne savais pas comment, mais j’étais sûr de retrouver cette plage au sable fin, j’étais sûr de retrouver cette charmante inconnue aux pouvoirs ensorceleurs et  une agréable sensation dans le ventre m’annonçait les prémices d’instants inoubliables.
Mon cœur fait soudain un bond dans ma poitrine. Se découpant dans le ciel qui peu  à peu s’obscurcis dans ce début de soirée, tu es là. Magnifique dans cette robe légère aux fleurs tropicales colorées que tu as  sans doute acheté au marché local ce matin. Jambes croisées et allongées, le dos légèrement penché en arrière, en appuis sur tes bras tendus, telle une sculpture de Rodin sur une grande serviette éponge, tu regardes la vaste étendue d’eau qui arrive non loin de tes pieds nus. Tu lèves lentement les yeux vers moi, à peine surprise de ma présence, tendant déjà d’un geste gracieux, ta main manucurée au verre que je te présente. Tu replies tes jambes sous tes fesses et redresse ta silhouette gracile. Tout naturellement nous diversons sur le charme de cette contrée et la beauté sauvage de cette petite plage où nous nous trouvons, seuls, parmi les oiseaux colorés chahutant dans les cocotiers aux grandes ramures. Tu me fais penser à une sirène qui aurait décidé de se reposer un peu, mais ne serait pas consciente de l’effet du chant de sa voix sur les hommes qui se seraient laissés attirés par ses charmes.
Les oiseaux s’apaisent. Nous entendons au loin les conversations des touristes qui doivent s’agiter autours des langoustes grillées dans le barbecue géant de l’hôtel, abreuvés de punch et  appréciant le spectacle de danse locale. C’est pour nous un monde déjà lointain, irréel. Le vrai bonheur est là, sur cette plage blanche dans la lumière qui décroît. J’aimerais te faire sentir l’atmosphère cristalline de cet instant crépusculaire.
Je saisis les deux brins de l’énorme nœud de tissu de la ceinture imprimée resserrant ta robe à fleurs sur ta taille. En souriant, tu regardes sans bouger les boucles de tissu se réduire peu à peu, pour disparaître complètement, puis tu lèves des yeux brillants et interrogateurs vers moi tandis que la fine bande de tissu glisse de passants en passants jusqu’à se séparer du reste de la robe. Mon sourire te rassure. Tu comprends enfin lorsque j’en plaque délicatement une bande large sur tes yeux à peine maquillés puis lorsque je noue fermement ce bandeau improvisé. Aussitôt l’atmosphère change. Ayant perdu celui de la vue, tes autres sens s’en trouvent exacerbés. Les odeurs marines provenant  du large, la brise légère sur ta joue, les rares pépiements des oiseaux qui se préparent pour la nuit, les vagues qui se brisent au loin sur le corail, le sucre de canne parfumé dans ta bouche. Tu redécouvres ce lieu  devenu magique, irréel. Puis tu frisonnes lorsque deux mains chaudes viennent se poser sur ta nuque, et que je pose un doux baisé sur tes lèvres entrouvertes……
Journalisée
alb.al
Invité
« Répondre #1 le: 22-08-2006, 11:05 »

Mon baiser se veut doux et tendre. J’ose à peine violer l’intimité de ta bouche aromatisée au rhum sucré. Déjà nos corps s’enlacent et roulent sur la serviette éponge tandis que tu t’allonges lentement. Je quitte à regret tes lèvres gourmandes pour déposer les miennes dans le creux de ton cou tandis que je glisse une main sous ta nuque en prenant bien garde de ne pas défaire le nœud de ton bandeau fait de ta ceinture imprimée. L’autre main parcourt ton corps. Explore tes formes généreuses. Par dessus la robe je saisis un sein libre dont la pointe s’érige aussitôt. Tu gémis déjà lorsque j’en presse le téton durci. Ton corps est souple. Il vient au-devant de la caresse. Ta peau s’électrise sous le passage de ma main et la robe colle à tes rondeurs. Ton sein élastique s’échappe de ton décolleté et j’en happe aussitôt sa pointe provocante. Sa lente succion tandis que mes doigts s’enfoncent dans ta chevelure te fait haleter. Je pose ma main sur ta cuisse dénudée. Entraîne en remontant le tissu de la robe qui se chiffonne sur tes hanches. Je grogne de bonheur en découvrant tes fesses claires dans la pénombre, complètement nues sous cette robe pudique. Je les embrasse. Les parcourent avidement de mes lèvres, y impriment la marque de mes doigts. Tu gémis encore plus fort lorsque je te retourne pour enfouir ma tête entre le compas ouvert de tes cuisses tremblantes. Lorsque ma langue vient heurter la dureté de ton clitoris turgescent. Ton corps se couvre d’une fine transpiration. Tu brûles de désir. Les yeux toujours bandés, avec des gestes désordonnés, tu te redresses et fait rapidement passer par dessus ta tête aux boucles odorantes ta robe toute tirebouchonnée qui va rejoindre mes vêtements que j’avais commencé d’ôter fébrilement.
Nous roulons et ondulons dans le sable encore chaud du soleil antillais. Passée cette brève excitation, mes gestes sont plus lents, plus calculés. J’écoute de ta bouche le rythme de ta respiration et son ampleur par ta merveilleuse poitrine qui se soulève tandis que j’en embrasse les rondeurs. Des lèvres tendres de ton sexe distille une liqueur miellée que je vais chercher de ma langue qui te pénètre. Je quitte de mes lèvres ces replis exquis pour venir mordre encore ton sein. Mes doigts pénètrent ton doux volcan et en explore les parois brûlantes qui se dilatent. Mes lèvres pincent et tiraillent ton bourgeon. Tes reins plaqués au sol se cambrent tandis que j’enfouis encore mon visage entre tes cuisses qui se tétanisent. Je mords une dernière fois ton clitoris congestionné dont l’onde électrique irradie dans ton ventre, en tétanise ton fourreau brûlant dont les spasmes successifs te font pousser un long cri de bête sauvage en communion avec la nature sur cette plage où ton corps pantelant  s’effondre enfin.

Tu mets longtemps avant de reprendre une respiration ample et calme. Allongée sur le ventre, la tête cachée dans tes bras fins et délicats, tu es restée immobile. Je suis agenouillé à côté de toi. Je caresse lentement ton dos qui se couvre encore de temps en temps de légers frisons, vestiges du flot d’adrénaline qui t’a submergé pendant ta longue et profonde jouissance. Mes mains sont douces, apaisantes.
Un mouvement souple dans la pénombre me fait lever la tête. Un homme nu, au sexe dressé et palpitant apparaît dans la faible lumière de la nuit. Sans un mot, il s’agenouille sans bruit à côté de toi……

Quelques secondes je reste immobile. L’homme qui avait sans doute assisté à nos ébats ne bouge pas non plus. Enfin je pose ma main sur ta chevelure où brillent quelques grains de micas, comme une myriade d’étoiles. Je masse lentement le sommet de ton crane. Je pose mon autre main doucement dans le creux de tes reins qui aussitôt frissonnent. Il regarde mes mains sans bouger. J’enlève ma main dans tes cheveux et aussitôt il y met la sienne. De la même façon il te caresse, il enfouit ses doigts longs et fins au milieu de tes mèches sombres. Ma main dans ton dos parcourt le creux de tes reins, remonte vers tes épaules, effleure tes flancs et frôle les masses rondes de tes seins que tu écrases. Je suis le galbe de ta cuisse, de ton mollet  bien dessiné et emprisonne ta cheville. Doucement je soulève ta jambe et la repose un peu sur le côté. Tu soupires. Je remonte ma main que je veux douce et légère vers l’intérieur de ta cuisse qui frémis un peu. Je m’arrête sur la pointe de ta fesse un peu fraîche.
Je soulève ma main et abandonne tes courbes affolantes. Aussitôt notre invité y pose la sienne. Il lui fait décrire alors le même trajet. Les reins qui se creusent, l ‘épaule qui s’enfonce dans le sable, le galbe de tes seins sur ton flanc, ta cuisse qui vibre, le mollet ferme et la cheville gracile. De la même façon il ouvre le compas de tes jambes tremblantes et vient se reposer sur la pointe de ta fesse fraîche. Ses doigts n’ont pas quitté tes cheveux scintillants.  Délicatement, je pose mes doigts tout près des siens dans tes cheveux. De la même façon je le rejoins  sur tes rondeurs laiteuses dans la nuit. Nous te caressons doucement. En étendant petit à petit notre propre territoire, te touchant à peine, symétriquement. Tu ne t’es pas encore rendu compte que quatre mains maintenant exploraient ton corps langoureusement étendu sur la plage. Ensemble, nous saisissons tes chevilles. Tu te mets à genou, la tête toujours cachée dans tes bras, la croupe surélevée, provocante. Deux mains te caressent encore les cheveux, la nuque et les épaules. Deux mains aussi ont entrepris une lente remontée à l’intérieure de chaque cuisse. Tu pousses un cri de surprise, mais tu plonges encore plus la tête entre tes bras lorsque tu comprends enfin comment autant de surface de ta peau nue pouvait être aussi bien honorée. Ta respiration s’accélère, des sentiments contradictoires se bousculent dans ta tête. A l’évidence une autre personne avait rejoint ton amant. Homme ? femme ? Y en a t’il encore d’autres attendant  leur tour dans la pénombre ? Pourtant tu restes là, ton corps offert à tous les regards, te mordant la main pour ne pas crier. Un étrange sentiment mélangé de honte et de désir te submerge et te pétrifie. Tes cuisses tremblent et tu gémis tandis que dix doigts se mêlent doucement à tes chaires tendres et inondées. Dix doigts qui explorent, qui fouillent et tour à tour te pénètre. Une main caresse encore tes cheveux. Une autre se promène d’une épaule à l’autre. Tu trembles de désir de t’exposer ainsi. Tu sais qu’il suffirait que ces mains douces et caressantes deviennent fermes et pesantes pour que tu sois à la merci de ces deux inconnus. Tu serais incapable de résister, de t’enfuir, de crier même, et la tête enfouie dans tes bras tu gémis de plus belle tandis qu’un flot d’adrénaline vient encore exacerber ton trouble.
Tu remues tes hanches venant au devant de la caresse, cambrant le dos, les cuisses largement écartées. Des doigts s’agitent sur ton clitoris rosé que d’autres doigts ont fait saillir de son capuchon de chaire. Des doigts pénètrent ton volcan dont la lave se répand sur tes cuisses. Des doigts se glissent entre deux monts que d’autres écartes délicatement. Un long doigt fin se pose sur un œillet foncé dont les fronces tentent de se refermer. Les caresses sont douces, enivrantes, lentes et appliquées. Tous ces doigts brillants de ta succulente liqueur glissent dans les replis de ton intimité mise à nu. Le doigt sur ton œillet te pénètre doucement. Parmi le tumulte des sensations multiples qui raisonnent dans ton ventre tu distingues nettement sa lente et douce progression. Tu te cambres et t’ouvres encore plus sous ce viol de ta plus profonde intimité. C’est maintenant deux doigts qui te dilatent précautionneusement tandis que ton clitoris en feu irradie dans tes reins, tandis que deux autres doigts repliés explorent ton fourreau de velours et enfoncent ton point extatique, tandis que les muscles de tes fesses sont pétris, tiraillés, écartés.
Journalisée
alb.al
Invité
« Répondre #2 le: 22-08-2006, 11:06 »

Tu te mords la main et pousses des grognements étouffés. Deux doigts longs et effilés explorent doucement ta cavité la plus intime et entament un sublime et lent va-et-vient tandis que ton sexe est investi, fouillé, que ton clitoris subit les assauts répétés d’un nombre indéterminé de doigts que s’agitent, qui le pince, le tiraille et le fait rouler, que d’autres doigts encore pénètrent ton volcan vibrant et onctueux.
Tu prends en gémissant conscience que deux mains ont abandonné ton corps offert et tendu. Les deux doigts qui avaient investi ton étroit conduit se retirent lentement. Tu gémis encore lorsqu’ils quittent l’anneau qui palpite puis lorsque la tête ronde et brûlante d’un sexe tendu en vient effleurer les fronces sombres. Un dernier réflexe te fait resserrer cet anneau sur un gland congestionné, mais bientôt tu te laisses investir lentement par ce sexe long et dur qui se fraie sans douleur un passage dans l’étroit conduit qui se lubrifie et se dilate sous une longue, interminable et délicieuse pénétration. Tu as faillit jouir à ce contact tant tes sens te liquéfient. Fermement deux mains te redressent. Te mettent à genou puis t’obligent à t’allonger sur le torse transpirant de l’amant qui est resté profondément ancré dans tes chaires. C’est ton ventre et ta poitrine qui sont maintenant offerts à tous les regards tandis qu’un sexe impétueux te rempli divinement. Un râle continu s’échappe de tes lèvres. Deux mains te saisissent les seins et en pince délicieusement les pointes acérées. Tu te mords la lèvre lorsque ton deuxième amant pose ses paumes chaudes et douces sur tes joues, lorsqu’il fait glisser ses doigts sur tes épaules, lorsque ses lèvres humides viennent se glisser dans le sillon écarté de tes deux seins caressés par l’homme étendu sous ton corps qui s’agite et vient au-devant des mouvements saccadés de tes reins où il est  enfoui.
Des lèvres parcourent ton ventre qui se crispe et y dessine d’incompréhensibles arabesques. Des lèvres embrassent ton clitoris trop longtemps délaissé et le pressent tandis qu’une langue pointue et dure vient le frapper. Tu manques encore de jouir, mais cette bouche délicieuse t’abandonne.
Bientôt c’est un deuxième sexe qui quémande tes faveurs. Un gland brûlant se présente à l’entrée de ton fourreau lui aussi en feu. Un corps musclé te recouvre tandis qu’un sexe dur commence à doucement t’investir. La lente pénétration te fait quelques secondes oublier le deuxième sexe dans tes chaires. Bientôt  leurs mouvements synchronisés submergent tes sens affolés. Lorsque l’un te pénètre complètement, l’autre se retire. Ton ventre et tes reins ne font plus qu’un. Comme un unique conduit, ils sont pilonnés par un sexe sans fin qui semble te pénétrer d’un côté pour ressortir de l’autre. Cet infernal va et viens te bouleverse l’esprit. Des sensations différentes et complémentaires te chavirent. Un râle continu s’échappe de ta gorge ouverte. Ils accélèrent. L’un t’écrase de son torse tandis que l’autre te secoue le dos. Leurs grognements résonnent et se mêlent dans tes oreilles. Ils ont le souffle court. Tu gémis de plus en plus fort au rythme endiablé de leurs étreintes. Tu grognes en même temps qu’eux tandis qu’une double vague se forme dans ton corps. Comme deux boules de feu qui  grondent, qui s’enflent et bientôt ne font qu’une. Ton ventre se crispe et tes reins se creusent sous les coups alternés qui te transpercent. Tu remontes tes mollets musclés sur des jambes qui s’agitent. Tu t’accroches désespérément au dos de cet inconnu. Ton corps tressaute. Tu souffles, tu cries. Un grognement sourd rempli ton oreille tandis qu’une liqueur brûlante te traverse le ventre. Un autre grognement  t’inonde plus profondément  tandis que tous tes muscles se resserrent en une fantastique contraction qui te transperce les reins. Tu hurles ton extase en un long cri qui te vide les poumons. D’autres cris orgasmiques accompagnent encore les soubresauts suivant pour te laisser anéantie, épuisée mais comblée entre les corps encore palpitants de ces deux inconnus, tandis qu’un grand ara mécontent s’enfuit en criant.

Tu reprends lentement tes esprits. L’homme couché sur ton corps se retire doucement. Tes seins sont caressés encore par les mains de l’autre homme dans ton dos. Des bras puissants passent dans ton dos et sous tes genoux repliés puis te soulèvent. Tu n’es bientôt plus reliée au deuxième homme que par son sexe encore enfoui dans ta profonde intimité. Les bras qui te soulèvent t’en libèrent et tu ne peux réprimer un long gémissement lorsque ce sexe encore dur quitte ton étroit conduit. Tu sembles flotter dans l’air, portée par ces bras puissants et réconfortants. Tu pousses un cri de surprise lorsque tes fesses encore brûlantes touchent l’eau tiède de la lagune puis le sable fin. Bientôt tu es étendue dans quelques centimètres d’eau, bercée par le léger ressac, léchée par les petites vaguelettes qui viennent clapoter sur ton ventre, sur tes seins aux bouts érigés, entre tes cuisses largement ouvertes. Les mains reviennent sur ton corps. Tu es encore surprise d’en compter quatre qui s’activent, mais à la fois rassurée de n’être que les trois occupants de cette splendide plage le jour, et émouvante en cette nuit tropicale. Tes deux amants t’honorent de leurs mains qu’ils disposent en forme de coquillage lambi pour recueillir l’eau transparente et la faire délicatement couler sur ton visage rayonnant, dans ta nuque, sur les rondeurs de tes seins magnifiques, sur ton petit ventre bombé palpitant, sur tes cuisses fuselées, le long de tes jambes étendues. Tu te laisses baigner, laver, purifiée par cette eau bienfaisante, relaxante et si bien distribuée par tes deux amants silencieux et attentionnés. Bientôt les mains te parcourent, les doigts explorent ton corps épanoui et détendu. Ton bandeau t’empêche de les voir, mais tu devines la présence de ces deux hommes nus, accroupis de chaque côté de ton corps alangui, ces deux hommes qui ont su si bien s’unir pour te donner ce plaisir tant attendu. Leurs caresses se font plus douces, plus insistantes, plus précises aussi. Aucune zone de ton corps sensible n’est épargnée. Avec délice tu sens des paumes douces et chaudes qui enveloppent tes seins aux aréoles surélevées et aux pointes durcies, tu sens des mains expertes parcourant l’intérieur de tes jambes, saisissant tes chevilles, glissant sur tes mollets, s’attardant quelque peu sur la zone la plus douce à l’intérieur de ta cuisse, frôlant ta courte toison baignée par le clapotis de l’eau claire de la lagune. Tes pointes de seins sont délicieusement saisies par des doigts doux, des lèvres chaudes, chacune différemment. Une main posée à plat sur ton pubis masse doucement ton mont de vénus et berce lentement, en de larges cercles ton clitoris maintenant tendu et sensible. Une main est remontée lentement dans le  suave compas de tes cuisses ouvertes. Des doigts délicats ont écarté les fines drapures de tes lèvres intimes et deux doigts en ont doucement investi la cavité humide. Tu fermes les yeux sous ton bandeau et te laisse doucement mené aux portes du plaisir. Tu aimerais aller chercher à tâtons et saisir dans ta main un sexe que tu devines dur et palpitant non loin de ta hanche. Tu aimerais happer dans ta bouche gourmande un autre sexe tout aussi palpitant. Le faire rouler sous tes lèvres, le laisser pénétrer ta bouche, le parcourir de ta langue. Tu aimerais d’un mouvement souple et régulier du poignet  faire monter la sève onctueuse de ton amant invisible. Tu aimerais de ta langue agile forcer ton autre amant  à te donner sa savoureuse liqueur. Mais sous l’emprise de leurs divines caresses tu ne peux bouger. Les yeux bandés tu imagines comme un phantasme les caresses que tu prodigues tandis que sur cette plage bien réelle tu commences à gémir et onduler sous leurs attouchements. Tes pointes de seins congestionnées irradient  des ondes piquantes dans ta poitrine. Ton clitoris délicieusement chahuté électrise tes reins, et les parois de ton fourreau propagent une onde magnétique dans ton ventre. La vague de plaisir si familière et tant attendue prend forme peu à peu. Elle s’enfle et résonne dans ton corps au rythme des caresses folles que tes deux amants te prodiguent. Elle progresse et  enivre tes sens tandis que tu perçois maintenant les vagues océaniques qui se brisent sur la barrière de corail au fond de cette chaude nuit tropicale. La vague dans ton corps se brise dans tes reins pour se retirer et revenir plus haute, plus forte, plus puissante. Puis elle repart, pour revenir encore enrichie de myriades d’étincelles. Elle gronde dans tes tempes. Elle bat dans ton ventre qui se crispe et spasme délicieusement. Elle rugit enfin dans ta gorge et explose sur les doigts qui te pénètrent en une folle succession d’ondes orgasmiques qui se propagent en  te ravageant le ventre dans les secrètes profondeurs de ton intimité.
Tu es restée longtemps allongée sur le sable humide reprenant peu à peu tes esprits. La plage est silencieuse maintenant. Les vagues qui se brisent au loin sur les coraux te rappellent avec un délicieux petit spasme leur douce complicité à l’aboutissement du profond plaisir que tu viens de ressentir. Tu ôtes prestement ton bandeau de tissu pour voir enfin les corps de ces deux inconnus qui t’y ont si bien mené. Personne ! Comblée et épuisée, retrouvant la robe de tissu imprimé, tu souris, finalement  heureuse qu’ils se soient galamment éclipsés, t’évitant ainsi une banale conversation et te laissant ainsi tout entière aux souvenir de cette merveilleuse soirée.

Le lendemain matin, au petit déjeuné sur la terrasse de l’hôtel, tu croises du regard celui de ton amant avec qui tu avais partagé le cocktail aphrodisiaque. Il te répond par un sourire malicieux tandis que le rouge aux joues, tu scrutes de tes yeux brillants, tous les autres hommes de l’assemblée. Avec un délicieux petit chatouillis dans le creux du ventre, tu réalises que ton second amant t’a sans doute reconnue, et te mordant la lèvre comme une adolescente tu l’imagine déjà, ce soir, venir converser gentiment avec toi, deux verres de punch à la main …..
Journalisée
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