C'est malheureusement faux, si on inclut dans le prix l'usage. Je m'explique : une centrale thermique (charbon, gaz, fioul, nucléaire, biomasse) ou l'hydraulique de retenue travaille à la demande, son coût de production inclut la variabilité. Les EnR de flux (éolien, solaire, hydraulique fluvial) produisent sans que l'on ne puisse maîtriser la mise en route. Or on ne compte dans le coût que le coût de production, étant entendu qu'elles bénéficient d'un passe-droit (on est obligés d'acheter tout le temps que ça produit, à coût fixe). La fonction de stock n'est absolument pas intégrée dans ce coût de production.
Si on réintègre ce coût de stock, le prix des EnR de flux est multiplié par quelque chose entre 10 et 30. Là pour le coup, c'est pu bien intéressant (et je ne parle pas du fait qu'on ne sait pas stocker à grande échelle, saloperies de lois physiques).
Quoi qu'il en soit, le débat n'est absolument pas sur l'électricité, qui n'est qu'une portion congrue de l'énergie consommée. Et au passage, on sait faire de l'élec peu carbonée pilotable, ça s'appelle une centrale nucléaire.
je parlais des couts de construction des moyens de production mais j'avoue que ce n'est pas assez clairement énoncé.
Mais les solutions de stockage des énergies renouvelables existent même si elles sont marginales…
La meilleure façon de gérer le surplus est surement la solution de Engie Power to Gaz qui retransforme le surplus d'électricité en gaz via électrolyse mais là on recréé de l'energie fossile