Camille
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Parfois il vaut mieux aoir la paix qu'avoir raison
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« Répondre #16 le: 10-04-2006, 09:30 » |
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Ce qui serait bien c'est que mon film de boules ressemble à rêve fantasmagorique en flou artistique.
Ils ont rendez-vous, c'est presque l’été, les volets entrebâillés font la pièce mi-sombre. Il suffit que son regard croise le sien pour qu’elle soit a sa merci, elle attend se moment effarouchée du plaisir a prendre. Il entre et sans un mot elle comprend dans l’instant que cette foi-ci il fera d’elle sa pute. Une main s’enroule dans ses cheveux pour tirer sa tête en arrière, l’autre glisse entre ses jambes, ses doigts pressés constatent son sexe exhibé. Elle mouille. Un rayon de soleil lui caresse l’épaule, elle entrevoit plusieurs hommes qui semblent attendre devant la porte. Il la pousse dans la chambre, elle tombe sur lit. Ses gestes en force sont sensuels. Il l’embrasse à pleines lèvres pour la conforter. Aspirant de jouissance, elle lui confie son corps, ça lui appartient. Il bande.
La croupe offerte, ses mains qui serrent la sienne, son genou lui tient tête plaquée au lit, elle entend la porte qui s’ouvre. Une vague déferlante l’envahie mêlée d’appréhension, d’abandon et de gourmandise, ses doigts se resserrent sur les siens. Il jubile.
Elle sent déjà ce qu’elle imagine, un gland furtif lui caresser la raie puis la pénétrer doucement. C'est ce qu’il aime c’est la voir docile, l’autre accélère de coups secs, jouit assez vite, paye et un autre pantin prends sa place. Le ballet d’homme et les va et vient chauds et humides entre ses cuisses lui importe peu, c’est le plaisir de son homme voyeur et l'odeur des billets échangés qui la font frémir. Le défilé est intemporel, elle dégage sa tête pour trouver son regard seul témoin de sa déchéance. C'est lui qui l’achèvera a grands coups de reins monter d’une bite majestueuse, de salope susurré et d’une gifle de pleine face qui claquera au sommet de leurs jouissances. S’en suit des torrents de tendresse pour la faire revenir à la vie, elle en a même pas envie, il faudra pourtant.
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