NUTS - Nos Univers Très Sexy
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Auteur Fil de discussion: Noir, impair et manque…  (Lu 3309 fois)
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cynicstrip
Nuts attitude

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« le: 26-03-2006, 20:00 »

NOIR

A La recherche d’un instant magique, d’une onde sensuelle, de moments improbables et qui pourtant arrivent sans qu’on ait fait quoi que ce soit pour les provoquer. Le terme recherche est donc mal approprié, il s’agirait plutôt d’être attentif, en éveil, à l’écoute…

C’était l’année dernière, au début de l’été, au moment ou la population parisienne redevient à taille humaine, moins pressée et vidée d’une bonne partie de ses laborieux.

Nous avions rendez-vous avec une copine pour une expérience sensuelle, puisque nous devions éprouver la difficulté d’être aveugle en allant dîner dans le Noir.

Aucun sous entendu la dedans, la copine en question n’étant pas particulièrement mon genre, assez inhibée et réservé jusque dans le coté très mesuré de ses gestes qui exprimaient malgré elle un coté très sage. Ceci étant, elle était décidé a en profité, ne sachant ce qu’il en serait de sa vie la semaine suivante où elle devait subir une opération assez lourde et dont l’issue était incertaine.

Le restaurant est composé d’un bar lounge en sous sol où nous avons commencé par prendre un verre en pleine lumière, attendant notre tour avant d’être installés dans le noir de la salle du restaurant.

Nous devisons de choses et d’autres, réfléchissant à notre appréhension de la nourriture et de la façon dont la cécité pouvait, le cas échéant modifier notre perception de celle-ci et peut être renforcer nos sensations gustatives. Je me suis bien gardé à cette occasion de faire allusion aux autres développements que pouvait bien m’inspirer ce genre de situation compte tenu du coté assez prude de l’amie en question.

Le moment vint de rejoindre le monde de l’obscurité la plus totale. La serveuse aveugle nous invite à poser une main sur son épaule pour la suivre dans le dédale des tables et nous installé à la nôtre. Mon pas est hésitant, mais j’essaie de mémoriser le trajet si une nécessité devait m’imposer d’avoir à ressortir sans assistance…

Nous avions commandé avant de nous retrouver dans le noir le plus complet. La salle résonnait des discussions des convives qui étaient déjà installées autour de nous. Rapidement nous en faisons abstraction pour nous concentrer sur notre discussion très sérieuse sur la façon dont nous pourrons parvenir à ressortir de ce challenge sans tâche, sur le moyen de nous servir à boire sans que notre verre déborde et celui de trouver le contenu de nos assiettes respectives. Bref une discussions somme toute assez sage.

Je réalise à ce moment que naturellement les gens autour de nous parlent plus fort que s’ils se voyaient et que pour autant, nous parvenons à nous isoler dans notre échange de propos.

Pragmatiques nous trouvons les réponses à nos questions, un doigt dans le verre en guise de jauge permet d’en arrêter le remplissage avant tout débordement et le noir complet qui nous entoure nous offrent un énorme avantage sur les aveugles, celui de pouvoir manger dans vergogne avec les mains (même les plats en sauce !) sans que personne ne s’en offusque.

IMPAIR…

Notre repas se poursuit tranquillement jusqu’au dessert, nous avons perdu la notion du temps et de l’espace, tout juste avons-nous réalisé que la salle commence à se vider. Le manque de nicotine se fait sentir (et oui, le noir complet impose une salle non fumeur pour tout le monde) et je propose donc à l’amie qui m’accompagne de tenter de sortir sans attendre la serveuse, pour que je puisse enfin avoir ma dose.

Dans ma recherche d’une issue nous échouons sur une table. La main que je tends devant moi pour prévenir les obstacles vient de rencontrer une épaule dénudée. Mince ou sommes nous ?!

Alors que je m’excuse platement, l’épaule pivote et une main se pose d’abord maladroitement sur ma hanche, puis s’égare sur une partie de mon anatomie que la décence (non je déconne) m’interdit de nommer (mais votre perspicacité aura trouvé toute seule).

D’abord le doute m’habite (désolé, j’ai pas résister et pourtant cela traduit assez fidèlement le fond de ma pensée à cette instant), j’hésite à comprendre, puis je n’ai plus aucun doute quand à « l’objectif » que poursuit cette inquisition…

Rapidement la demoiselle qui me palpe (caresse, serait plus approprié, mais je doute encore un peu à ce moment), nous demande qui nous sommes, combien nous sommes, ce que nous faisons là, d’où nous nous connaissons, quel est notre lien, puis un flot de question… Nous sommes un peu désorienté, d’autant qu’il semble que l’amie qui m’accompagne et dont la main est toujours posée sur mon épaule est elle aussi, comment dirais-je, « explorée » sans que malgré tout, elle essaie de se dérober. Par politesse Huh

Nous répondons à ce flot de questions avant d’inviter ceux qui entourent cette table à se présenter à leur tour. Ni une, ni deux, nous retrouvons attablés avec eux et sans que nous ayons eu le temps dire ouf. Ils recommandent une bouteille de vin. Il y a la deux couples et une de leur amie.

Celle qui m’accompagne est assise à coté de moi et continue (mais je n’en n’ai à ce jour toujours aucune certitude) à être pelotée (par des mains masculines ou féminines Huh). Pour ma part, mon autre voisine est très loin d’être timide, sans doute désinhibé par le noir et l’alcool.

Puisque c’est comme ça, il n’y pas de raison, je me résous,  bien malgré moi (vous vous en doutez) à faire aussi connaissance par le toucher ! Ah ces aveugles, ils ont bien de la chance me dis-je dans l’instant, avant de corriger en me disant que non, c’est l’obscurité qui permet pareille découverte. Tout en continuant à répondre et poser des questions destinées à savoir à qui nous avons affaire, j’avance vers son front, fait glisser un doigt délicat sur l’arrête du nez, glisse sur la marque des anges qui surplombe ses lèvres, avant qu’elles n’engouffrent mon appendice de façon pour le moins suggestive ! La main de la demoiselle mesure immédiatement l’effet de son expertise en la matière. Je m’enhardi, mon pouce est dans sa bouche et le reste de mes doigts glissent sous son menton.

Enfin ils lâchent le morceau (au figuré, par ce que ‘au sens propre c’est loin d’être le cas), tous les 5 sont libertins et sont venus ici en prélude à une sortie dans un club « raffiné » de la capitale. Je reste un peu réservé, eu égard à l’amie qui m’accompagne et dont je présume, à juste titre, que tout cela est étranger. Ceci étant, bien qu’étrangement silencieuse, elle n’a pas l’air d’être effrayée de cet impromptu et de ses « développements ».

La bouteille de vin fraîchement arrivée choit et m’amène à devoir me déplacer vers ma voisine pour ne pas être submergé par le flot de vinasse. Mon amie est elle aussi contrainte de changer de place pour se retrouver de l’autre coté de la table entre je ne sais qui et je ne sais qui. Je m’inquiète de savoir si tout se passe bien pour elle qui se contente de répondre laconiquement par un « oui, oui, t’inquiète pas, tout va bien ».

Je suis tout de même partagé entre le désir de profiter de l’instant et la responsabilité dont je me sens investi vis-à-vis d’elle (bien que ce soit une grande fille) avant de réalisé que j’ai désormais non plus une, mais deux voisines qui ont entrepris de faire de moi un pingouin en faisant glisser mon pantalon à mes chevilles (je dis pingouin, pour imager, ceux qui ont déjà essayé de marché avec un pantalon au niveau des chevilles comprendront l’image… la démarche dans cette situation peut aussi se rapprocher de celle de notre Passe-Partout nationale qui tout les étés courre dans tous les sens à Fort Boyard… mais je m’égare).

Bien qu’assis, je ne vois guerre de raison de résister plus longtemps à « la marche de l’empereur » (…rapport au pingouin) ni de penser que mes mains ne peuvent être aussi hardies que celles qui se perdent désormais dans mon caleçon ! A partir de là, je ne réponds plus franchement de grand de chose et ai du mal à savoir quelle bouche appartient à qui, dans quelle intimité mes doigts d’enfoncent ni qu’elle est cette langue qui vient titiller la mienne… J’ai définitivement perdu la notion de tu temps, l’atmosphère est chaude comme une baraque à frite et tendue comme un string !

Le silence de la salle du restaurant nous ramène pourtant à une certaine réalité… Je ne sais qui soudainement rappelle que pour des raisons de sécurité nous sommes tout de même surveillés pas des caméras infrarouges… Collégialement la décision est prise de savoir enfin à quoi nous ressemblons et de nous retrouver à la lumière. Les pantalons remontent, les jupes se baissent, les corsages se rajustent et nous découvrons que nous étions juste à coté de la sortie ! Finalement il aurait été dommage que nous la trouvions du premier coup…

ET MANQUE …

De retour à la lumière, je découvre avec bonheur nos hôtes et mon amie un sourire jusqu’aux oreilles et les joues bien rouges ! Je suis rassuré de ce point de vue. Les deux couples sont pour le moins charmant, la trentaine, leur amie est un peu plus âgée avec un physique moins attrayant. Pour autant, je ne suis pas vraiment en mesure de savoir qui s’est si bien occupé de moi dans l’obscurité ! Enfin quelques détails vestimentaires me permettront d’arriver à quelques certitudes et à me dire que j’ai été pour le moins chanceux dans ce moment d’égarement impromptu dans le noir.

Chacun récupère ses effets personnels dans la consigne prévue à cet effet à l’entrée de l’établissement et nous nous retrouvons rapidement dehors. Sans avoir eu  le temps de trop y réfléchir, nous retrouvons invités à nous joindre à cette joyeuse troupe pour finir la soirée dans un établissement sélecte dont le nom évoquant une lumière chancelante est l’opposé de l’endroit ou nos ébats ont commencés.

Là se pose la question des modalités pratique pour nous rendre à proximité du jardin du Luxembourg. Mon amie et moi sommes à pieds et chacun se dispute notre compagnie dans son véhicule. C’est finalement celle qui n’est pas venue accompagnée qui obtient gain de cause. Chacun part rejoindre sa voiture et rendez vous est pris ¼ d’heure plus tard devant la boite en question.

Sur le trajet je m’inquiète de savoir si tout cela ne va pas un peu trop loin pour mon amie, qui finit par me dire qu’elle ne sait pas si elle sera toujours là la semaine prochaine et tant qu’à faire, autant ne pas mourir idiote. Sage philosophie !

Le temps de nous garer et nous sommes rendu devant l’entrée banalisée de cet endroit de débauche, mais mis à part quelques mecs seuls qui font les cents a proximité, pas l’ombre de la queue des deux autres couple. Nous nous éloignons pour ne pas attirer l’attention. Mais il est trop tard, un mendiant du sexe s’approche de nous pour nous demander si par le plus grand des hasards nous ne nous apprêtions pas à y rentrer. Il faut dire que notre nombre impair et la supériorité numérique de ma compagnie féminine attise leur convoitise, les hommes seuls n’étant pas les bienvenus ici bas.

Nous l’éconduisons avec autant de courtoisie et de diplomatie que possible, mais le temps passe et notre présence est de plus en plus remarquée. Je sens que celle qui nous a accompagné commence à déprimer, il faut dire que cela fait bien 20 mn que nous attendons en vain. Je lui suggère d’essayer de joindre ses amis sur leurs portables. Mais pas moyen d’avoir autre chose que leurs messageries respectives.

Nous nous réfugions pour attendre dans la voiture de celle qui fut notre chauffeuse. Elle panique littéralement et commence à sombrer dans la parano. Elle finit par fondre en larmes en disant qu’elle avait bien vu qu’elle n’intéressait pas les autres et qu’elle était certaine qu’ils avaient tout fait pour nous semer et se débarrasser d’elle. La soirée commence à devenir pathétique et glauque ! Toujours pas moyen de joindre les autres. Nous la réconfortons tant bien que mal en émettant diverses hypothèses sur les raisons de leur absence. Elle se calme enfin quand je lui dit que, tant qu’à faire autant essayer de rentrer dans le boite.

Malheureusement ni moi, ni mon amie n’avions prévus pareille évolution de notre soirée. Du coup nous somme refoulés à l’entrée, n’étant pas vraiment conforme au dress code de l’établissement ! C’est la cerise sur la gâteau, re-crise de larme, re coup de déprime. Nous calmons la demoiselle le temps qu’elle nous dépose à un taxi étant donné que son chez elle est à l’opposé de notre destination finale.

Voilà, tout ça pour ça. C’est ainsi que s’est achevée notre soirée « Noir, Impair et Manqu(é) » mesdames, messieurs les jurés !
Nous apprendrons le sur lendemain, que sur les deux couples, un était arrivé avant nous et nous attendais à l’intérieur et que l’autre avait fini sa soirée en salle de dégrisement après s’être fait arrêté en état d’ébriété à la sortie de leur parking ! La vie est parfois pleine de surprise.

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Encyclopédiste des univers salaces
Camille
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Parfois il vaut mieux aoir la paix qu'avoir raison


« Répondre #1 le: 26-03-2006, 21:30 »

Et c'etait quoi le dress code ?
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L'avis des autres n'est que la vie des autres
cynicstrip
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« Répondre #2 le: 26-03-2006, 21:40 »

Sans tâche déjà, pis costard chemise (le tout de marque) pour les mecs, tenues sexy et si possible raz les miches pour ces dames...
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philjoueur
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« Répondre #3 le: 26-03-2006, 21:50 »

 Grin  géniale ton histoire... tu aurais presque pu la raconter dans: "mon expérience dans une boite à touze"...et  de l humour avec ça!
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carpe diem!
Je résiste à tout....sauf à la tentation
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« Répondre #4 le: 26-03-2006, 22:37 »

Pour ça il aurait fallut y rentrer!

Ceci étant mon avis sur ces endroits dépend essentiellement de la personne et de la raison pour laquelle on y va... Avec toutefois beaucoup de réserve à cet égard.

J'hésite à citer Forest (... Gump) : "ça sent la crevette", oups... non, j'voulais dire que "c'est comme une boite de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber" (et  n'y voyez aucune image salace pour le coup!).

Le seul coté "positif" que j'y vois, c'est que toutes sortes d'univers s'y côtoient dans une ambiance à priori très permissive et sexy, que les désirs des uns coïncident avec ceux des autres est en terme de probabilité assez proche du  « parfum pur hasard »...

Toujours est-il que finalement, les rencontres impromptues me paraissent beaucoup plus intéressantes lorsqu’elle interviennent ailleurs que dans les endroits strictement prévus à cet égard où beaucoup viennent avec dans la tête des fantasmes irréalistes et repartent avec beaucoup de frustration (et ne manque de pas de vous faire sentir l'animosité qui en résulte alors qu'on y est pour rien...)

Mais c’est un autre sujet… Une autre rubrique...
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« Répondre #5 le: 26-03-2006, 23:20 »

"Dans le Noir", rue Quincampoix... mon conseil : réservez longtemps à l'avance... l'endroit n'est pas du tout un endroit libertin... enfin si besoin de le préciser, mais chacun est libre de faire ce qu'il veut dans le noir!
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Flibette
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NUTS n'est pas un site de rencontre...


« Répondre #6 le: 26-03-2006, 23:57 »

Rohhhhhhhhhhhh, mais j'avais pas eu le droit à certains détails, moi!!!  Grin PTDR!

Question, en passant, c'est pas stressant de se retrouver dans le noir? De perdre tous les repères visuels?
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Ne jamais dire jamais...
cynicstrip
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« Répondre #7 le: 27-03-2006, 00:03 »

Moins que le manque de nicotine!

Il suffit de concentrer sur ses autres senses... Par contre c'est très frustrant quand on est un peu voyeur et qu'on attache une grande importance à la communication non verbale dans son rapport aux autres.
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NUTS n'est pas un site de rencontre...


« Répondre #8 le: 27-03-2006, 00:32 »

Moins que le manque de nicotine!

Il suffit de concentrer sur ses autres senses... Par contre c'est très frustrant quand on est un peu voyeur et qu'on attache une grande importance à la communication non verbale dans son rapport aux autres.

Ca doit être ça qui me dérange... Et pis, je me demande si je ne suis pas en train de devenir claustro, en veillissant.
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Ne jamais dire jamais...
Kawujde
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« Répondre #9 le: 27-03-2006, 10:00 »

J'avais proposé ce resto a ma boite pour le repas de fin d'année ^^ purée ouf qu'on y soit pas allé parce que bon mes collegues ... comment vous dire ... sans facon

Et pis enfin un qui connait la pipe du pingouin ...  Grin
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