NUTS - Nos Univers Très Sexy

=> Je me cultive => : Peter Pan 17-12-2005, 22:40



: Le coin du psy
: Peter Pan 17-12-2005, 22:40
Je suis pas loin d'être sûr que des gens ici sont plus ou moins intéressés par la psy(chanalyse/chologie/...).
Et si on leur réservait un sujet pour en parler ?

En simple lecteur et en tant que mon propre psy (eh oui, on a pas tous les moyens de se payer un vrai^^), j'aime m'instruire sur le sujet.

Je conseille donc :

- L'éloge de la fuite, de Henri Laborit (je sais, je l'ai déjà cité dans les livres phares, mais bon, les deux sujets sont pas tout à fait étanches là) : bouquin en forme d'essai de vulgarisation sur l'étude comportementale ; j'en ai compris (mes souvenirs sont vieux) que la fuite n'est pas négative et que c'est parfois le meilleur moyen, quand ce n'est pas le seul, de se sortir d'une situation conflictuelle et stressante.

- La psychanalyse des contes de fée, de Bruno Bettelheim. Je ne sais pas ce que ça vaut, mais sait-on vraiment ce que vaut la psychanalyse ? En tout cas, c'est une autre lecture des contes de fée. Très intéressant rien que pour ça.

- La psychanalyse des rêves, de Freud. Le premier et le seul livre de Freud que j'ai lu. Il m'a surpris et marqué par la simplicité apparente : la lecture en est simple, cela ne requiert pas un langage de psy abscons. Par contre, la théorie n'est pas forcément convaincante.


: Re : Le coin du psy
: Angel 10-03-2006, 12:24
C'est le genre de sujet qui m'interesse mais j'ai un peu peur de trouver ca abscons (resistance ?  ;D).


: Le coin du psy
: Fred 22-10-2007, 14:11
Avec tous les sujets qui abordent la psy-qqchose je n'ai pas trouvé d'endroit dédié. Aussi je poste à la suite de ce vieux sujet, histoire de rajouter quelques lectures :

Toujours incertain sur les principes de base et l'efficacité des psychothérapies, m'intéressant de plus près à la psychanalyse, voici deux textes très intéressants (et assez courts, sans le jargon) :
"la méthode de la psychanalyse", Otto Fenichel : http://www.megapsy.com/Textes/Fenichel/Biblio017.htm (http://www.megapsy.com/Textes/Fenichel/Biblio017.htm)
"la psychothérapie non directive ne livre pas le client au hasard", d'André Tixier : http://www.carrierologie.uqam.ca/volume09_3-4/07_tixier/index.html (http://www.carrierologie.uqam.ca/volume09_3-4/07_tixier/index.html)


: Le coin du psy
: isabelle183 22-10-2007, 14:33
Pense bien à distinguer entre psychanalyse et psychothérapie qui n'ont en comme que le préfixe psy... ;)

Sinon, j'aime beaucoup les textes de Fénichel qui avec Abraham et Freud a bien sur pieds la compréhension de la méthode analytique.


: Le coin du psy
: vette 22-10-2007, 14:35
Moi, j'aime bien Lacan.
Un type qui a chez lui l'origine du monde ne peut pas être mauvais;  ;D


: Le coin du psy
: isabelle183 22-10-2007, 14:38
Moi, j'aime bien Lacan.
Un type qui a chez lui l'origine du monde ne peut pas être mauvais;  ;D

Oui mais bien caché ;D


: Le coin du psy
: Fred 22-10-2007, 14:44
Pense bien à distinguer entre psychanalyse et psychothérapie qui n'ont en comme que le préfixe psy... ;)

Sinon, j'aime beaucoup les textes de Fénichel qui avec Abraham et Freud a bien sur pieds la compréhension de la méthode analytique.
Je n'ai pas forcément assez de connaissance pour savoir distinguer les deux, d'autant qu'il me semble que la psychanalyse est une psychothérapie parmi d'autres.
D'ailleurs, j'aimerais que vous lisiez le texte d'André Tixier et que vous me disiez en quoi cela diffère de la pratique de la psychanalyse, car là je reste perplexe  ??? Pour le peu de temps (environ 5 mois) où j'ai pratiqué la psychanalyse, ça vaut ce que ça vaut, je me retrouve exactement au niveau de l'attitude du psy (non directif).


: Le coin du psy
: isabelle183 22-10-2007, 14:50
Pour parler simple: prend une voiture et regarde là pièce pour pièce. Dans ce cas tu fais une analysequi te permet de comprendre son fonctionnement.
Si elle ne marche pas tu vas voir un mécano, c'est la thérapie.


: Le coin du psy
: vette 22-10-2007, 17:59
Oui mais bien caché ;D

C'est vrai. Je crois bien qu'on ne l'a retrouvée qu'à sa mort, non ?


: Le coin du psy
: isabelle183 22-10-2007, 18:57
C'est vrai. Je crois bien qu'on ne l'a retrouvée qu'à sa mort, non ?

C'est passé sur arté il y a quelques jours. Il ne montrait ce tableau qu'uniquement aux plus proches.


: Le coin du psy
: Fred 23-10-2007, 10:54
Pour parler simple: prend une voiture et regarde là pièce pour pièce. Dans ce cas tu fais une analysequi te permet de comprendre son fonctionnement.
Si elle ne marche pas tu vas voir un mécano, c'est la thérapie.
Selon ce que j'ai compris, il y a des thérapies courtes et longues, l'analyse étant une psychothérapie longue.
(je voulais mettre le lien vers doctissimo, mais ça foire là...)


: Le coin du psy
: Flibette 23-10-2007, 12:26
Selon ce que j'ai compris, il y a des thérapies courtes et longues, l'analyse étant une psychothérapie longue.
(je voulais mettre le lien vers doctissimo, mais ça foire là...)


Oui. Je suis d'accord avec ça.
Une "psychanalyse" s'appuie sur la théorie freudienne, par exemple, mais reste une psychothérapie.


: Le coin du psy
: meetchu 23-10-2007, 14:21
Il me semble que la seule vraie différence entre psychanalyse et psychothérapie sont les outils utilisés : d'un côté l'analyse, de l'autre diverses thérapies (comportementales, psycho-corporelles, etc...), le but étant le même.


: Le coin du psy
: vette 23-10-2007, 14:33
Il me semble que la seule vraie différence entre psychanalyse et psychothérapie sont les outils utilisés : d'un côté l'analyse, de l'autre diverses thérapies (comportementales, psycho-corporelles, etc...), le but étant le même.

Peut-être que je me trompe, mais je vois pas tout à fait les choses comme ça. Je m'explique.

Pour moi, dans une psychotérapie, on cherche à corriger un truc précis, par exemple, si je suis kleptomane, un psychothérapeute fera en sorte que je ne le sois plus. En gros, on corrigera les symptomes, mais on traitera pas en profondeur les causes qui ont fait que je suis devenue klepto.

L'analyse elle, cherchera les causes qui ont fait que, et peut-être que, par voie de conséquence, je me débarrasserai dans la foulée de ma kleptomanie. Et sinon, j'apprendrai à bien vivre avec.

Pour donner une image peut-être plus parlante, un antibiotique me débarassera sur le coup de ma bronchite, mais ne m'empechera pas d'en choper une autre dans quelques mois. Un traitement de fond fera que mon état de santé général me rendra résistante à la bronchite, et que je n'en aurai plus de façon récurente.

Voilà, pour moi, la thérapie, c'est l'antibio, et l'analyse le traitement de fond.





: Le coin du psy
: meetchu 23-10-2007, 15:40
Tu as raison, Vette, quand il s'agit de thérapies comportementales, qui ont pour seul but de guérir les symptômes et pas l'origine du problème. j'aurais dû les mettre à part.
Mais la grande majorité des thérapies ont pour objectif un travail en profondeur, destiné à traiter la cause des problèmes.


: Le coin du psy
: Flibette 23-10-2007, 15:40
Nan, ça dépend des formes de thérapie. Une psychothérapie en face à face, par exemple, qui se base sur la théorie analytique cherchera le pourquoi du comment tandis qu'une thérapie comportementale s'en bat les noix du pourquoi du comment, ce qui l'intéresse, c'est de virer le symptôme.

C'est difficilement comparable avec un traitement anti-bio parce que ça signifie rentrer dans l'opposition fondamentale entre le camp des analystes genre freudiens qui reprochent au comportementalistes de ne pas chercher le sens profrond du symptôme et le camp des comportementalistes qui reprochent aux freudiens leur absence de résultats et leur attachement au sens profond des choses.




: Le coin du psy
: LPF 23-10-2007, 16:01
J'vous lis hein, j'vous lis.

Je cherche juste un tube d'aspirine là...

LPF, ignare total en psymachintruc.  ;D


: Le coin du psy
: isabelle183 23-10-2007, 17:40
L’analyse n’est pas remboursée par la secu. Je me demande donc si elle entre dans la nomenclature des thérapies (même si au début on parlait de cure).

Je donne un lien pour un exemple d’analyse type freud.
Ca convient ou ça ne convient pas. Tout dépend des personnes.

http://www.megapsy.com/Textes/Abraham/biblio061.htm

Si ça ne convient pas, mieux vaut économiser son argent et chercher un analyste d’une autre orientation. Il y a maints autres chemins qui amènent aussi bien à la compréhension de soi et pas seulement niveau psy.

Pour mieux comprendre l’analyse Lacanienne, je conseille de lire :

Serge Leclaire : Psychanalyser


: Le coin du psy
: vette 23-10-2007, 17:53
Pas remboursé par la sécu, sauf que :

Plein d'analystes sont aussi psychiatre, et les consultations psychiatriques, elles, sont remboursées. Ce qui fait que pour plein de personnes que je connais, elles se faisaient psychanalyser et leur psychiatre faisaient passer l'analyse en consultations psychiatriques remboursées.
Ah et autre chose, il y a des centres dans lesquels  l'analyse est gratuite. C'est dans un de ces centres que j'ai consulté pendant un an, il y a six ans de ça, sans jamais débourser un centime. Je voyais une psychanalyste une fois par semaine.
Au bout d'un an, j'ai décroché, parce que j'avais l'impression que ça ne m'apportait pas grand chose. Je pense que je n'étais pas tout à fait prete, parce que maintenant, avec le recul, je réalise que ça m'a apporté bien plus que je ne le pensais sur le moment.
D'ailleurs, je pense reprendre bientôt, maintenant que je suis plus sereine.


: Le coin du psy
: Camille 23-10-2007, 17:54
Je préfere les comportementaux, ca decoince apres l'annalyse on peut se la faire soi même si besoin est mais perso se masturber l'esprit pendant des années face à quelqu'un qui si ca tombe est plus con que nous, ca me branche pas.

Limite je trouve que le probleme c'est le comportement, trouver autre chose ? mais quoi donc ? On est ce qu'on est faut faire avec et apprendre a faire avec c'est du comportement  xs15

Puis aussi qu'avec un comportementaliste ca va vite, y a du resultat, une annalyse vu le temps que ca met  ::) j'avance aussi vite toute seule moi je dis que c'est du vol  xs15

Ah et autre chose, il y a des centres dans lesquels l'analyse est gratuite.

CMP centre medico psychologique il y en a dans toutes les regions


: Le coin du psy
: isabelle183 23-10-2007, 20:57
J'aurais aimé mettre un lien comment un psy (Wilhelm Reich) conçoit une personne parfaitement équilibrée, mais le texte (Le caractère génital : des tendances et des attitudes positives) n'est plus disponible sur le net. :-\


: Le coin du psy
: Flibette 24-10-2007, 09:31
Je préfere les comportementaux, ca decoince apres l'annalyse on peut se la faire soi même si besoin est mais perso se masturber l'esprit pendant des années face à quelqu'un qui si ca tombe est plus con que nous, ca me branche pas.

Limite je trouve que le probleme c'est le comportement, trouver autre chose ? mais quoi donc ? On est ce qu'on est faut faire avec et apprendre a faire avec c'est du comportement  xs15

Puis aussi qu'avec un comportementaliste ca va vite, y a du resultat, une annalyse vu le temps que ca met  ::) j'avance aussi vite toute seule moi je dis que c'est du vol  xs15

CMP centre medico psychologique il y en a dans toutes les regions


Pour moi, je trouve que c'est difficile de dire que les uns sont mieux que les autres parce qu'ils ne s'adressent pas aux même personnes.
S'engager dans un processus analytique, quelle que soit sa forme, convient parfaitement bien à certains mais pas à d'autres. Il va permettre de mieux se connaitre et de mieux gérer ses émotions dans certains cas. A côté de ça, il est clair que les comportementalistes semblent avoir une action efficace sur les phénomènes phobiques qui peuvent être super handicapants au quotidien.
Pour moi, pour reprendre l'image du traitement anti-bio, ce sont 2 "médications" différentes qui aident dans des pathologies différentes. Autrement dit, quand j'ai mal au crâne, je vais prendre un aspirine et si j'ai mal à l'estomac, un platre.





: Le coin du psy
: Robinson 24-10-2007, 10:37
Je serais u peu comme Camille. Je doute que passer des années en analyse peut aider pour certaines personnes (celles qui ont du mal à s'exprimer par exemple). Par contre je fais plus confiance aux psychotérapies pour le résultat et l'interaction (bien choisir la personne est 50% de la réussite cela dit).

J'ai eu un souçi et je me suis fait aidé (et pourtant, je pensais être quelqu'un de réfractaire)...
Ben ça fait beaucoup de bien d'entendre certaines choses. Un bouquin peut aussi aider, mais ça n'est pas aussi personnel.

Je me suis "converti" à l'école qui prend l'estime de soi comme base de travail (par ex. Christophe André, un psychiatre pourtant, dont le dernier bouquin recouvre pas mal de chose que j'ai vu lors de mon travail personnel).

Voilà...


: Le coin du psy
: Dragonne 24-10-2007, 10:52
Je lis je lis...
Moi perso, c'est clair que l'analyse ne m'a pas convenu, une therapie etait davantage adapte et pourtant au depart, c'etait ce dont je me mefiais le plus. Comme quoi...

En discutant avec mon therapeute hier, il me disait justement qu'un des problemes actuels des therapies et peutes c'est qu'ils savent bien definir quand ca va mal, ce qui va mal mais pour remettre les choses dans le bon ordre, il n'y a pas grand chose (d'efficace). C'est tres recent l'idee de se pencher sur l'efficacite d'une methode therapeuthique.


: Le coin du psy
: vette 24-10-2007, 10:54
Je lis je lis...
Moi perso, c'est clair que l'analyse ne m'a pas convenu,

L'analyse, ou l'analyste ...



: Le coin du psy
: LPF 24-10-2007, 10:59
C'est tres recent l'idee de se pencher sur l'efficacite d'une methode therapeuthique.

Ca me semblait pourtant la base... M'enfin, c'est mon esprit d'ingénieur qui parle, là, du coup.


: Le coin du psy
: Dragonne 24-10-2007, 11:10
L'analyse, ou l'analyste ...


Ah mon avis: les deux.
Le principe freudien est assez simple donc une fois que tu l'as compris, tu te dis "bah ok" et pis 'oila. Sa theorie selon laquelle la prise de conscience est le moyen de resoudre les problemes... moi je dis bof parce que j'ai teste (la je parle des problemes lies a la petite enfance).
Parcontre, la prise de conscience adulte de comportement d'adultes induits par des vieux restes de l'enfance mais encore mesurable DANS LE PRESENT, ca aide (je suis pas sure que le distingo soit clair pour vous... je m'exprime pas forcement clairement  :-\).
Ca me semblait pourtant la base... M'enfin, c'est mon esprit d'ingénieur qui parle, là, du coup.
C'est bien ce qui a ete reproche a Freud dans le petit livre noir de la psychanalyse: rien n'est prouve...


: Le coin du psy
: meetchu 24-10-2007, 12:12
Je crois aussi qu'il faut faire la distinction entre la prise de conscience qui n'est qu'une compréhension intellectuelle et la prise de conscience qui est une intégration réelle. Celle-là a un effet durable.



: Le coin du psy
: vette 24-10-2007, 12:23
Je crois aussi qu'il faut faire la distinction entre la prise de conscience qui n'est qu'une compréhension intellectuelle et la prise de conscience qui est une intégration réelle. Celle-là a un effet durable.



Entièrement d'accord. Un effet durable (de lapin) mais aussi, qu'il faut du temps pour assimiler/intégrer.


: Le coin du psy
: Camille 24-10-2007, 12:28

Pour moi il y pas de comportement d'adulte ou de comportement d'enfant, la seul difference est qu'un adulte a theoriquement les moyens gerer ses emotions mais à la base les ressenties  et les réactions a ses ressentis sont les mêmes

Puis la prise de conscience intellectuelle ne vaut pas grand chose temps qu'on a pas le ressenti emotionel on ne peut avoir de control dessus, alors bon y reflechir avec un psy... perso faut que je le vive faut que ca fasse bien mal apres y a integration réelle.


: Le coin du psy
: meetchu 24-10-2007, 12:31
J'ai connu - et apprécié - un thérapeute qui disait "de toutes façons, on peut faire tout ce que l'on veut, ce sont les gens qui en ont vraiment marre d'en baver qui bougent".
Je trouve ça assez juste


: Le coin du psy
: vette 24-10-2007, 12:38
Et moi j' ai entendu un  psychanalyste dire : la plupart de ceux qui viennent me voir sont ceux qui en ont le moins besoin, parce qu'ils ont déjà fait tout seuls une bonne partie du chemin (aller chez un psy faisant partie de la démarche de début de prise de conscience et de prise en charge de ses propres problèmes)
Ceux qui en auraient le plus besoin font un rejet total de la psychanalyse, ils sont même incapables du déclic qui leur fait penser qu'ils ont besoin d'aide et qu'ils peuvent la demander.


: Le coin du psy
: Kaï 24-10-2007, 12:46
Et moi j' ai entendu un  psychanalyste dire : la plupart de ceux qui viennent me voir sont ceux qui en ont le moins besoin, parce qu'ils ont déjà fait tout seuls une bonne partie du chemin (aller chez un psy faisant partie de la démarche de début de prise de conscience et de prise en charge de ses propres problèmes)
Ceux qui en auraient le plus besoin font un rejet total de la psychanalyse, ils sont même incapables du déclic qui leur fait penser qu'ils ont besoin d'aide et qu'ils peuvent la demander.

ouai  xs20 moi  j'ai des noms à donner dont un avec qui je me suis reproduite en pleine élan de rejet total de la psychanalise , depuis je me soigne  xs00


: Le coin du psy
: isabelle183 24-10-2007, 12:54
Puis la prise de conscience intellectuelle ne vaut pas grand chose temps qu'on a pas le ressenti emotionel on ne peut avoir de control dessus, alors bon y reflechir avec un psy... perso faut que je le vive faut que ca fasse bien mal apres y a integration réelle.

Tu décris là exactement une analyse dans la règle de l’art. :D
Une personne qui fait une analyse pour se comprendre intellectuellement passe à côté de l’essentiel.
Mais faut savoir que tout le monde n’est pas analysable (dixit Freud).
Un analyste honnête met dans ce cas la personne en garde.


: Le coin du psy
: Dragonne 24-10-2007, 16:31
Pour moi il y pas de comportement d'adulte ou de comportement d'enfant, la seul difference est qu'un adulte a theoriquement les moyens gerer ses emotions mais à la base les ressenties  et les réactions a ses ressentis sont les mêmes

Puis la prise de conscience intellectuelle ne vaut pas grand chose temps qu'on a pas le ressenti emotionel on ne peut avoir de control dessus, alors bon y reflechir avec un psy... perso faut que je le vive faut que ca fasse bien mal apres y a integration réelle.
Oui... comme dit Hot: il faut boire la coupe jusqu'a la lie...  :'(


: Le coin du psy
: Lise 24-10-2007, 17:49
Et moi j' ai entendu un  psychanalyste dire : la plupart de ceux qui viennent me voir sont ceux qui en ont le moins besoin, parce qu'ils ont déjà fait tout seuls une bonne partie du chemin (aller chez un psy faisant partie de la démarche de début de prise de conscience et de prise en charge de ses propres problèmes)
Ceux qui en auraient le plus besoin font un rejet total de la psychanalyse, ils sont même incapables du déclic qui leur fait penser qu'ils ont besoin d'aide et qu'ils peuvent la demander.

Je m'interroge...
Je suis psy-étanche  :hih:


: Le coin du psy
: Flibette 24-10-2007, 20:09
Je m'interroge...
Je suis psy-étanche  :hih:

Meuhhh nan, faut pas oublier que chez les psy(chanalystes) dès que tu leur dis que ça t'intéresse pas, que leur truc c'est de la connerie en barre, que t'as pas besoin d'eux, etc., ils te disent que tu es résistant à l'analyse (en général à cause d'un truc de ton enfance.)


: Le coin du psy
: Lise 24-10-2007, 21:05
Meuhhh nan, faut pas oublier que chez les psy(chanalystes) dès que tu leur dis que ça t'intéresse pas, que leur truc c'est de la connerie en barre, que t'as pas besoin d'eux, etc., ils te disent que tu es résistant à l'analyse (en général à cause d'un truc de ton enfance.)

Flib t'es trop forte  xs20


: Le coin du psy
: Rome Antique 24-10-2007, 22:31
Je vais faire comment  ???

J'aborde le sujet en lui disant que je ne crois absolument pas dans le bien fondé de ma presence  ???

Pas sur qu'il veuille bien m'accepter parmi ses clientes ???

Enfin bref je ne sais pas comment aborder l'approche

besoin d'aide les cops :o



: Le coin du psy
: Dragonne 24-10-2007, 22:34
Je vais faire comment  ???

J'aborde le sujet en lui disant que je ne crois absolument pas dans le bien fondé de ma presence  ???

Pas sur qu'il veuille bien m'accepter parmi ses clientes ???

Enfin bref je ne sais pas comment aborder l'approche

besoin d'aide les cops :o


Et si tu lui disais ce pour quoi tu vas le voir tout simplement...  ;)


: Le coin du psy
: vette 24-10-2007, 23:00
Voilà, et tu peux aussi lui dire que tu ne sais pas comment aborder l'approche. Et même que t'as besoin d'aide.

 ;)


: Le coin du psy
: LPF 25-10-2007, 10:21
Meuhhh nan, faut pas oublier que chez les psy(chanalystes) dès que tu leur dis que ça t'intéresse pas, que leur truc c'est de la connerie en barre, que t'as pas besoin d'eux, etc., ils te disent que tu es résistant à l'analyse (en général à cause d'un truc de ton enfance.)

Bon alors je dois être psy-réfractaire, psy-proof, psy-étanche, psy-pas-aware...

LPF, qui aime bien lire Psykopat.  ;D


: Le coin du psy
: meetchu 25-10-2007, 11:13
Oui, RomA, juste dire ce qui t'amène
et puis il faut aussi savoir que la première séance est gratuite et que tu peux en voir plusieurs avant de choisir celui ou celle avec qui tu te sens le plus en confiance.


: Le coin du psy
: isabelle183 25-10-2007, 14:30
"Si dans une connaissance, la somme des convictions personnelles dépasse la somme des connaissances qu’on peut expliciter, enseigner, prouver, une psychanalyse est indispensable."

J’aime bien cette phrase de Bachelard qui délie l’analyse de la pathologie proprement dit et lui donne un  sens plus profond.


: Le coin du psy
: Dragonne 25-10-2007, 14:54
"Si dans une connaissance, la somme des convictions personnelles dépasse la somme des connaissances qu’on peut expliciter, enseigner, prouver, une psychanalyse est indispensable."

J’aime bien cette phrase de Bachelard qui délie l’analyse de la pathologie proprement dit et lui donne un  sens plus profond.

xs18 Ah? Ben j'ai rien compris... Je dois etre une fille superficielle  8)


: Le coin du psy
: Flibette 25-10-2007, 14:58
xs18 Ah? Ben j'ai rien compris... Je dois etre une fille superficielle  8)


Moi je comprends: si tu sais pas expliquer, enseigner, prouver tout ce que tu crois, il te faut une psychanalyse.

Shuis déçue de Bachelard, sur ce coup là, j'avais un bon souvenir des mes lectures de ses textes...



: Le coin du psy
: isabelle183 25-10-2007, 15:06
Meuhhh nan, faut pas oublier que chez les psy(chanalystes) dès que tu leur dis que ça t'intéresse pas, que leur truc c'est de la connerie en barre, que t'as pas besoin d'eux, etc.,

Donc quel intérêt d'en voir un dans ce cas. ???


: Le coin du psy
: LPF 25-10-2007, 15:10
Donc quel intérêt d'en voir un dans ce cas. ???

Paske la première séance est gratuite, qu'il y a rien au ciné, qu'il pleut, qu'il fait froid, que ta télé est en panne, et que t'as envie d'emmerder quelqu'un.  ;D


: Le coin du psy
: Flibette 25-10-2007, 15:11
Donc quel intérêt d'en voir un dans ce cas. ???


Je pense que tu n'a pas compris ce que j'ai écrit.

Je dis simplement que (beaucoup de) psychanalystes disent que tu es résistant à la psychanalyse quand tu remets en doute leur utilité.



: Le coin du psy
: Dragonne 25-10-2007, 15:13
Je dis simplement que (beaucoup de) psychanalystes disent que tu es résistant à la psychanalyse quand tu remets en doute leur utilité.
Surtout les freudiens: entre l'inconscient, l'oedipe et les resistances, tu peux tout expliquer comme ca...


: Le coin du psy
: isabelle183 25-10-2007, 15:18

Je dis simplement que (beaucoup de) psychanalystes disent que tu es résistant à la psychanalyse quand tu remets en doute leur utilité.


Non, quand tu ne réponds pas à leurs questions. C'est pas pareil.


: Le coin du psy
: Flibette 25-10-2007, 15:27
Non, quand tu ne réponds pas à leurs questions. C'est pas pareil.


Non. En tout cas, pas ceux qui j'ai eu tout le loisir de cotoyer pendant un paquet d'années.

Maintenant:

- Fort heureusement, ils ne sont pas tous comme ça.
- Ceux qui fonctionnaient comme ça on peut être changé, depuis le temps.



: Le coin du psy
: isabelle183 25-10-2007, 15:36

Non. En tout cas, pas ceux qui j'ai eu tout le loisir de cotoyer pendant un paquet d'années.



Dans ce cas je comprend ta réaction.

Il est très rare qu’une personne analysée (donc un analyste ) réagis sur une critique ou un jugement de sa personne ou méthode par une émotion négative, mais essaye de comprendre de manière rationnelle le bien fondé. C’est justement ça un des résultats objectifs d’une analyse complète.



: Le coin du psy
: Flibette 25-10-2007, 15:46
Ouais, sinon, y'a aussi la pure mauvaise foi.

Je suis navrée, Isa, mais, au contraire de toi, je pense qu'il y a un paquet d'analystes qui ne réagissent pas de manière rationnelle, en particulier du côté de freudiens.
Je trouve ça d'autant plus navrant que cette bande de buzes ne se fait pas que des copains en réagissant ainsi et que du coup, y'a un tas de personnes qui auraient besoin d'eux qui s'en détourne justement à cause de réactions aussi bornées. dommage.

Ah, oui, pour info, ceux que j'ai fréquenté, ce n'était pas en étant du côté du divan.


: Le coin du psy
: Hotllywood 25-10-2007, 15:51
Me posais une question en vous lisant:

Si on va voir un psy orange ou psy citron c'est bien qu'à la base on a un probleme de comportement?

Donc chercher la cause contre soigner les effets semble etre le truc qui differencie analyse et therapie comportementaliste j'y connais que dalle hein...)

Donc ma question peut etre bete: pourquoi l'analyse n'est pas considérée comme la phase 1 et la therapie comportementale comme la phase 2


: Le coin du psy
: Dragonne 25-10-2007, 15:57
Si on va voir un psy orange ou psy citron c'est bien qu'à la base on a un probleme de comportement?
Non, ca peut juste etre un mal-etre.

Et l'analyse ne peut pas etre une phase 1 si c'est un probleme comportemental justement...


: Le coin du psy
: isabelle183 25-10-2007, 16:03


Je suis navrée, Isa, mais, au contraire de toi, je pense qu'il y a un paquet d'analystes qui ne réagissent pas de manière rationnelle, en particulier du côté de freudiens.


Je n’étais plus dans le discours de la méthode là, mais dans résultat, peu importe le chemin parcouru.

Qui a dis que je ne pense pas la même chose que toi sur le fond de ta critique. ???
Je trouve qu'il y ait bien trop d'analystes freudiens d'une qualification déplorable, voire dangereux pour une personne souffrante.

Quant à mon admiration pour Freud, elle se base sur sa capacité innovation (lier la phénoménologie de l'esprit de Hegel à la thermodynamique par exemple) et à sa remise en question permanente de sa théorie tout au long de sa vie.



Donc ma question peut etre bete: pourquoi l'analyse n'est pas considérée comme la phase 1 et la therapie comportementale comme la phase 2

Basiquement: si l'analyse est complète, plus besoin d'autres chose.

Ma vision: Quand il y a symptôme d'abord le traiter par autre chose que l'analyse.
L'analyse direct= réserver quand il n'y a pas symptôme, mais envie de travailler sur soi.


: Le coin du psy
: Hotllywood 25-10-2007, 16:06
Ok

J'ai fait ce parallèle par ce qu'en matiere de santé du corps on diagnostique la cause pour en traiter les effets sinon ca deconne.
Ex: donner des antibio quand c'est viral


: Le coin du psy
: LPF 25-10-2007, 16:08
J'ai fait ce parallèle par ce qu'en matiere de santé du corps on diagnostique la cause pour en traiter les effets sinon ca deconne.
Ex: donner des antibio quand c'est viral

Oui enfin, y'a quantité de toubibs qui te filent des antalgiques sans traiter le pourquoi t'as mal...


: Le coin du psy
: Hotllywood 25-10-2007, 16:10
Oui enfin, y'a quantité de toubibs qui te filent des antalgiques sans traiter le pourquoi t'as mal...
c'est la meme chose oui, c'est pourquoi me posais cette question de candide.

Un mal etre se traduit par un comportement aussi...

Bon enfin bref, la remets dans ma culotte  ;D


: Le coin du psy
: isabelle183 25-10-2007, 16:12
Ex: donner des antibio quand c'est viral

Voir post de vette ;) ;D


: Le coin du psy
: Flibette 25-10-2007, 16:15

Qui a dis que je ne pense pas la même chose que toi sur le fond de ta critique. ???
Je trouve qu'il y ait bien trop d'analystes freudiens d'une qualification déplorable, voire dangereux pour une personne souffrante.


Autant pour moi, mais en général, quand une personne énonce une proposition sans autre précision, j'ai la facheuse tendance à comprendre qu'elle se l'approprie. Shuis assez basique, en fait.


: Le coin du psy
: isabelle183 25-10-2007, 16:27
Autant pour moi, mais en général, quand une personne énonce une proposition sans autre précision, j'ai la facheuse tendance à comprendre qu'elle se l'approprie. Shuis assez basique, en fait.

J'irais même encore plus loin dans ton sens: L'Oedipe ne me parait pas indispensable pour analyser avec succès.
Dans mon analyse perso, nous avons abordé cette notion folklorique pendant cinq minutes je crois.

Une petite remarque sur ma façon de m'exprimer en général: Quand je cite un philosophe, analyste etc c'est parce que je trouve que la réflexion mérite attention. Ni plus, ni moins. Je pense là, nous avons fait le tour. ;)


: Le coin du psy
: LPF 25-10-2007, 16:31
Bon enfin bref, la remets dans ma culotte  ;D

Sois pas impatient. Attends ce soir.  ;D


: Le coin du psy
: vette 25-10-2007, 16:33
Oui enfin, y'a quantité de toubibs qui te filent des antalgiques sans traiter le pourquoi t'as mal...

Et c'est bien pour ça que désormais, je refuse de fréquenter ces gens là.  ;D
Pas besoin d'eux pour avaler des cachets.

Sinon, je crois bien qu'il n'y a pas besoin d'aller très mal pour consulter un psy. Une analyse, même quand on va bien, ça peut apporter beaucoup.




: Le coin du psy
: LPF 25-10-2007, 16:39
Sinon, je crois bien qu'il n'y a pas besoin d'aller très mal pour consulter un psy. Une analyse, même quand on va bien, ça peut apporter beaucoup.

Surtout au compte en banque du psy!  ;D


: Le coin du psy
: meetchu 25-10-2007, 16:51
La thérapie que j'ai pratiquée allait les deux aspects : analyse et modifications des comportements.
Pour résumer, à partir d'une première analyse des symptômes, des changements de comportement étaient essayés et les résultats analysés.  Mine de rien, c'était très efficace, car ce qui était compris intellectuellement était mis en pratique et vice-versa.
Il vaut mieux, bien sûr, que l'analyste (analyste pur ou thérapeute) soit bon pour bien orienter la personne, mais c'est plutôt bluffant (pas avec les récalcitrants).


: Le coin du psy
: isabelle183 25-10-2007, 19:21
Je poste ce texte pour ceux et celles qui veulent mieux comprendre vers quel idéal tend l’analyse selon Wilhelm Reich.
Je suis assez d’accord avec ses idées.
Demander plus à l’analyse me parait une illusion.

Le caractère génital : des tendances et des attitudes positives

(Wilhelm Reich)

La structure du Moi

Le caractère génital réduit périodiquement la pression des exigences instinctuelles par des décharges orgastiques du Ça sur le Moi; le Ça s'en trouve satisfait dans ses besoins essentiels et ne ressent pas la nécessité de développer un Surmoi sadique; par conséquent, le Surmoi n’exerce aucune pression anormale sur le Moi.
Le Moi assume sans aucun sentiment de culpabilité la libido génitale ainsi que certaines tendances prégénitales du Ça en vue de les satisfaire. Il sublime dans l'activité sociale l'agressivité naturelle et certaines parties de la libido prégénitale.
En matière de génitalité, le Moi adopte une attitude positive à l'égard du Ça, ce qui l'autorise d'autant plus à lui imposer des inhibitions qu'il ne se met pas en travers de ses besoins principaux, à savoir la satisfaction libidinale.
Il semblerait que ce soit là la seule condition permettant au Moi de tenir sous son contrôle le Ça, sans recourir au refoulement. Ainsi, un certain penchant homosexuel ne signifie pas grand-chose si, en même temps, les aspirations hétérosexuelles sont satisfaites; il aurait de l'importance s'il y avait une stase de la libido.

Dans la perspective économique, cet état de choses est facile à comprendre : la satisfaction hétérosexuelle - à condition que l'homosexualité ne soit pas refoulée; qu'elle s'intègre dans les structures libidinales - canalise aussi les aspirations homosexuelles de l'individu.
Comme, dans le cas considéré ci-dessus, le Moi (bénéficiaire de satisfactions sexuelles indispensables) ne subit que peu de pression de la part du Ça et du
Surmoi, il ne ressent pas non plus le besoin de se défendre contre le Ça, comme c'est le cas du Moi d'un caractère névrosé.

Il dispose donc d'une abondance d'énergies pour alimenter sa vie affective et sociale; il se livre à une action, à une vie intense et circulant librement; le
Moi est accessible, à un degré élevé, au plaisir et au déplaisir. Certes, le Moi du caractère génital est également cuirassé, mais il dispose librement de cette
cuirasse au lieu d'en subir la loi.

Elle est assez souple pour permettre une adaptation à toutes les situations de l'existence; le caractère génital peut être extrêmement gai, mais peut connaître aussi une colère intense.

Il réagit à la perte de l'objet par la tristesse, sans s'y noyer; il est capable d'amour ardent et de haine implacable; il peut, dans certains cas, se complaire dans des réactions enfantines sans jamais sombrer dans l'infantilisme; son sérieux a quelque chose de nature, car il n'a pas besoin de se raidir dans une attitude compensatoire pour paraître adulte à tout prix.

Son courage ne sert jamais à prouver sa puissance virile, mais tend vers un but rationnel. Ainsi il ne craindra pas de se faire traiter de lâche s'il est persuadé de l'inutilité d'une guerre et il défendra ses convictions. Son amour autant que sa haine ont un but rationnel, ses désirs infantiles ayant perdu leur cause d'investissement.

La souplesse et la solidité de sa cuirasse caractérielle se manifestent dans la facilité avec laquelle il sait s'ouvrir au monde ou, au besoin, se retirer dans sa coquille. Son aptitude à communiquer éclate surtout dans sa vie sexuelle: dans l'acte d'amour, le Moi se réduit pratiquement à une simple fonction de perception, la cuirasse s'est temporairement évanouie, la personnalité s'absorbe tout entière dans l'expérience du plaisir sans crainte de s'y perdre, puisque le Moi dispose d'un fondement narcissique solide qui ne remplit aucune tâche compensatoire.

C'est de l'expérience sexuelle que sa confiance de soi retire ses énergies les plus puissantes. Sa manière de faire face aux conflits de tous les jours prouve que ces conflits sont d'ordre rationnel, sans adjonction de survivances infantiles; en fait, une économie libidinale bien équilibrée rend impossible chez lui l'investissement d'expériences et de désirs infantiles.

Le caractère génital n'a donc rien de figé ou de rigide: la même observation s'applique aussi à sa sexualité. Comme il s'ouvre au plaisir, il est capable de monogamie sans obsession et sans refoulement; mais si les circonstances s'y prêtent, il peut, sans en subir le moindre préjudice, changer l'objet de son affection ou s'adonner à la polygamie.

Il ne se cramponne pas à son objet sexuel par un sentiment de culpabilité ou pour obéir à quelque précepte moral; s'il maintient une liaison sexuelle, c'est parce que son partenaire lui donne du plaisir. Il est à même de surmonter des désirs polygames s'ils compromettent ses rapports avec l'objet de son amour mais il leur cède s'ils se montrent trop harcelants. S'il en résulte quelque conflit, il réussit toujours à le régler par des voies rationnelles.

Il ignore pratiquement les sentiments de culpabilité propres aux névrosés. Sa sociabilité se fonde sur son agressivité sublimée (et non refoulée) et sur l'orientation réaliste de toute son existence. Cela n'implique en aucune manière qu'il dise amen à tout ce que lui propose la réalité externe, tant s'en faut !

C'est justement le caractère génital - dont la structure s'oppose si foncièrement à notre civilisation moralisante et antisexuelle - qui peut critiquer et modifier nos structures sociales. Comme il envisage la vie avec courage et optimisme, il n'est pas obligé de biaiser et de faire des concessions incompatibles avec ses convictions intimes.

Si le but de toute évolution sociale est la suprématie de l'intelligence, ce but ne saurait être atteint sans qu'on accorde la primauté à la génialité. Car la suprématie de l'intelligence présuppose une économie libidinale bien équilibrée, autrement dit la primauté génitale.
La primauté génitale et la primauté de l'intelligence sont liées l'une à l'autre, comme sont liés la stase sexuelle et la névrose, le sentiment de culpabilité et la religion, l'hystérie et la superstition, la satisfaction sexuelle prégénitale et notre morale sexuelle, le sadisme et la morale, la répression sexuelle et les sociétés pour la réhabilitation des femmes déchues.

Les qualités du caractère génital, tel que nous venons de le décrire, s'expliquent par l'équilibre parfait de l'économie libidinale fondé sur son aptitude à l'expérience sexuelle plénière inversement on pourra dire que le caractère névrosé est dû à un déséquilibre de l'économie libidinale.





: Le coin du psy
: vette 25-10-2007, 19:40
Surtout au compte en banque du psy!  ;D

mythe .....

J'ai vu une psychanalyste un peu plus d'un an, j'ai pas déboursé un centime.


: Le coin du psy
: Rome Antique 25-10-2007, 20:18
Et si tu lui disais ce pour quoi tu vas le voir tout simplement...  ;)

Je ne suis pas sure d'y arriver. C'est vraiment pas tout simple pour moi.


: Le coin du psy
: Rome Antique 25-10-2007, 20:23
celle avec qui tu te sens le plus en confiance.

Confiance
la seule personne en qui j'ai vraiment confiance et bin elle est pas psy (je vais essayer de lui demander de changer de métier mais c'est pas dans la poche)

En attendant je vais tester promis


: Le coin du psy
: meetchu 25-10-2007, 20:25
Ben, cherche une femme déjà, tu parles de ton futur psy au féminin  xs16


: Le coin du psy
: Flibette 25-10-2007, 20:26
Je suppose que le texte de Reich que tu cites est issu de l'analyse caractérielle? (je ne suis pas trop sure du titre) C'est quelle version, avant son idée d'onde biochépaquoi ou après?
Promis, quand j'ai plus de temps, je le lis en entier.

mythe .....

J'ai vu une psychanalyste un peu plus d'un an, j'ai pas déboursé un centime.


Tant mieux, peut être le signe de qqn qui ne reste pas bloqué sur les traditions freudiennes? Ca serait chouette si tu pouvais nous parler un peu de ton ressenti dans cette expérience.  xs15 (tu l'as peut être déjà fait qq part ici?) Hélas, beaucoup restent attachés à la valeur du réglement de la séance. En d'autres termes, "il faut payer pour que ça marche."
Bref, comme dans toutes ces pratiques, y'a à boire et à manger.

Je ne suis pas sure d'y arriver. C'est vraiment pas tout simple pour moi.

Alors, en effet, peut être aborder le sujet en expliquant que tu ne sais pas comment faire.  xs15



: Le coin du psy
: Rome Antique 25-10-2007, 20:31
Ben, cherche une femme déjà, tu parles de ton futur psy au féminin  xs16

Pas du tout je parle au féminin de la seule personne en qui j'ai vraiment confiance

Féminin ou masculin je n'ai pas encore décidé. Je vais écouter les conseils de mon médecin ensuite j'aviserai


: Le coin du psy
: vette 25-10-2007, 23:48
Pour répondre à Flibette.

Ca fait déjà pas mal d'années que l'idée qu'une analyse doit couter de l'argent est dépassée.
Et ce pour plusieurs raisons.
A une époque, le fait de devoir payer, impliquait que l'on devait faire l'effort de s'insérer socialement, donc professionnellement, pour se mettre en situation de pouvoir le faire.
Celà ne tient plus dans la société telle qu'elle est. Le rapport entre l'investissement social et les revenus n'est plus le même.
Reste l'idée qu'il faut donner quelque chose de soi. Et ce n'est pas forcément de l'argent. C'est être à l'heure, être constant dans ses rendez-vous, tenter de ne pas tricher.

Depuis une vingtaine d'années au moins, il existe, outre les institutions sociales classiques où la consultation est gratuite, des associations d'analystes qui accordent bénévolement des consultations pour les personnes qui n'ont pas de moyens financiers sufffisants.

Voilà, pour la première partie.

Vous raconter mon analyse à moi, ou plutot, mon petit bout d'analyse à moi, puisque je n'y suis allée qu'un an, prendrait beaucoup de temps.
Pour le moment, je dirais juste ça :

Avant, j'avais du mal à prendre du temps pour moi, à m'occuper de moi. J'étais la dernière de mes priorités, les autres passant avant moi. Je le savais. Je le verbalisais, j'en discutais, etc .... mais je ne savais pas faire autrement.

Il m'a fallu une tentative de suicide pour m'accorder le temps nécessaire pour consulter. Et je n'avais même pas eu peur pour moi, mais de laisser mon fils sans mère, même s'il était déjà adulte. Je m'inquiétais de ce que deviendraient tous les gens qui comptaient sur moi.
Avec ma psy, j'ai eu tendance à faire pareil. Je m'inquiétais de sa santé, je la trouvais trop maigre et palichone.
Et là, ça m'a paru tellement gros que ça m'a fait réagir.
Parce qu'avec elle, je n'avais aucun lien affecif, et que ça en devenait complètement ridicule.
La conscience de la chose, je l'avais déjà. Elle m'a permis de passer de cette conscience à faire en sorte de  mettre en pratique.


: Le coin du psy
: Flibette 26-10-2007, 10:01
Merci Vette.


Par contre, je voudrais revenir sur le truc du prix: je ne parle pas des structures spécialisées que tu évoques (CMP et autres lieux souvent gratuits) mais bel et bien des analystes en cabinets indépendants où toutes les dérives sont possibles.


: Le coin du psy
: LPF 26-10-2007, 11:37
(Wilhelm Reich)

La structure du Moi

Tiens, c't'un teuton qui a fait une étude sur le nuage grenoblois alors?  ;D

mythe .....

J'ai vu une psychanalyste un peu plus d'un an, j'ai pas déboursé un centime.

Ouais, en même temps, ils ne vivent pas que d'amour et d'eau fraîche...


: Le coin du psy
: meetchu 26-10-2007, 11:47
Merci Vette.


Par contre, je voudrais revenir sur le truc du prix: je ne parle pas des structures spécialisées que tu évoques (CMP et autres lieux souvent gratuits) mais bel et bien des analystes en cabinets indépendants où toutes les dérives sont possibles.

La dernière thérapeute que j'ai vue, il y a deux ans de ça, avait fixé un prix plancher pour les séances (20 euros, je crois) et demandait à ses patients d'estimer le prix de leur séance en fonction de leurs revenus, j'avais trouvé ça plutôt bien.


: Le coin du psy
: vette 26-10-2007, 12:05
Merci Vette.


Par contre, je voudrais revenir sur le truc du prix: je ne parle pas des structures spécialisées que tu évoques (CMP et autres lieux souvent gratuits) mais bel et bien des analystes en cabinets indépendants où toutes les dérives sont possibles.

Pour encore beaucoup de personnes, quand c'est cher, c'est bien.
Le problème, c'est que presque n'importe qui peut s'installer comme analyste, puisqu'il n'y a pas de diplome vraiment officiel.  Et que oui, toutes les dérives sont possibles.
Ceci dit, l'interet d'un charlatan vénal n'est pas de ruiner le patient (il ne pourrait plus venir) mais de le garder le plus longtemps possible pour continuer à lui prendre ses sous le plus longtemps possible.
Il refusera donc les clients smicards ou rmistes, et ne prendra que des gens financièrement assis.

Mais la plupart des psy sont des gens honnêtes et on peut toujours s'assurer de la formation qu'ils ont reçue. Beaucoup ont un diplome de psychiatre ou de psychologue.

Ceci dit, quand on va voir un toubib qui te lance à la gueule en trois minutes chrono une ordonnance préimprimée d'antibios ou d'anti-inflammatoires,  personne ne semble se poser de question quant à la déontologie.

D'un côté, il y aurait le docteur tout puissant et omnicompétent, de l'autre un troupeau de charlatans vénaux.

C'est aller un peu vite en besogne et mettre les gens dans des cases, je crois.

 Les psys, c'est comme les garagistes. Il y a les honnêtes et les autres.


: Le coin du psy
: LPF 26-10-2007, 12:08
Les psys, c'est comme les garagistes. Il y a les honnêtes et les autres.

Bah oui, comme pour tout. Dans le monde, y'a trois sortes de gens: ceux qui savent compter et les autres.

 ;D


: Le coin du psy
: Hotllywood 26-10-2007, 12:18
A propos

Vous savez combien il faut de psychologues pour dévisser une ampoule?

Un seul

(mais il faut que l'ampoule accepte d'etre dévissée)


: Le coin du psy
: meetchu 26-10-2007, 13:43
Je connaissais aussi celle version-là :

Combien de psychologues faut-il pour changer une ampoule ?
- Un mais il faut que l'ampoule veuille changer.
- Un mais ça prend 9 rencontres.
-Aucun, l'ampoule changera toute seule quand elle sera prête.

-
Combien de psychiâtres faut-il pour changer une ampoule ?
- "Depuis combien de temps avez-vous ce fantasme ?"
- "Pourquoi faudrait-il nécessairement que l'ampoule change ?"

Combien de psychanalystes faut-il pour changer une ampoule ?
"Combien est-ce que VOUS croyez qu'il en faut ?"



: Le coin du psy
: isabelle183 26-10-2007, 18:14
Avec ma psy, j'ai eu tendance à faire pareil. Je m'inquiétais de sa santé, je la trouvais trop maigre et palichone.
Et là, ça m'a paru tellement gros que ça m'a fait réagir.
Parce qu'avec elle, je n'avais aucun lien affecif, et que ça en devenait complètement ridicule.
La conscience de la chose, je l'avais déjà. Elle m'a permis de passer de cette conscience à faire en sorte de  mettre en pratique.


J'avoue que cela est très rare et arrive en fin d'analyse. Avant que la personne analysée prend conscience qu'elle a un être humain en face d'elle, il y a une éternité qui se passe chez la plupart des gens. Dans ce cas l'analyse devient interminable, car ils n'arrivent pas à détacher leur regard de leur propre nombril pour découvrir l'essentiel: Le rôle de l'analyste et l'autre tout court.
Bravo vette :)

Je suppose que le texte de Reich que tu cites est issu de l'analyse caractérielle? (je ne suis pas trop sure du titre) C'est quelle version, avant son idée d'onde biochépaquoi ou après?
Je ne peux pas te dire. Je ne connais que quelques textes de Reich.
Pas assez de temps pour lire. :-\







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