Peter Pan
Invité
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« le: 12-02-2006, 03:58 » |
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Peter et les autres enfants attendaient que Wendy leur raconte une nouvelle histoire ; mais comme ils n'étaient pas sages, ils durent attendre longtemps. Enfin, lorsqu'ils furent apaisés et relaxés, Wendy prit la parole, et comme les autres fois, sa voix se fit oublier au profit de l'histoire...
Il était une fois un jeune homme qui ne croyait pas à l'amour, ou n'y croyait plus, il avait oublié s'il y avait cru pour tout dire. Il ne cherchait donc pas de belle princesse, puisqu'il ne croyait pas non plus aux contes de fées, tout juste bon pour les enfants ou les romantiques indécrottables qui se refusent de voir la vie telle qu'elle est. Il jouait avec des amis à distance, à un jeu des temps modernes : un jeu de stratégie et jeu de rôle à la fois ; ses amis, il les rencontrait uniquement sur Internet. Alors qu'il venait de reprendre après une période d'hibernation relativement prolongée, il fut interpellé sur son messenger par une joueuse qu'il connaissait à peine, ne l'ayant croisée qu'une seule fois. Elle venait lui demander un service, car il faut dire qu'il était le chef fondateur de l'alliance à laquelle elle voulait demander ce service. Après avoir pris connaissance de ce qui était demandé, il lui promis une réponse dans les jours à venir, après consultation du conseil. Chose promise, chose due, lorsqu'il se revirent, il lui donna la réponse, négative, conforme à la décision de l'alliance. Mais appréciant rencontrer de nouveaux joueurs, il profita de l'occasion pour faire plus ample connaissance. La discussion prenant un tour plaisant, ils se quittèrent en bons termes et elle lui dit qu'il pourrait venir lui parler quand il le voudrait, que ça avait été un plaisir. Et la revoyant le lendemain, il reprit contact et ils eurent une soirée très agréable ensemble. A parler de jeu, de leurs styles, de leurs goûts; et ils parlèrent de moins en moins du jeu pour parler de plus en plus d'eux-mêmes et pratiquer un autre jeu : celui de la séduction légère, se taquinant l'un l'autre... Par l'aperçu rapide des photos respectives, puis l'envoi de photos par mail, puis par la caméra, ils se virent de plus en plus, et de façon plus réaliste à chaque fois. Puis rapidement, c'est avec l'image et le son en direct qu'ils purent se parler. Ils s'appréciaient de plus en plus, se trouvaient des points en commun dont ils ne revenaient pas, surtout lui. Je dis surtout lui, car il y avait une différence d'âge significative : 16 ans. Il n'aurait jamais pensé qu'une fille de seize ans sa cadette puisse avoir autant de choses en commun, autant de similarités dans leurs cultures. Elle connaissait, et surtout aimait les mêmes choses que lui : tous les deux passionnés de cinéma, appréciant la même musique, les jeux. Bref, il y avait une connivence intellectuelle incroyable. Sans parler de tout ce qui le séduisait chez elle : connivence, humour, esprit, intelligence, beauté, douceur, sensibilité, ... Il ne leur fallut que trois jours pour comprendre que quelque chose se passait, qu'une étincelle était née.
Par la suite, après une reconnaissance réciproque d'une attirance l'un vers l'autre, ce ne fut qu'une escalade des émotions et la naissance de sentiments plus profonds, alors qu'ils apprenaient à mieux se connaître. Au bout de deux semaines, ils prirent date et se fixèrent rendez-vous pour passer un week-end ensemble. Et l'échéance approchant, l'excitation montait, la résolution aussi. Ils se racontaient comment ils imaginaient ce week-end. Petit à petit, il fut planifié et bien préparé. Il devait se rendre chez elle en voiture, partant le samedi matin, ayant réservé une chambre pour la nuit. Sur le chemin, il l'appela à trois reprises, lui permettant de sentir dans la voix l'émotion prendre de plus en plus d'ampleur à mesure qu'il se rapprochait. Les quelques centaines de kilomètres furent parcourues d'une traite, à une allure incroyable. Il arriva dans la ville de la belle, s'arrêta et l'appela une dernière fois.
- Allo ? - Tu es où ? - Je ne sais pas trop, tu me redonnes ton adresse, que je vois sur le plan ? - Mais tu es où ? - Je suis arrivé dans ta ville ! - Quoi ?? C'est pas possible, déjà ? - Bon, tu me dis comment on arrive chez toi ? - Non, je vais venir. Dis-moi où tu es... - Sur une place, en face d'une muraille... - Quoi ? Mais tu es juste à côté ! Bon, tu peux venir, c'est à quelques centaines de mètres seulement...
Arrivé à l'endroit indiqué. Je ne vois personne sur le trottoir ou à la fenètre; je m'arrête, me gare... Je sors. Une porte s'ouvre... C'est elle !! Je m'approche d'elle. Je suis sous l'émotion, je ne sais pas quoi dire. Je me contente d'avancer. Je suis à quelques mètres, quand elle s'avance aussi et me prend dans ses bras... Aucune parole... Je sens son coeur battre contre ma poitrine. Nous nous embrassons... Le baiser a un goût inhabituel pour moi, salé, iodé, épicé, quelque chose comme ça. Mais il est si tendre, ses lèvres sont si douces, sa peau si agréable au toucher, c'est ce qui nous manquait jusqu'à maintenant. Ce premier baiser, je voudrais qu'il dure et sitôt fini, je voudrais recommencer. Je la serre encore plus fort, la soulève à peine du sol. Une chaleur intense émane de nos corps.... Elle me dit de rentrer. Je pose mon sac et mon blouson dans l'entrée et je la rejoins dans la cuisine. Elle prépare deux pavés de saumon. Mais ces pavés devront se cuire tout seul, car je n'ai pas l'intention de la laisser faire sans la prendre dans mes bras, sans l'embrasser, sans la regarder dans les yeux, sans lui dire combien je suis heureux d'être là avec elle. Ces pavés ont du battre le record du temps nécessaire pour leur préparation : pas moins d'une cuisson et deux réchauffements auront été nécessaires... Pendant ce temps, entre deux baisers, j'ai un peu de temps pour mieux l'observer et la connaître physiquement. Un peu plus petite que je pensais, un parfum fruité, un regard différent aussi... En fait, après coup, elle me révélera qu'elle était tellement émue et avait du mal à réaliser que j'étais bien là, qu'elle n'osait pas trop me regarder dans les yeux. Le repas expédié, elle se réfugie dans le fauteuil du salon et allume le lecteur DVD, pour regarder ensemble. N'ayant qu'un seul fauteuil, je ne me pose pas longtemps de question, et je m'installe dans le fauteuil, elle sur mes genoux. Au bout de moins de cinq minutes, je n'écoute même plus le film. Et s'ensuit une séance de caresses et de baisers passionnés. Elle me surprend en frissonnant à mes caresses sur ses épaules nues. Ma main droite se fraye un chemin sous le pull, mais elle rencontre fortuitement un sein : elle s'était enfouie sous ce qui se révéla être un bustier ! Plutôt que de rebrousser chemin, elle s'attarde là et honore ce sein de ses caresses les plus respectueuses, mais néanmoins sensuelles... Les coeurs battent de plus en plus fort, les respirations deviennent haletantes. Ayant le contrôle total de la situation, elle décida de me faire un tour rapide de la maison. Et de sa chambre, mais sans s'y attarder plus que de raison. Nous quittons la maison et partons nous promener dans la ville. Elle me fait une visite guidée de sa ville, qu'elle aime tant. Etant trop tôt pour dîner, nous nous rendons à l'hôtel où une chambre nous attend. Il n'est que 18h30... Ni sans se précipiter, ni sans hésiter trop longtemps, comme si nous trouvions cette situation tout à fait naturelle, elle s'allonge sur le côté, semblant vouloir se reposer. Je la rejoins. Nous sommes habillés. Je la prends dans mes bras. Je la caresse, mes mains ne pouvant étancher leur envie de contact. Le plaisir tactile est si agréable, si fort, qu'il incite tout simplement, tout doucement à la caresser en éprouvant cette sensation charnelle si intense et à dégraffer ensuite son bustier qui emprisonne sa poitrine. Une fois libérée, elle s'épanouit complèment, pleinement ; ses seins sont généreux, chaleureux, ils font le bonheur de mes mains, de mes doigts, de ma bouche, de ma langue... Nous faisons l'amour, avec une volupté, une tendresse et une douceur rarement égalées.
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