vivre sans un psy est-ce possible ?

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je crois avoir fait le tour de la question en ce qui me concerne et comme je peux être butée par moment, je dirais que je reste persuadée que les psys ne sont pas la panacée et qu'on a chacun sa façon d'avancer : si je regarde le chemin fait en un an, je dirais que je ne me reconnais pas à bien des égards donc pas envie de changer ma façon de faire, peut être juste prendre un peu plus sur moi pour ne pas lasser ceux qui m'apprécient comme je suis, essayer de ne plus me montrer à nu comme je peux parfois le faire sur nuts ou avec mes amis (redevenir un peu plus pudique), retrouver un juste milieu : une prochaine étape dans mon cheminement.

Donc, personnellement je stoppe mes interventions sur ce sujet 

[rv]

çà, je suis tout à fait d'accord mais je ne vois pas en quoi çà ne le serait pas avec un proche :

parce que tu n'as pas de relation affective avec ton psy, de plus le proche est toujours juge et partie, il va raisonner en tenant compte d'autre paramètres que ceux que tu peux énoncer, donc au final son objectivité n'est pas optimale. Autre chose, la tentation de conserver un jardin secret face à ton proche est vachement plus grande, justement parce qu'il te connaît toi et la situation.

çà c'est certain surtout que par chez moi, il faut vraiment avoir envie d'y aller et être très patient pour avoir un rendez vous donc une démarche à ne faire que si on est motivé.

Je vais être direct: Arrêtes moi si je me trompe mais tu te tapes grosso modo 2h de route aller/retour pour aller à tes séances de kiné, qu'est ce qu'il t'empêche de faire de même avec ton psy ? Rien !! Donc à mon avis si tu ressens le besoin d'aller consulter arrête de tourner en rond et de te chercher des excuses qui n'en valent pas trop la peine, quand on veut on peut, seul le premier pas coûte (et je sais bien de quoi je parle...)

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Je vais être direct: Arrêtes moi si je me trompe mais tu te tapes grosso modo 2h de route aller/retour pour aller à tes séances de kiné, qu'est ce qu'il t'empêche de faire de même avec ton psy ? Rien !! Donc à mon avis si tu ressens le besoin d'aller consulter arrête de tourner en rond et de te chercher des excuses qui n'en valent pas trop la peine, quand on veut on peut, seul le premier pas coûte (et je sais bien de quoi je parle...)

si tu relis ce que j'ai écrit , tu verras nul part où je dis avoir envie d'y aller : je ne cherche aucunes excuses.  Je répondais juste au fait que pour y aller, il faut être motivé vue la difficulté (ce que je ne suis pas du tout)


sujet clos

[meetchu]

Si tu permets, lady Q, je vais continuer, puisque ma question ne te concerne pas  directement

C'est une question que j'ai envie de poser à Petite Sorcière : la vision que tu as du rapport avec le thérapeute et du travail thérapeutique, tu l'as acquise à quel moment ? avant, pendant ta thérapie, ou après, quand tu as pu "digérer" ce qui c'était passé pour toi ?

[Petite Sorcière]

Pour te répondre, j'ai mis déjà deux ans avant d'arriver à mon rendez-vous chez le psychiatre. Il fallait que ma démarche soit une démarche réfléchie. Par expérience, je savais que si je n'étais pas personnellement demandeuse, mon travail aurait été négatif.
La première année était très difficile, car je n'avais peut être pas compris le sens de mon travail personnel.
J'ai eu de la chance de rencontrer un psychiatre qui avait observé dès ma première venue qui j'étais.
Au bout d'un an, j'ai enfin compris que c'était à moi d'ouvrir mes propres portes, lui était là uniquement comme "un père", guidant quelques fois mes faux pas, mais tout en restant très discret. J'ai parfois eu des "maux" avec lui, perdre le pied, ne pas comprendre comment moi, je pouvais résoudre mes noeuds, et un jour, miracle, j'ai compris.
Par contre, il est vrai que lorsque tu es en plein travail, il ne s'arrête pas non plus le jour où tu lui dis aurevoir, mais après il est encore en mouvement. Tu as simplement pris une matûrité des évenements, une acceptation de qui tu es, et ce que tu désires.
Je pense que mon travail personnel a duré pratiquement encore trois ans après ma psychothérapie.
La vision d'une psychothérapie était plutôt négative pour moi  dans mon enfance, et étant donné mes antécédents familiaux. Si j'ai pris un jour la décision de consulter, c'est après une longue réflexion, et croyant en une psychothérapie. Ensuite, c'est en observant également mon psy, et en constatant une évolution personnelle, une modification de moi, les barrières que j'enlevais, moi, et personne d'autre.

http://forum.nutsforum.com/index.php?topic=343.0

Mon travail sur moi même est entre parenthèse depuis deux ans au moins. Parfois, il se remet en mouvement. Comme ce soir, d'ailleurs, où je repense à certains évènements forts d'une séance, des phrases que j'ai prononcé "n'oublie jamais tes envies".

Sinon une petite phrase de mon psy qui m'amusait beaucoup sur les hommes qui passaient dans ma vie "ce n'est pas vous qui ne savait pas ce que vous désirez, mais eux, encore un qui ne sait pas ce qu'il veut".

J'ai appris à me connaître, je sais toujours quand je vais exploser et ne plus savoir gérer. Lorsqu'un élément perturbateur peut venir contrarier ma vie. J'ai appris à accepter mon caractère, le bon et le mauvais.

[meetchu]

Merci pour ton témoignage, Petite Sorcière 
C'est passionnant

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Si tu permets, lady Q, je vais continuer, puisque ma question ne te concerne pas  directement

aucun soucis, le sujet n'est pas bloqué,

juste que pour moi, je pense avoir tout dit en tout cas pour l'instant.