on s'en fout, moi je parle des idées qu'on m'a prêté et j'attends toujours réparation.
11h26 le 14 novembre.
Les médecins, les flics et les pompiers pataugent encore dans le sang et les bouts de chair, beaucoup courent à travers Paris et font le tour des hôpitaux pour tenter de retrouver les leurs, dans l'entourage de beaucoup de monde on fait le compte, certains chialent de peur en pensant à quel point il ne sont pas passé loin et toi, tout ce que tu trouves à faire, c'est ça.
J'essaye de prendre pour habitude, que ce soit pour toi ou quelqu'un d'autre, d'arrêter de m'énerver sur ce genre de discours. C'est meilleur pour mon p'ti cœur, parce que sur internet, ça sert à rien.
Sauf que samedi matin, j'étais à bout de nerfs, comme tout le monde, et j'ai pas pu.
Tu serais allé danser devant le bataclan en chantant
"je vous l'avais bien dit" que ça m'aurait fait le même effet (et je vais préciser, quand même, on sait jamais, que je me doute bien que c'est pas quelque chose qui te viendrait à l'idée).
Donc peut être que je te prête de fausses intentions sur ce coup là. Et si c'est le cas, alors tu as raison, certains propos étaient de trop.
C'était aussi, peut être, ta manière de réagir et de déverser le trop plein. Alors, j'aurais dû respecter ça.
Tu as des idées arrêtées sur moi, j'en ai sur toi. On ne s'apprécie pas, c'est comme ça.
Toujours est il que non, nous ne serons jamais d'accord sur la question de fond et que, comme j'ai repris mes esprits, je ne réagirais plus.