Je ne suis pas certaine que les méthodes d'apprentissage soient particulièrement en cause, je pense qu'un gamin "capable" apprendra aussi bien avec la méthode globale qu'avec la méthode syllabique. Et puis dans le pire des cas, ses parents rattraperont le truc à la maison.
Pas d'accord, tout le monde ne retient pas de la même manière. Et quand une méthode ne marche pas sur un élève, une autre peut marcher (je l'ai d'ailleurs personnellement vécu dans les deux sens: qu'on utilise une autre méthode pour m'expliquer un truc que je captais pas, en maths, et utiliser une autre méthode pour expliquer un truc que les autres ne comprenaient pas, en mécanique vibratoire).
En revanche, la question, c'est quelle attention le prof/instit peut-il porter au gamin qui a plus de difficultés ? Quel temps et quelle formation a-t-il pour faire ça ?
A peu près aucun non ? Du coup, cet accompagnement particulier doit être fait par les parents s'ils le peuvent ou "à côté" de l'école. Et comme on supprime les structures d'aide aux gamins en difficulté (RASED par ex), ça complique sérieusement les choses.
Ceci étant dit, je ne sais pas si d'autres systèmes sont meilleurs (pour ce que je connais des USA côté universitaire, ce n'est pas glorieux).
Jette un oeil du côté de la Finlande. Ils dépensent moins (en part de PIB) pour l'EN, mais finissent toujours 1ers aux tests internationaux. Et ils ont une solution intéressante pour gérer l'aide aux élèves, avec des "profs de renfort" dédiés à ça dans toutes les écoles.