Comment exprimez-vous votre mécontentement ?

[lolokikou]

ça t'apporte quoi de bouder, ma question est naive, j'ai jamais compris comment on pouvait faire ??

Comme je n'arrive pas à trouver les mots qu'il faut pour exprimer mon désaccord / ma peine / ma colère, la seule chose que j'arrive à faire est de bouder.

C'est pas glorieux, on est bien d'accord ! Mais pour le moment c'est ma seule défense...

Je commence à m'isoler parce que je sens que je ne contrôle plus mes émotions. Et comme je suis incapable de rester sans rien faire du tout, je prends un bouquin... ça me permet de m'aérer l'esprit, de me calmer sans faire de mal à mon interlocuteur.

Est-ce que l'attitude de l'autre dans vous boudez ou que vous avez besoin de vous recentrer vous aide à revenir ou c'est totalement indépendant ?

Si l'autre ne revient pas vers moi, je ne ferai pas le premier pas. Si c'est lui... mais en ayant pris la peine d'attendre que je me calme (10-20 min), on arrive à se parler calmement et à régler le problème.

[ktycash]

Le pire que m'ait fait le père de mes gosses, c'est une semaine sans un mot... pas un seul !
Pour vraiment presque rien...
et il est resté obstinément tous les soir devant tv et ordi jusqu'à ce que je dorme... depuis je déteste voir un homme se réfugier comme ça... Pour moi ça pue la mésentente larvée.


Quand je lui ai demandé pourquoi... il ne se souvenait plus, il m'a dit simplement "parce que ma mère me faisait toujours ça quand je ne cédais pas... "

Et le pire chez quelqu'un qui fait la gueule, c'est qu'il faut pratiquement demander pardon à sa place si c'est urgent d'obtenir un dialogue, c'est injuste et humiliant au possible !

[léni]

Comme je n'arrive pas à trouver les mots qu'il faut pour exprimer mon désaccord / ma peine / ma colère, la seule chose que j'arrive à faire est de bouder.

C'est pas glorieux, on est bien d'accord ! Mais pour le moment c'est ma seule défense...

Je commence à m'isoler parce que je sens que je ne contrôle plus mes émotions. Et comme je suis incapable de rester sans rien faire du tout, je prends un bouquin... ça me permet de m'aérer l'esprit, de me calmer sans faire de mal à mon interlocuteur.

Si l'autre ne revient pas vers moi, je ne ferai pas le premier pas. Si c'est lui... mais en ayant pris la peine d'attendre que je me calme (10-20 min), on arrive à se parler calmement et à régler le problème.

même si tu es consciente que tu es en tort ?

[Célimène]

Face à qq'un qui boude ou fait la gueule, je m'en vais, je supporte difficilement les enfantillages. 

Quant à ceux qui crient, je trouve ça violent et agressif (d'ailleurs ça me fait ça aussi avec les gens qui parlent fort) et j'ai tendance à fuir ou à rester silencieuse en attendant que ça passe.

Je me mets rarement en colère. Je râle un peu pour des choses sans importance et toujours avec un peu d'auto dérision (enfin j'espère). 

J'ai beaucoup plus de mal à gérer la vraie colère et j'ai besoin d'un sas de décompression pour être capable de la verbaliser calmement.  Donc je la mets de côté momentanément (ie je continue mes activités normalement) jusqu'à ce que j'ai trouvé la façon de l'exprimer. Du coup, ce que je dis est assez mesuré et nuit à la bonne compréhension de ma colère justement. Donc il faut encore que je travaille sur la traduction du mécontentement (ou sur les qualités d'écoute de mes interlocuteurs ).

[valentin]

Je sens bien qu'il faut que je dise un truc, mais le mot de colère, en fait, ne me parle pas plus que ça.

Si je hausse le ton, en général je ne suis pas vraiment en colère grave, je coupe juste court à un truc qui ne me convient pas du tout.
Exemples fréquents, hélas, au boulot, où je peux être assez cinglant quand ça devient n'importe quoi.

Dans la vie privée pareil, je vais monter le son si je dois couper court tout de suite à quelque chose, un gamin qui fait trop de bruit, par exemple, ou quelqu'un qui me casse les couilles (un telemarketeur par exemple).
Il m'est aussi arrivé de hausser le ton dans le cadre amoureux, pour faire passer clairement un message qui ne passait pas autrement, la personne en face n'écoutait pas.

En revanche, ce qui me rend parfois difficilement supportable, c'est l'agacement.
Dans certaines circonstances finalement pas très rares ni difficiles à réunir, quand je suis un peu fatigué, quand je suis frustré par un truc, surtout si j'ai l'impression qu'on empiète sur mon territoire, ou quand je me sens victime d'un truc pas logique, incohérent, je deviens "à vif", et rapidement tout m'agace.

Et là, quand tout m'agace, je crois que personne ne peut l'ignorer, ça part au centième de seconde.
Ce n'est pas forcément violent ni colérique, mais je crois que n'importe qui peut voir les griffes sorties et les poils hérissés dans le dos.

Ca peut me prendre pas mal de temps pour redescendre (disons que ça se compte en heures), et en principe je fais super gaffe à ne pas passer mes nerfs sur ceux qui m'entourent, à être plutôt dans le mutisme que dans l'affrontement.
Valentine sait très bien me foutre la paix quand je suis comme ça.
Et forcément, ça m'agace aussi qu'elle me foute la paix.   

Oui je sais, je ne suis pas du tout facile à vivre dans ces moments-là, je travaille sur le pourquoi et le comment.


En revanche, la colère des autres, je n'ai pas trop de problème pour la gérer.
Je crois qu'elle devient illico un problème à gérer, et donc un truc à aborder froidement, logiquement, sans rajouter de la passion à la passion.

[lolokikou]

même si tu es consciente que tu es en tort ?

J'allais dire surtout si je suis en tort !

Ça doit être mon côté enfant pourrie gâtée qui ressort...

Comme j'ai trop honte (d'avoir été trop loin, d'être dans mon tort), je "m'auto-punie" en m'isolant... Du coup, après j'ai besoin qu'on vienne vers moi, qu'on me pardonne.

C'est pas très logique, je sais...

[grandoursbrun]

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